La haine, la rageur de vengeance contre les Peulhs, l’incompétence et l’immoralité appartiennent au patrimoine génétique Du « Prof-Âne » Alpha Condé qui souffre d’une insuffisance mentale…
Voilà que le Ministre Guinéen de la Justice est évacué d’urgence à Dakar pour des soins de santé, suite à un accident de circulation. Lui comme tant d’autres privilégiés du gouvernement sont évacués dans des hôpitaux modernes à l’étranger pour bénéficier des soins qualifiés et éviter ainsi les hôpitaux mouroirs de la Guinée de Sékou Touré et d’Alpha Condé.
Alors que les Guinéens meurent comme des mouches pulvérisés aux insecticides dans des Hôpitaux délabrés de Conakry et à l’intérieur du pays, Alpha Condé tout comme ses prédécesseurs (Sékou Touré, Lansana Conté, Dadis et Sékouba Konaté ) préfère dépenser l’argent du trésor public pour des voyages inutiles alors que, les priorités sont ailleurs : sauver la vie des Guinéens malades, qui n’ont les moyens de voyager à Dakar, à Rabat ou ailleurs en Europe ou en Amérique, pour des soins qui pourraient être administrés en Guinée si les régimes précédents et actuel avaient comme priorité la préservation de valeur humaine et la sainteté de la vie.
Le personnel médical étant de loin sous-payé, le rançonnement des patients et de leurs familles est devenu une institution dans les hôpitaux et les cliniques privés.
Cette pratique honteuse de faire payer les malades pour des frais en principe supportés par le service public est devenue monnaie courante, et a conduit aboutit à une institutionnalisation de la corruption dans les milieux hospitaliers.
L’incompétence et la mauvaise gouvernance ont conduit au délabrement des infrastructures sanitaires, les hôpitaux publics manquent de ressources, le matériel est souvent manquant, désuet ou défectueux.
Faut-il le rappeler pourtant que s’engager dans la politique et diriger une nation, c’est d’abord et avant tout savoir gérer l’argent public pour que la population accède aux services publics, y compris les soins sanitaires de qualité.
Il ne s’agit point de profiter de l’argent public pour se faire voir, et combler ainsi beaucoup plus le besoin de paraître de son ego que les besoins vitaux de la population qui meurent dans la misère avec un record africain voir mondial de taux de mortalité maternelle et infantile : C’est cela la réalité en Guinée.
[« Aidez moi et donnez-moi du temps, je vais résoudre l’équation peule en Guinée ! », dixit Alpha Condé. Moi Alpha Condé, je prépare une guerre de nettoyage ethnique contre les Peulhs, puis contre les Soussous et les Forestiers. Alpha Condé, cet homme a-t-il une conscience ?] Hélas, là est la malédiction quand un vieillard mentalement sénile se retrouve au sommet de l’État : ni son expérience professionnelle (il n’en a pas), ni son parcours académique (introuvable), et encore moins le niveau de sagesse qu’est censé donné l’âge, ne l’ont préparé à avoir la capacité de diriger une Nation avec responsabilités. Il n’a jamais dirigé ou gérée même une famille, la cellule ou l’unité de mesure de la capacité de l’homme de gérer avec responsabilité.
Comment celui qui n’a jamais géré ou diriger une famille peut-il diriger ou gérer une nation ?
Cela est possible seulement en Guinée de Sékou Toure et Alpha Condé.
Pour les Guinéens les plus défavorisés qui n’ont pas les moyens de filer des billets doux pour le portefeuille du personnel soignant (du médecin aux infirmiers, sages-femmes et autres auxiliaires de santé), les hôpitaux publics du pays sont des mouroirs.
Tant qu’une équipe de politiciens et politiciennes, éclairés, patriotes et réellement désireux d’œuvrer pour l’intérêt supérieur de la Nation arrive un jour au pouvoir, la situation dans les hôpitaux publics continueront à se détériorer chaque jour, tout comme la qualité des soins, et comme les tenants du pouvoir, au moindre malaise ou accidents de circulation, sont évacués en dehors du pays, l’état désastreux, humiliant, dégradant et honteux des hôpitaux du pays, ne les concerne pas. Ils n’y vont pas tout comme leurs familles.
L’augmentation de la corruption et la détérioration de la gouvernance en Guinée depuis l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé sont des réalités politiques indiscutables, sauf pour ceux qui sont animés de mauvaise foi épidermique dès qu’on se permet de critiquer le petit gourou de la secte Mandingue.
Ces zélés, ces griots, et fanatiques ethniques supporteurs qui, à la moindre critique, s’empressent de dédouaner leur idole (Alpha Condé) devant ses échecs éblouissants, juste pour le plaisir d’une rhétorique oiseuse.
C’est cette espèce de mentalité, qui tente systématiquement de cacher la réalité et de détourner l’attention des insuffisances et des incompétences du « PD élu », le fou Alpha Condé en matière de gestion publique.
Alpha Condé a, une fois de plus, raté son rendez-vous avec l’Histoire parce qu’il est un pur concentré de contradictions et de tout ce qui est immoralité. Il a voulu apparaître comme le chantre de la Réconciliation nationale mais il n’a jamais su réunir tous ses compatriotes car il est trop tribaliste pour cela.
