Le vendredi 15 avril dernier, une conférence de presse a été organisée par le bureau exécutif de l’UFDG dans la salle de réunion de la maison de presse sis à coléah lanséboundji…
Regroupant tout les organes de presse confondus (publique et privés), Elhadj Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG a dénoncé des exactions dont ses militants ont été victime et les conditions dans lesquelles ils ont été arrêtés et traités par les forces de défenses et de sécurités. Il a aussi dénoncé la manière dont les procès se sont déroulés au tribunal de Mafanco et Dixinn.
D’entrée en jeu Elhadj Cellou Dalein a rappelé que le 3avril dernier, jour de son arriver à Conakry, pour une fois encore en Guinée le droit de l’homme vient d’être piétiné. Les militants de l’UFDG brutalisés par des forces de l’ordre. Ainsi, vingt huit (28) personnes ont été blessées dont sept (7) par balle.
Soixante dix (70) arrestations dont Yarie Biriki membre du bureau exécutif de l’UFDG et trois (3) militaires qui lui avaient été affectés pour assurer sa sécurité depuis les élections présidentielles et qui n’ont toujours pas été rappelés selon M. Diallo.
Elhadj Cellou Dalein se dit choquer d’être accueilli chez lui dans son propre pays par des balles et des cailloux dit-il.
« Partout où je suis passé, j’ai été bien accueilli sauf dans mon propre pays où j’ai œuvré pour la restauration de la paix ».
« Le bureau exécutif de mon parti avait adressé des correspondances aux trois (3) maires des communes où mon cortège devait passer, ceux-ci n’ont pas trouvé d’objection. Le gouverneur de la ville de Conakry a fait un communiqué pour interdire la manifestation ».
« Mes gardes rapprochés ont été brutalisés, arrêtés et torturés, dire que je suis entrain de former des mercenaires ».
S’agissant des procès, cela a été organisé dans deux (2) tribunaux de la capitale : Mafanco et Dixinn.
Selon Elhadj Cellou dix sept (17) personnes ont été jugées à Mafanco dont dix (10) ont été condamnées à un an de sursis et un (1) million de franc d’amende.
A Dixinn, où les gardes civiles d’Elhadj Cellou ont été jugées, deux (2) ont été relaxés et les sept (7) sont condamnés à un (1) an de prison ferme chacun. Toujours à Dixinn, dix sept (17) autres ont été condamnés par sursis et dix sept (17) relaxés.
Le président de l’UFDG a déclaré qu’ils ne sont pas d’accord à ce que ces militants soient arbitrairement appréhendés à l’Aéroport, maltraités et condamnés.
Il a lancé un appel solennel au brave peuple de Guinée de se donner la main pour restaurer l’Etat de droit dans ce pays. « Sous le règne du feu président Lansana Conté, Alpha Condé a été toujours accueilli par ses militants à Conakry, mais il n’y avait jamais eu de répression sauvage, aucun précédant Président n’avait interdit l’accueil d’un leader en Guinée malgré qu’ils étaient tous militaires sauf le professeur de Droit Alpha Condé, censé de respecter et de faire respecter les Droits de l’homme ».
Enfin le président de l’UFDG a affirmé que les mineurs de 11 à 14 ans sont détenus à la maison centrale sans jugement et le jeudi ces enfants devraient être libérés, mais qu’on lui a demandé de payer une rançon de un (1) million de franc pour chaque mineur, chose qu’il a catégoriquement refusée, malgré sa peine pour ces mineurs et jusqu’à présent qui sont détenus.
En répondant au questionnaire de la presse, par rapport aux dispositions que le bureau exécutif préconise pour libérer les autres détenus, Elhadj Cellou Dalein affirme que ces arrestations sont illégales, qu’ils vont continuer à se battre pour le respect de l’Etat de Droit. Qu’il ne peut pas comprendre qu’à quelques jours de la fin des états généraux de la justice, que le Droit de l’homme soit violé et que les assassins de Zakaria continus à vaguer dans la nature tranquillement, chose qui est une violation flagrante de la loi dira-t-il.
Toujours dans les séries de réponses, M. Dalein a affirmé qu’étant traité de simple citoyen par le gouverneur, et le faite que le droit de citoyen soit violé, il n’est pas exclu que le droit de Dalein soit violé.
A la question d’audit sur l’affaire Air guinée, M. Diallo se sent très heureux d’apprendre que cet audit sera reprit pour faire la lumière sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Comme l’acheteur Elhadj Mamadou Sylla est vivant et que l’ex-ministre des finances Cheick Amadou Camara est là qui a autorisé la privatisation d’Air guinée, tout sera clair. « Elhadj Cellou Dalein n’était qu’un simple technicien et Ministre de Transport ». « Le président Conté avait demandé de vendre la compagnie à un guinéen (Mamadou Sylla) qu’au lieu de donner aux étrangers, je me suis opposé, mais la décision était déjà prise par le Président. Je suis à l’aise pour ce dossier » dira t-il.
Plus loin dira M. Cellou « moi je travail avec mon tempérament, je n’ai pas peur, je me fie au Droit, il n’y a pas un leader dans ce pays qui a eu à souffert que moi. Je veux le pouvoir pour restaurer l’Etat de droit, je me suis mouillé le maillot, je ne recule pas » conclut-il.
Par rapport au droit et à la candidature des condamnés avec sursis, M. Sow l’avocat du parti répond, « ils peuvent se présenter, si autres manigances ne se produisent pas de la part des gouvernants pour leurs empêcher ».
Concernant la reprise des recensements, le bureau exécutif par la voix de son leader, a rejeté catégoriquement cette idée. « Ils veulent manipuler le fichier, c’est avec ce fichier qu’ils ont eut le pouvoir, pourquoi le changer si c’est vraie qu’ils ont réellement remporté les élections présidentielles » dit-il.
Enfin, il a souligné que la somme de vingt sept (27) millions de francs est l’amende qui a été payée pour la libération des militants de l’UFDG, moins la rançon demandée pour les mineurs.
M. Trésor pour guineebox.com