Près de dix jours après l’ouverture des classes, au compte de l’année scolaire 2011-2012, le chef du département de l’enseignement pré- universitaire veut toucher du doigt , les réalités sur le terrain…

Il est arrivé en ce début de semaine à siguiri, eu haute guinée. Dès son arrivée, il s’est entretenu avec l’ensemble des hauts cadres régionaux et préfectoraux de cette région.

A cette occasion, et à l’image des autres préfectures traversées, des félicitations ont été adressées au gouvernement  et particulièrement au ministre de l’enseignement pré-universitaire pour les réformes et la rigueur engagées pour le redressement du secteur éducatif guinéen, fer de lance de tout développement.

En réaction à ce soutien, Docteur Ibrahima Kourouma a dit que le changement amorcé par son département pour qualifier le système sur cette voie, il compte sur l’ensemble des enseignements et des partenaires sociaux de l’éducation pour atteindre les objectifs visés.

Le ministre Docteur Ibrahima Kourouma a travaillé sans désemparé, jusqu’à des heurs tardives avec chacun des Directeurs préfectoraux de l’éducation (DPE) pour s’enquérir de leurs problèmes spécifiques.

A l’issu de ces entretiens individuels, le constat qui se dégage est que toutes les DPE sont confrontées aux mêmes problèmes qui ont pour nous : disfonctionnement au niveau des administrations scolaires, manque d’infrastructures, déficit d’enseignements etc.

Pour le chef du département de l’éducation, ces nombreux problèmes ne sont pas insurmontables si chacun s’impliquait effectivement et surtout si les enseignements aussi respectaient les normes hebdomadaires, à savoir les 18 heures de cours.

Avant de quitter siguiri, le ministre kourouma a inauguré une école de neuf(9) classes dans le district de Fatoya qui porte désormais son nom.
Il est attendu les prochains jours à Dalaba, au cœur du Fouta Djallon