Nulle part au monde, des élections préfabriquées n’ont mené à une quelconque alternance démocratique, mais plutôt à une normalisation autoritaire de la société. C’est connu, tout pouvoir qui n’émane pas de la souveraineté populaire, librement exprimée par des élections libres équitables et transparentes est ILLEGITIME et ne peut engendrer que la dictature et le pillage. C’est le cas en Guinée depuis quelques toujours.
La fraude électorale bien intégrée dans les mœurs de la Guinée est au rendez-vous de toutes ses élections. Le suffrage universel est toujours faussé, perverti et détourné.
En bon passéiste et excellent disciple de Machiavel, Monsieur Alpha Condé croit qu’on est toujours dans cette Guinée où on n’organise pas des élections pour les perdre. Et pour cause, en 2010, il a été coopté par Le Général félon Sékouba Konaté. En 2013, il s’est taillé une Assemblée Nationale sur mesure. En 2015, il a réussi son coup KO. Qui est fou se dit-il, pourquoi rendre ce pouvoir offert sur un plateau d’or par des fils du pays ? Objectivement M. Alpha Condé n’a aucune raison de rendre un pouvoir qu’il a toujours perdu dans les urnes mais qu’on lui a octroyé par des moyens militarisés accompagnés de chèque en dollars ou en euros. Sur ce point, le Général ne peut pas me démentir.
UN POUVOIR MAFIEUX ET CRIMINEL NE PERD JAMAIS SES REPERES
La « Première élection libre et équitable de la Guinée indépendante » a elle aussi donnée naissance à un autre régime paranoïaque dirigé par un autre tyran bouffon dit « leader historique » dont les ressorts politiques ne sont en rien différents de ceux de ses prédécesseurs à savoir : conquérir le pouvoir par tous les moyens, l’exercer sans frein d’aucune sorte et par finir, le confisquer.
- Alpha Condé n’est pas un démocrate, C’EST UN FLUBISTIER. POUR LUI,LA POLITIQUE c’est de la PIRATERIE, le pouvoir en est le butin. Il ne se restitue pas, il ne se partage pas, il se CONFISQUE.
Après avoir successivement interprété une chevauchée macabre sur un tapis de cadavres, pour poser sa valise en carton à sékoutouréyah, suivie du parrain 3 dans une « démocratie sicilienne » et du coup KO pour se constituer son trésor de guerre, M. ALPHA CONDE prépare activement le dernier acte de la tragédie guinéenne : ULTIME COMBAT POUR UN POUVOIR PERPETUEL. Ce n’est pas le film de BRADFORD MAY, mais la fuite en avant d’un fou de pouvoir qui tente vaille que vaille de s’incruster dans une Présidence à vie. Pourtant, Kèlèfa SALL, le Président de la Cour Constitutionnelle l’avait bien mis en garde lors de son investiture après son coup KO : – « Gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes car, si le peuple de Guinée vous a donné et renouvelé sa confiance, il demeure cependant légitimement vigilant… » lui avait-il conseillé. LUCIFER Condé n’en a cure, il veut son troisième mandat quoi qu’il en coûte à la Guinée. MAIS, QU’IL PRENNE GARDE CAR LES SOUSOUS DISENT A JUSTE TITRE D’AILLEURS : « Wouri na khan i Ya sökhöma, ima toma fara ». Traduit littérairement cela veut dire : « le bout de branche qui te crève la vue tu ne la vois jamais arriver ».
LE PREMIER MANDAT POUR NEUTRALISER LA GUINEE.
Ce pouvoir, il le voulait, il l’a eu. Il y tient comme à la prunelle de ses yeux et il est prêt à toutes les ignominies pour le conserver. Depuis sa COOPTATION en 2010, ALPHA CONDE a usé de tous les stratagèmes pour écarter de son chemin tous les gardes fous susceptibles de représenter une quelconque entrave dans la construction de son pouvoir personnel. Il s’est créé un ETAT DE PASSE-DROIT qui a fait le lit d’une VOYOUCRATIE. Il règne d’une main de fer pour lui, le Président doit être l’unique institution détentrice des pouvoirs politique, législatif, judiciaire et médiatique. Ce premier mandat fut surtout celui du racket organisé par la mise sous coupe réglée de l’administration.
LE SECOND QUINQUENAT POUR PARACHEVER SA STRATEGIE DE TERREUR
Mais, les Guinéens ne sont pas des idiots, ils ont compris que le « Premier président démocratiquement élu » n’a ni la volonté, ni la vision nécessaire pour développer la Guinée. Il s’est inscrit dans les errements de ses prédécesseurs, se comportant en roitelet arrogant entouré de courtisans tous plus zélés les uns que les autres, très habiles dans l’art de lui lécher les bottes et prompts à la génuflexion. Pourtant, il croit dur comme fer que notre pays est sa propriété privée qu’il peut gérer à sa guise.
Alpha Condé n’est pas un Président, mais le PARRAIN d’un clan bunkérisé à Sékoutoureyah, un tout petit clan, s’appuyant sur une milice privée hyperamée, dépourvue de tout scrupules, régnant par la terreur, le sang, le mensonge, la prévarication. Tous à l’origine de la corruption qui a fait main basse sur toutes les richesses du pays et toutes les régies financières. Une erreur qui leur sera fatale car les temps ont changé et la Guinée aussi.
L’ARGENT LE NERF DE LA GUERRE. C’est l’âpreté au gain et l’appétence pour le pouvoir absolu qui ont toujours motivé notre supposé Guinéen.
