« L’incivisme constitue la principale cause des accidents dans le monde entier selon le continue du rapport publié par l’OMS », dixit le SG du ministère de la Sécurité
L’accident de circulation qui a couté la vie à notre confrère Abdoulaye Bah de Guineenews relance le débat de la problématique de la sécurité routière en Guinée. Invité dans la grande édition d’information de Espace Fm le lundi dernier, le chef de cabinet du ministère de la Sécurité a situé les origines de ces accidents. Selon Nouhan Traoré, de nouvelles actions seront prises pour diminuer le taux d’accident de circulation dans le pays.
A en croire le chef de cabinet du ministère de la Sécurité, la problématique de la sécurité routière interpelle trois séries de facteurs. « D’abord le facteur lié à l’état des routes qui participe selon l’OMS à 5% des accidents de la circulation. Il y a les facteurs liés à la conduite humaine qui participent à 80% des accidents de circulations et aussi le facteur lié à l’état des véhicules qui participent à 5% également. Ça veut dire aujourd’hui il faut d’abord qu’on mette l’accent sur l’éducation citoyenne parce que l’incivisme constitue la principale cause des accidents dans le monde entier selon le continue du rapport publié par l’OMS » indique Nouhan Traoré.
Sur ce, il accuse certains parents de famille. « La problématique de l’indiscipline implique aussi beaucoup d’acteurs. Il y a les parents qui ont à tout bout de champs démissionner de leur responsabilité en ce qui concerne l’encadrement des enfants, qui, aujourd’hui sortent impunément et se livre à la consommation des boissons et conduisent à l’état d’ivresse », regrette le chef de cabinet du ministère de la Sécurité.
Parlant de l’accident qui a couté la vie à notre confrère, le dimanche 17 juin dernier à Matoto dans les environs de 4 heures du matin, Nouhan Traoré souligne que des sanctions seront requises. « La police routière travaille inlassablement dans le cadre des sanctions » a-t-il promis.
Avec l’arrivée du nouveau gouvernement des actions « d’envergures sont entamés » dans le cadre de la régulation routière selon Nouhan Traoré. Parmi elles, « il y a l’adoption du nouveau code de la route. Depuis un certain temps notre pays n’était pas doté du code de la route. Ça veut dire aujourd’hui, la police pour verbaliser un citoyen doit se fonder sur les principes de légalités. Le projet du code de la route est déjà parachevé. Il a été adopté par la commission en charge de son examen à l’Assemblée nationale et les jours à venir ça va passer » indique le chef de cabinet du ministère de la Sécurité.
Sadjo Diallo pour guineebox