La chasse aux sorcières et les règlements de compte devenus monnaie courante dans l’administration guinéenne, depuis qu’ Alpha Condé est à la tête du pays…
Après plusieurs cas constatés au sein de l’administration publique, le pouvoir guinéen continue à faire de la chasse aux sorcières, afin de pouvoir écarter tous les cadres guinéens supposés être proches du Chef de fil de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo.
C’est à ce titre que trois journalistes de la RTG, présentateurs vedettes du journal télévisé, soupçonnés d’être proches de Cellou Dalein Diallo, ont été sommés verbalement de ne plus présenter le Journal Télévision, par la hiérarchie.
Il s’agit d’Ibrahima Ahmed Barry, Marie Louise Sanoussy et Ciré Dieng. D’autres jugés proches du pouvoir actuel sont désormais les seuls habilités à présenter le journal télévisé de RTG. Comme par hasard, ces trois journalistes sont accusés d’être proches de l’Alliance Cellou Dalein Président. Cette décision a-t-elle été prise au sommet de l’Etat ou bien par la Direction de la RTG ? On l’ignore pour le moment.
Pour maints observateurs, leur mise à l’écart malgré leur talent incontestable, à l’allure d’un règlement de compte. Le procédé fait florès depuis que le vent du « changement » souffle sur la Guinée.
Pour l’heure, aucun grief ne leur été adressé. Selon les informations que nous avons obtenues il y a deux semaines, que l’ordre leur a tout simplement été avisé de ne plus apparaître au petit écran de la Télévision nationale.
Certaines sources braquent un doigt accusateur sur la Présidence de la République.
Au même moment, on apprend de sources concordantes que Mme Oumou Dalein Diallo, la fille de Cellou Dalein Diallo qui travaillait jusque là à Rio Tinto, a été demandé par la compagnie minière d’accepter « une mise à disponibilité », autrement dit, un licenciement dédommagé par le géant minier Rio Tinto.
Une pratique qui n’est pas de nature à favoriser la réconciliation nationale et le progrès, social compte tenu du fait que cette décision n’est qu’un simple règlement de compte orchestré par le pouvoir d’Alpha Condé et son clan, pour faire des représailles après une présidentielle contestée.
En tout état de cause, le pouvoir guinéen devient de plus en plus contesté au sein de la population, compte tenu du retour de la médiocrité et des anciennes pratiques qui nous rappelle du régime dictatorial de Sékou Touré.
Alassane Sylla, guineebox.com