En 7 ans M. Alpha Condé puisqu’il s’agit bien de lui, s’est constitué un trésor de guerre grâce à des circuits financiers parallèles en particulier par le pillage des ressources minières et forestières de notre pays. Sa cagnotte actuelle estimée à près de 4 milliards d’euros vient en grande partie de la SMB (SOCIETE MINIERE DE BOKE) QUI VERSE SUR SON COMPTE PERSONNEL DES ROYALTIES QUI S’ELEVENT A PRES DE 18 MILLIONS DE DOLLARS PAR MOIS. ALORS QUE CETTE MANNE FINANCIERE AURAIT DU ETRE VERSEE AU TRESOR PUBLIC GUINEEN PARCE QUE C’EST UNE RECETTE PUBLIQUE.
- Kassory Fofana et son petit groupe recevraient d’Alpha Condé, près de 5 millions de dollars par mois sur cette cagnotte de 18 millions de dollars.
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- Ses amis de l’internationale socialiste qui occupent des fonctions importantes dans leur pays sont aussi grassement rémunérés sur cette cagnotte pour le soutenir dans son dessein inavoué de troisième mandat. Alors que les Guinéens sont de plus en plus miséreux et croupissent dans une insalubrité devenue endémique.
- Des flagorneurs sont recrutés pour tympaniser les Guinéens de mensonges éhontés. Ils sont légions et rivalisent de zèle pour vendre leur produit périmé. Leur mission est d’assurer un pouvoir à vie à leur mentor, en présentant ses fautes comme des grands succès et ses échecs comme des réussites incomprises. Tous ces thuriféraires sont convaincus que nous sommes encore dans cette Guinée où plus le mensonge est gros, plus il a des chances d’être cru.
- Le sieur Condé sait que l’histoire n’offre pas toujours d’assurance tous risques. Il prend donc les devants avec une philosophie claire et nette : en 2020 si ce n’est moi, le CHAOS. D’ailleurs, OPPOSANT, en apôtre de la violence et de la terreur, il préconisait le recours aux armes lorsque les résultats sortis des urnes sont pervertis. En violation flagrante de la constitution dont l’article 143 stipule que : « Nul ne doit organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir un groupe armé ». Mais peu lui importe. Il demande à son MOMO JO le MILICIEN PREDATEUR MALICK SANKON de recruter des milices privées.
- Des armes sont aussi achetées en catimini pour, très probablement, neutraliser l’Armée Nationale et massacrer les Guinéens. Mais en bon petit futé, il déclare avoir acheté des armes pour l’entrainement de nos militaires qui doivent retrouver leur prestige d’antan. Simple manœuvre de diversion d’un tyran fini, qui veut s’incruster au pouvoir et tente de gruger notre Armée.
- Des élections communales en test grandeur nature pour le tripatouillage constitutionnel à venir. Se sentant fin prêt pour usurper un troisième mandat, M. Alpha Condé tente le coup d’essai avec les élections communales. À sa grande surprise, le coup échoue. Il découvre des Guinéens déterminés à ne plus se laisser voler leurs suffrages comme en 2010, 2013 et 2015. L’homme est pris dans l’engrenage de ses propres turpitudes. Il est aux abois car, il sent son rêve de pouvoir perpétuel s’évanouir. Dans sa fuite en avant, il tente de pousser notre pays vers le gouffre. Il faut l’en empêcher par tous les moyens.
ULTIME COMBAT : L’ARMEE NATIONALE FACE À SON DEVOIR PATRIOTIQUE.
L’Armée Nationale a toujours été dans la ligne de mire de M. Alpha Condé. Dès son installation à Sékoutouréyah, il recrute des mercenaires BURKINABES ET ANGOLAIS POUR EN FAIRE SA GARDE PERSONNELLE.
Au départ, les observateurs ont interprété les divergences qui opposaient Alpha à l’Armée Nationale comme des désaccords classiques entre un président civil, attaché à des réformes démocratiques et une hiérarchie militaire qu’on croyait corrompue. Il n’en était rien. Le conflit latent était bien dû à une corruption mais celle de M. ALPHA CONDE qui venait de s’installer au pouvoir. En bon Machiavel, il réussit à déposséder la caste militaire de son autorité en décapitant tout l’État-major de l’armée dans un pseudo accident d’hélicoptère. Convaincu d’avoir réussi son coup, il s’est créé une milice privée.
Dans les conditions socio-politiques actuelles, je ne vois pas comment l’Armée Nationale peut rester les bras croisés. Pourquoi me dira-t-on ? Parce qu’il y va de leur propre sécurité qui, d’après les informations qui circulent, est sérieusement menacée par les miliciens dont fait état Malick Sankon.
L’unité nationale doit être plus que tout, au cœur de vos préoccupations car un problème lancinant se développe comme un cancer : c’est celui de la paix dans notre pays. L’opinion nationale et internationale reconnait que la situation est sérieuse. Il revient donc aux patriotes civils, mais surtout militaires de mettre fin par tous les moyens à ce régime satanique de misère et de haine qui perpétue la TRAGEDIE DE NOTRE PAYS qu’il prétend être le sien. Lorsqu’un pouvoir sombre dans la tyrannie, une seule voie s’offre aux patriotes en uniforme, celle de rester fidèle à leur patrie et combattre la tyrannie sous toutes ses formes.
Lentement mais sûrement la « STATUE » du grand sauveur s’effrite inexorablement. Il n’en restera bientôt qu’une vaine poussière et le souvenir d’une immense forfaiture ficelée dans une imposture. Le philosophe Pierre-Joseph Proudhon disait à juste titre que : « Si la victoire a été obtenue par fraude ou artifice […] tôt ou tard une victoire de sens contraire vient l’annuler ». À bon entendeur salut !
Dr. Abdoul BALDE (France)