« Les hommes ne veulent pas que les femmes évoluent dans le mouvement syndical » par Mme Oliano Marie Ivonne Koumbassa première secrétaire générale adjointe de la FESABAG 

Le 1er mai 1886 dans la ville Américaine de Chicago, des travailleurs ont protesté contre toutes formes d’agrégation, d’exploitation et de prévention des droits fondamentaux dont les travailleurs sont victimes. Dès lors cette date, est célébrée chaque année dans le monde.

Cette année, C’est sous le thème  »Dialogue sociale au service du travail décent » que la République de Guinée a commémoré la journée internationale du travail le Mardi 1er mai 2018 sur l’esplanade du palais du peuple. Cette cérémonie a connu la présence des différents bureaux syndicaux privés et publics et des autorités administratives du Pays notamment M. Albert Damantang Camara porte-parole du gouvernement et le ministre de la fonction Publique. Cette cérémonie a aussi connu la présence du premier ministre Mamady Youla.

Cette rencontre a été pour les travailleuses et travailleurs une journée de joie, c’est le cas de Mme Oliano Marie Ivonne Koumbassa première secrétaire générale adjointe de la FESABAG et employée à la banque Maroco-Guinéenne. ‹‹ Je suis très ravie de voir les travailleurs célébrer cette fête dans la joie, dans l’harmonie, quand on dit fête des travailleurs ce n’est pas seulement ceux qui sont dans les bureaux, mais aussi ceux qui sont sur le terrain ›› se réjouie-t-elle.

Même si la joie est intense à cette fête, Mme Ivonne n’a pas manqué de dénoncer quelques mauvaises pratiques auxquelles sont exposées la couche féminine. ‹‹ les hommes ne veulent pas que les femmes évoluent dans le mouvement syndical, au niveau des responsabilités les femmes sont minoritaires, il faut que les femmes se lèvent, le pouvoir s’arrache, la responsabilité s’arrache, donc c’est le défi que nous avons ›› ajoute-t-elle.

Il faut préciser que durant cette journée, Le syndicat libre des enseignants de Guinée SLECG piloté par le camarade Aboubacar Soumah n’a pas été accueilli à la loge officielle. Devant tout le monde, le premier ministre n’a pas accepté de serrer la main du meneur de la grève des enseignants qui a secoué le pays.

Lamarana Bah pour guineebox.com