Le livre, vecteur du changement, Sékouba Konaté Installé dans ses nouvelles fonctions, Election legislative, Journée mondiale de lutte contre le paludisme… Sékouba Konaté installé dans ses nouvelles fonctions pouvait-on lire dans Le Populaire N°250 du 03 Mai 2011
Ce que Jean-Ping attend du général guinéen
La menace de Konaté aura été de conséquences heureuses pour lui (Le Populaire n°248 & n°249). Le 25 avril, lundi de pâques, le général d’armée Sékouba Konaté a été investi dans ses fonctions de commandant de la Force africaine en attente (FAA) Poste qui lui a été attribué le 6 décembre 2010.
Le Général Konaté a la responsabilité de la mise en place opérationnelle de la FAA. Le président de la commission de l’Union africaine, le gabonais Jean Ping a rappelé les contours de sa nouvelle mission. ‘’Il lui reviendra, en tant que Haut Représentant d’aider la Commission à donner l’impulsion nécessaire au processus de mise en place de la Force africaine en attente a dit Jean Ping avant de rappeler que ce processus, entamé depuis 2004, a connu des avancées importantes, comme en témoignent la mise en place des éléments de planification au niveau continental et régional, ainsi que celle des brigades régionales’’.
Il a ensuite souligné les « nombreux défis » qui ‘’ restent à surmonter pour que la Force africaine en attente devienne pleinement opérationnelle. Au demeurant, les délais initialement fixés pour la réalisation de cet objectif n’ont pu être respectées.
La dernière réunion des Ministres de la Défense et de la Sécurit, tenue à Addis Abebas, en décembre 2010, est convenue des priorités qui doivent mobiliser l’attention et l’énergie de toutes les parties prenantes dans les années à venir. Dans quelques jours, a Douala, se tiendra, sous les auspices de l’UA et de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de centrale (CEEAC), une réunion consacrée à la finalisation de la Feuille de route N° 3 sur l’opérationnalisation de la Force africaine en attente. Il s’agira de traduire, en actions concrètes, les priorités identifiées par les Ministres de la Défense et de la Sécurité, de déterminer les responsabilités de tous les acteurs concernés et de convenir d’un calendrier d’exécution’’.
L’Union africaine mise donc sur l’expérience du Général Konaté pour faire aboutir le projet. Notamment, ‘’sa connaissance des réalités du terrain et les responsabilités politiques qu’il a assumées dans son pays, dans des conditions on ne peut plus difficiles, seront déterminantes pour l’aboutissement de nos efforts. En particulier, il reviendra au Général Konaté d’aider à la mobilisation, auprès des Etats membres et des Brigades régionales, de la volonté politique requise au plus haut niveau pour franchir l’étape qui reste à parcourir avant que la FAA, ce pilier de l’Architecture continentale de paix et de sécurité, ne devienne pleinement opérationnelle. Il est également attendu du Général Konaté qu’il contribue à l’amélioration de la gestion des opérations de soutien à la paix de l’UA. Certes des progrès importants ont-ils été accomplis sur ce plan. Mais un long chemin reste encore à parcourir pour tirer pleinement les leçons des expériences qui ont été celles de l’UA dans les opérations difficiles qu’elle a conduites ces dernières années.
Enfin, le Général Konaté s’emploiera à renforcer la coopération avec les partenaires internationaux, dont l’appui précieux a rendu possible les avancées enregistrées jusqu’ici. Il s’agira de consolider le partenariat existant et de bâtir de nouvelles passerelles en appui aux efforts de l’Afrique et au service de la paix sur notre continent.’’
Le livre, vecteur du changement titrait La Lance N° 741 du 27 avril 2011
Le 21 avril, avril M. Sany Kaba, le directeur de la maison d’édition ‘’Harmattan Guinée’’ a procédé au lancement de la 3eme edition des 72heures du libre », à la maison de la presse à Coléah
Beaucoup d’écrivains guinéens et étrangers, M. Sany Kaba a rappelé que ‘’la journée mondiale du livré’’, a été décrétée par les Nations Unies, à travers l’Unesco, il y a 16 ans, pour célébrer les écrivains et tout ce qui est lié au livre, notamment la question du droit d’auteur. Il a indiqué que ‘’L’Harmattan Guinée essaie de faire la promotion du livre guinéen, parce que depuis des années, les Guinéens écrivent mais, il n’y a pas de promotion autour de leurs ouvrages. Nous nous sommes dit qu’il est temps maintenant de les rendre célèbres et de faire la promotion de leurs livres pour que le public guinéen les connaisse.
