Un Cadre de l’UFDG fait des révélations sur Bah Oury

Je viens d’apprendre avec beaucoup d’ironie, qu’un nostalgique de l’UFDG a rencontré le président de l’assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité du député Cellou Dalein Diallo…

Apparemment ce Mr est toujours hanté dans ses sommeils par la supériorité et la popularité du président du parti Cellou Dalein Diallo. A travers cet acte comique, Il vient de faire preuve de haine et de profond désir d’éliminer le seul Mr qu’il estime aujourd’hui être son ennemi. Ironie du sort, il éprouvait les mêmes sentiments envers Alpha Condé. On connaît le résultat de ses actes.

Revenons à notre héritier psychologiquement troublé et qui mérite une cellule à Guantanamo Bay.
1-    Tu ne seras jamais égal à Cellou Dalein. Tu n’as ni le charisme, ni le savoir-faire, ni la patience.

2-    Tu n’es plus de l’UFDG, accepte ce sort et trouve-toi la paix du cœur en prenant la carte de  membre du Rpg arc en ciel. Oh non ! Ils ne veulent pas de toi là-bas non plus.

3-    Ta violence et ton tempérament te rendent impossible de travailler avec. Raison de plus que feu Bah Mamadou n’a pas voulu te confier ce grand parti

4- Tu n’as aucune compétence humaine ou professionnelle pour diriger l’UFDG.

5- Des vices présidents du parti, tu es le moins compètent et tu n’as jamais payé tes cotisations au sein du parti. Par ta haine pour Dr Oussou, pendant les campagnes présidentielles de 2010, tu tenais à être le directeur de campagne. Mais te connaissant bien, tu n’as pas mérité la confiance des membres de la direction nationale. Depuis ce jour, Dr Oussou est devenu ton ennemi juré. Et tu as refusé d’aller dans ton propre village pour faire campagne. Tu es resté à Conakry à faire des discours et déclarations, qui constitueront plus tard des slogans pour l’adversaire. Merci à toi.

6- Pendant les négociations entre les forces vives et le CNDD, tu étais le responsable des questions politiques. Par ton arrogance tu as braqué tous les autres leaders politiques contre l’UFDG. Tu as donné cette impression que l’UFDG se suffisait et n’avait pas besoin des autres. Tu insultais et t’en prenais à tous ceux qui ne voyaient pas les choses de ta façon. Et de surcroit, c’est toi qui a signé les accords engageant les forces vives et les partis aux élections de 2010 avec le General Konaté,  et sans l’accord préalable des autres responsables politiques.

7-   C’est toi qui a introduit au sein de l’UFDG le clanisme et cette histoire de Pita vs Labé. Toute personne qui ne soutient pas ton impulse, est un adepte de CDD. Ainsi tu as créé le clan Bah Oury et le clan Cellou. Alors qu’en réalité, CDD est seulement plus convaincant que toi et plus apprécié pour sa patience, ouverture d’esprit et connaissance de l’administration publique.

8- Tu viens de prouver ta méconnaissance des institutions en assumant que ton simple rapprochement avec le Président Alpha Condé, te donnait un ‘’super power ‘’ pour demander la levée de l’immunité d’un député de la république ! Détrompe-toi Mr, tu n’es qu’une simple marionnette d’Alpha Condé pour déstabiliser CDD et l’UFDG. Au finish tu ne seras qu’un simple bout de papier à usage privé et jeté dans les oubliettes de l’histoire des perdants politiques guinéens.

VIVE LES ABSURDES POLITIQUES !

Safa Tounkara
Membre du Bureau Exécutif  UFDG

En guise de Rappel :

De la LOI N°91/15/CTRN
LOI ORGANIQUE PORTANT REGLEMENT INTERIEUR DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

CHAPITRE X — IMMUNITE
ARTICLE 48 — Aucun membre de l’Assemblée Nationale ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou des votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions de député.
Aucun député ne peut pendant la durée des sessions être poursuivi ou arrêté en matière pénale, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Nationale, sauf le cas de flagrant délit, ou de crime flagrant. Aucun député ne peut hors session, être arrêté ou détenu qu’avec l’autorisation du bureau de l’Assemblée Nationale, sauf le cas de flagrant délit, de poursuites autorisées par l’Assemblée ou de condamnation définitive.
La détention préventive ou la poursuite d’un député est suspendue si l’Assemblée le requiert.
ARTICLE 49 — Il est constitué, pour chaque demande de levée de l’immunité parlementaire d’un député ou pour chaque demande de suspension de poursuites déjà engagées, une Commission ad hoc de cinq (5) membres nommés selon la procédure prévue à l’article 25 du présent règlement.
La Commission doit entendre le député intéressé, lequel peut se faire représenter par un de ses collègues.
Dans les débats ouverts par l’Assemblée, en séance publique, sur les questions d’immunité parlementaire, peuvent seuls prendre la parole, le rapporteur de la Commission, le Gouvernement, le député intéressé ou son représentant, un orateur pour et un orateur contre.