Le weekend passé, le leader du parti UFR, Sidya Touré, a exposé son ignorance politique et son manque de logique au monde entier en revendication une place de l’opposition à la Ceni…
Pour avoir un poste dans la Ceni, Sidya Touré ne s’est pas gêné de déclarer que l’UFR est un parti de l’opposition alors qu’après la présidentielle du 11 octobre 2015, il avait publiquement déclaré s’être aligné derrière le président Alpha Condé pour le second mandat de ce dernier. En conséquence, l’UFR a intégré le gouvernement à travers son porte-parole Mohamed Tall devenu Ministre et Sidya Touré lui-même a été nommé Haut Représentant du président de la République.
Comment donc ce type peut-il encore se déclarer opposant au pouvoir en place qu’il représente tant au gouvernement qu’à la Présidence de la République ? C’est à la fois une preuve d’ignorance politique, de manque de sérieux et de considération pour le peuple de Guinée et un manque de sincérité et de loyauté envers son allié et mentor Alpha Condé et son gouvernement.
Sur la question, le respectable juriste guinéen sur le terrain, Mohamed Camara, se prononce (publication faite par newsdeguinee.com):
« Dans la vie, chaque personne est auteur de son propre choix » dit Mohamed Camara
Depuis le début de la mise en place des démembrements de la CENI, des querelles ont éclaté entre les membres des partis UFR et UFDG dans plusieurs circonscriptions électorales. Le parti UFR réclame des places parmi celles attribuées à l’opposition. Gnète crie l’opposition, on ne peut pas être de la mouvance et siéger au sein de l’opposition. Mohamed Camara a dit ce que dit la loi dans ces circonstances.
« Dès lors qu’on a franchi le Rubicon pour quitter l’opposition quelque soit la frange donnée pour venir au niveau de la mouvance, automatiquement on perd le statut d’un parti politique de l’opposition. L’article 3 de la constitution précise la qualité d’un parti politique de l’opposition et fait un renvoi à une loi adoptée en décembre dotant notre opposition d’un statut. Mais l’opposition Républicaine ne peut pas doter l’opposition d’un statut pour dire bon, c’est nous l’opposition Non!
Il n y a pas non plus de classe intermédiaire pour dire voilà l’opposition centriste. Non! Il n y a pas cela au niveau des textes de loi.
Sur le cas UFR
Dès lors que l’UFR a franchi le pas pour aller vers la mouvance, la conclusion est à tirer que l’UFR a franchi le pas vers la mouvance. Aussi longtemps que l’UFR va demeurer dans cette posture, elle ne peut pas revendiquer le statut d’un parti politique de l’opposition. Il faut qu’elle soit très conséquente. Dans la vie, chaque personne est auteur de son propre choix » tranche Mohamed Camara, juriste et professeur de droit à l’universit.
Source: newsdeguinee.com