Durant trois jours, il y aura eu des ateliers d’écriture en présence des professionnels qui ont accepté de venir accompagner le projet. De même, des conférences débats, portant sur le thème retenu cette année : Le livre vecteur essentiel du changement’’. Selon Sany Kaba, les auteurs souhaitent se mettre au service de la nation, pour impulser ce changement tant attendu par les Guinéens. Il y aura eu également des expositions de vente de livres scolaires et universitaires, parce que ‘’c’est fondamental pour les jeunes d’avoir des livres et des bibliothèques. Ça fait mal de voir les jeunes dans les quartiers qui ont envie de s’épanouir et de savoir, mais qui ne trouvent pas d’espace pour se cultiver’’ souligne le conférencier. C’est pourquoi, dira-t-il, ‘’l’un des objectifs de ces 72 heures du livre est de permettre aux jeunes de voir des livres exposés et de pousser les établissements scolaires et universitaires à les acheter et à les mettre à la disposition des jeunes élèves et des étudiants’’.
Il est également prévu l’organisation de tables rondes au CCFG (Centre culturel Franco-Guinéen), portant essentiellement sur la politique nationale du livre en Guinée.
Un thème qui sera animé par M. Sow des Editions Gandhal.
Il y aura aussi une conférence sur ‘’la place et le rôle des écrivains guinéens pour le changement, ‘’ Les auteurs qui ont accepté de venir souhaitent s’exprimer et participer à la réflexion pour une Guinée émergente’’, a indique M. Kaba.
La présence de la foire internationale du livre de Dakar, des Maliens et des imprimeurs étrangers fait que les ‘’72 heures du livre’’ constituent le Salon du livre de Conakry.
‘’Nous avons encore du mal à mettre ce Salon à la dimension internationale. Je souhaite que dans les trois ans à venir que cet événement soit reconnu comme Salon international de Guinée’’, soutient M. Kaba.
Pour M. Djibril Kassomba Camara, président du collectif des auteurs à l’Harmattan, auteur de ‘’Les effets pervers du redressement national’’.
‘’La diaspora Guinéenne’’ et ‘’Un regard sur le tourisme’’. ‘’Le livre n’est pas seulement un assemblage de papier, c’est aussi un compagnon qui est un élément essentiel pour la culture’’. Quant à M. Facinet Camara, jeune auteur guinéen résidant en France, il a remercié Harmattan pour les efforts fournis dans l’organisation des ‘’72 heures du livre’’.
M. Sany Kaba a rappelé que l’Harmattan Guinée travaille en partenariat avec l’Harmattan de France, puisque les imprimeries guinéennes ne sont pas de qualité par conséquent les prix sont évalués en euro.
Les auteurs comme André Lewin, premier ambassadeur Français en Guinée et Mme Catherine Lewin ont répondu à l’appel pour donner du tonus à la 3ème édition des ‘’72 heures du livre’’. Rappelons qu’André Lewin vient de publier un livre de huit tomes sur la vie de feu Ahmed Sékou Touré.
Election législative Pourquoi le complot du fichier électoral? met sa grande Une L’Observateur N° 541 du 03 Mai 2011
Le débat actuel qui oppose le Gouvernement à certains partis politiques au sujet du fichier électoral, ne peut laisser indifférent un citoyen Lamda que je suis, épris de paix et de justice. C’est ce qui n’emmène à apporter ce petit éclairage et cette modeste contribution en toute impartialité.
En fait, les uns veulent qu’on reprenne le recensement, tandis que les autres veulent qu’on révise seulement le fichier qui existe déjà en s’appuyant sur les dispositions de la Constitution et du code électoral. L’enjeu est donc de taille.
Si on se réfère à la définition du fichier électoral, selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (NESEE), « Le fichier électoral a pour objet de contrôler l’unité de l’inscription sur une liste électorale communale d’une personne connue pour son état civil. Il vise également à vérifier qu’une personne est en capacité de voter ». Cette définition correspond bien à celle du fichier électoral guinéen.
Dès lors, on comprend bien que le fichier électoral est la pièce maîtresse d’une élection. Il va de soit, qu’on devrait lui apporter toute l’attention particulière pour une élection libre, crédible et transparente.
Si alors je demandais à quiconque ce qu’il recherche dans le fichier électoral, tous me répondraient un fichier propre c’est-à-dire qui représente la réalité sur le terrain. La réalité du terrain veut dire que tous ceux qui ont la capacité de voter y figurent une et une seule fois.
Si ensemble je posais la question de savoir si le fichier actuel répond vraiment aux attentes des électeurs, tous me répondraient non pour deux principales raisons. La première que je dirais objective est liée aux faits naturels tels que les décès et les personnes ayant atteint l’âge de voter.
Si les premiers ont perdu leurs capacités de voter, les deuxièmes par contre ont acquis les leurs. En général, cette raison ne provient pas de préjugés et n’évoque pas d’erreurs ou de fautes humaines. La deuxième raison est par contre subjective ou discutable, car elle tient aux appréhensions des uns et des autres. C’est par exemple quand on avance l’idée que certains électeurs auraient été omis ou alors que certains auraient été recensés plus d’une fois ou encore que d’autres ne devraient pas être recensés à cause de leur nationalité, tout cela à cause des défaillances du système ou de la volonté de certains de truquer les élections.
A la vérité, si nos documents administratifs, notamment les extraits de naissance et cartes d’identité nationale, étaient infalsifiables comme c’est le cas dans les pays développés, ce problème ne se poserait pas. Autant y penser dès maintenant.
Si en plus je posais la troisième question, comment parvenir à un fichier propre, c’est là que les positions seraient divergentes, pour les uns il faudrait reprendre le fichier et pour les autres, il faudrait simplement le réviser.
Pour départager les deux caps, je pose alors la quatrième question très pratique, qu’est-ce qu’on peut faire dans un nouveau recensement qu’on ne peut pas faire dans une révision ? Les uns me diront qu’il faut partir de zéro, tandis que les autres me diront qu’il faut partir de ce qui existe déjà. Je me passe de l’aspect financier, car pour moi, peu importe le coût financier, pourvu que le résultat soit accepté de tous. D’ailleurs, que représente l’argent devant une partie en vie humaine ou du sang versé suite aux troubles consécutifs à des résultats contentés?
Mais en vérité, il semble que derrière ces deux positions, se cache quelque chose qui ne dit pas son vrai nom.
Certains pensent à tort ou à raison que le fichier actuel avantage un tel et désavantage un tel autre parce qu’il ne reflète pas la réalité sur le terrain.
Moi en tant que simple citoyen, je me déterminerais dans la forme et dans le fond, en toute impartialité.
Dans la forme, je m’appuie d’abord et avant tout sur ce que disent nos lois et règlements. Dans ce cas en voici quelques unes :
L’article 132 de la constitution stipule Lie : « La CENI est chargée de l’établissement et de la mise à jour du fichier électoral, de l’organisation, du déroulement et de la supervision des opérations de vote »
L’article 2 du code électoral dispose :
« La Commission Electorale Nationale Indépendante est l’institution chargée de toutes les élections politiques et du référendum en République de Guinée.
Elle est techniquement aidée par les départements ministériels concernés par le processus électoral notamment le Ministère de l’Administration du Territoire »
L’article 19 du même code électoral précise : « Les listes électorales sont permanentes, elles font l’objet de révision annuelle. Les élections sont faites sur la base révisée au cours du trimestre de l’année qui précède celle des élections. A titre transitoire, les élections présidentielles et législatives, depuis l’entrée en vigueur de la constitution, se feront sur la base de listes électorales établies et révisées pendant l’année desdits élections ».
Dès lors, si on se réfère à la loi en vigueur, je dirais qu’il faut réviser la liste électorale et non reprendre le recensement, à moins qu’on me trouve une autre disposition contraire. Si nous ne respectons pas cette disposition, aujourd’hui, qu’est-ce qui pourrait nous protéger demain des dérives du régime défunt ?
Dans le fond, je pense qu’on peut réviser la liste actuelle et aboutir au même résultat qu’en procédant à un nouveau recensement car tout ce qu’on peut faire dans un nouveau recensement, on peut le faire dans une révision pourvu qu’on y mette du professionnalisme et surtout du patriotisme. Le professionnalisme peut aller de la critique de la méthode de recensement en passant par le test statistique de fiabilité de l’instrument informatique jusqu’à la validation des données. Si par exemple l’instrument statistique n’est pas fiable, il faut le prouver. Et dans ce cas on trouve une solution alternative. L’essentiel c’est d’aboutir à un document consensuel et robuste c’est-à-dire qui peut statistiquement donner le même résultat, même si on utilisait une autre méthode. Dans tous les cas on doit rester dans l’esprit de la loi et accepter d’associer tous les acteurs politiques à toutes les étapes de l’assainissement du fichier électoral. De cette demande dépendra en grande mesure, l’acceptation ou le rejet des résultats des futures consultations électorales.
Si nous voulons des résultats acceptables par tous, commençons d’abord par concevoir un fichier électoral neutre. A mon avis, tout pourrait faire l’objet de contestation sauf le fichier électoral. Ce n’est pas un instrument pour se faire élire. C’est la photographie de la population qui a la capacité de voter à l’instant. Il doit s’imposer à tous de par sa neutralité, comme le sont notre drapeau, notre hymne national et notre devise. Quant au combat politique, il devrait être mené plutôt au niveau des programmes, des idées et des hommes qui les soutiennent.
Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme : « Ensemble, nous pouvons agir » titre La Lance N°741 du 27 avril 2011
United Against Malaria et la FIFA, de 2010 à 2014, à aider éradiquer le paludisme, que Areeba est déjà engagé dans les programmes de santé, éducation, culture et environnement. « En Afrique, le paludisme tue plus toute autre maladie. Le paludisme représente environ 40% des dépenses publiques de santé en Afrique. Le paludisme n’est pas une fatalité, il peut être prévenu et combattu », a conclu M. Baldé.
Le 25 avril, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, la société de téléphonie mobile, Areeba a commémoré cette journée en faisant un don de 5000 moustiquaires imprégnées. Le Centre médical communal (CMC) de Matam était le bénéficiaire de ce don fait dans le cadre de la campagne de sensibilisation, d’assainissement, de pulvérisation d’insecticide. Le thème retenue cette année est: « Faire des progrès et avoir un impact » avec le Slogan : « Ensemble, nous pouvons agir ».
Prenant la parole, M. Frigui Camara, représentant le Maire, a remercié Areeba pour le choix porté sur leur commune pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Il a aussi remercié le Gouvernement pour les efforts qu’il ne cesse de mener pour l’effectivité de la lutte contre e paludisme.
La Directrice du CMC de Matam, Dr Salématou Touré, a affirmé que les statistiques démontrent que le paludisme constitue la première cause de consultation dans en Afrique surtout dans les régions tropicales. Elle a aussi exprimé sa gratitude à Areeba Guinée et a exhorté les populations à utiliser les moustiquaires imprégnées car selon elle, Prévenir vaut mieux que guérir : « La prévention du paludisme est l’utilisation des moustiquaires imprégnées et l’assainissement ».
Etait aussi présent à cette cérémonie de remise, M. Amadou Ben Cheick Sidibé, porte-parole de AMC (Aide médicale communautaire). Il a dans son allocution, remercié les donateurs d’avoir associé les acteurs de lutte contre le paludisme à leur action.
Pour finir, le représentant de l’AMC a réitéré l’engagement de sa structure, à accompagner le gouvernement dans la lutte contre le paludisme.
Après ces différentes interventions, ce fût autour de M. Mouctar Baldé, représentant la société Areeba Guinée, de préciser la journée mondiale de lutte contre le paludisme a été commémoré par la société par :
· une campagne de sensibilisation,
Une campagne d’assainissement, de pulvérisation d’insecticide et de distribution de moustiquaires imprégnées. « Etre le choix préféré des populations dans le domaine de la communication veut aussi être le choix préféré des populations à travers des valeurs de citoyenneté et de générosité ». M. Baldé a ajouté qu’Areeba, à travers le groupe MTN, s’est engagé avec
Fatoumata Binta Diallo pour guineebox.com