Il aurait voulu être qualifié de « PD élu », de démocrate mais il est trop misanthrope pour cela. En réalité, Alpha Condé aspire à se faire un « rais » de la taille d’Adolph Hitler, qui reçoit offrandes, prix et médailles mais il ne les mérite pas malheureusement. Il est exactement comme d’Adolph Hitler avec la grande différence que lui (Alpha Condé) a un QI (Quotient d’Intelligence) de moineau. Il est prêt à tuer des innocents qui ne veulent qu’essayer de vivre un vrai changement, pour assoir et consolider sa dictature sanguinaire.
Mais effectivement, la sagesse chinoise enseigne que « Quand le sage montre la lune, le fou regarde le doigt ».
Le comble est que, plus il avance en âge, plus il (Alpha Condé) devient audacieux et irrespectueux des autres car, il suffit de décortiquer l’âme malade de Alpha Condé, un personnage qui a soif d’honneurs, pour conclure qu’il n’est pas tout seul dans sa tête.
Mardi 24 mars 2009
Rediffusion après mise à jour : Les paroles s’envolent mais les écrits résistent aux intempéries de l’histoire et restent pour le témoignage de cette même histoire.
La pire des choses équivaut à une amnésie béate face aux leçons de l’histoire, ce qui entraîne la répétition d’erreurs déjà commises.
Voilà après 51 ans d’indépendance, les hôpitaux Guinéens qui sont des véritables mouroirs sont incapables d’assurer des soins adéquats au Capitaine Moussa Dadis blessé par balle. Il a fallait l’évacuer au Maroc pour le sauver. Tant pis pour les autres Guinéens qui n’ont pas les moyens de se faire soigner à l’extérieur du pays.
L’ambiance politique en Guinée est plombée de culpabilité collective qui empêche d’affronter la réalité et peut-être la vérité. Après 50 ans d’indépendance, le sang des Guinéens coule toujours.
La liste des Guinéens qui meurent à l’extérieur du pays suite à des évacuations sanitaires s’allonge chaque jour. Voilà qu’El Hadj Moussa Sanguina Camara l’un des anciens ténors du PDG est décédé aussi à l’étranger, en France, loin de ses parents, sa famille et doit être rapatrié dans le cargo d’un avion. Alors que pendant un quart de siècle, le régime de Sékou Touré avait démonisé et insulté l’impérialisme Français.
S’il y avait des installations sanitaires bien équipées, certes la mort est inévitable, mais les Guinéens pourraient avoir des soins adéquats et mourir dignement et confortablement entre les mains et le regard des parents et amis.
Lansana Conté est lui aussi mort dans des conditions inhumaines, de souffrances atroces sans véritable soins de santé digne de son rang. Pourtant, avec les avancées médicales, même si la mort est inévitable, on peut accompagner dans le calme, la dignité le malade: il s’agit rendre confortable le malade jusqu’au dernier souffle. Son corps a failli pourrir par manque de chambre froide pour conserver le corps.
Le reggaeman Elie Kamano et le doyen de la Presse Sportive Pathé Diallo, Moussa Mara, sont les derniers à s’ajouter sur la longue liste de Guinéens qu’il faut faire parcourir des milliers de Kilomètres pour s’assurer le bénéfice de soins sanitaires dignes de nom et qui se termine toujours par la mort hors de sa famille.
Pourtant, le Sénégal a obtenu son indépendance deux ans après la Guinée et est sévèrement moins nanti en ressources de sol et de sous sol.
Pourquoi le gouvernement Guinéen ne veut pas investir pour construire dans le pays des hôpitaux modernes de premier plan où les Guinéens peuvent bénéficier des mêmes qualités de soins que les Sénégalais, les Marocains, pourquoi pas des soins médicaux égaux ou proches à ceux dont jouissent les Français et les Américains ?
Cela n’est pas impossible. Aujourd’hui, les hôpitaux Guinéens sont dans une situation très inquiétante. Il manque tout et tout se vend même l’accès à l’enceinte des hôpitaux. Pour saluer et voir comment va ton parent malade, il faut débrousser 5.000 FG, à Conakry.
Après 50 ans d’indépendance, on continue à évacuer des personnes gravement malades ou victimes de traumatisme grave vers des pays qui en toute logique devraient évacuer leurs compatriotes malades vers la Guinée.
Quel paradoxe !
Cette bizarrerie prouve que les richesses du sol et du sous sol d’un pays ne comptent pas mais plutôt la première et la plus précieuse richesse d’un pays, se sont les hommes et les femmes qui revendiquent ce pays et surtout la qualité de leadership des hommes et des femmes à la tête du pays.
C’est une honte nationale que le Premier Président, Sékou Touré soit évacué au Maroc puis aux USA pour mourir d’une simple crise cardiaque alors qu’il a passé tout sa vie politique à insulter, diaboliser l’impérialisme américain.
Si la Guinée disposait d’un hôpital moderne, une attaque cardiaque (un infarctus du myocarde) n’est pas fatale. Mais il fallu parcourir des milliers de kilomètres et perdre des moments très précieux et critiques pour une intervention cardiaque médicale (anti-coagulation) ou chirurgicale (Angioplastie ou by-pass).
Encore plus de temps perdu inutilement avant d’arriver à Ohio dans l’état de Cleveland, pour en fin rendre l’âme dans le pays qu’il avait démonisé toute sa vie. Si le développement des infrastructures hospitalières était à la hauteur des atouts, des potentialités et des riches du pays, toutes ces personnes que l’on évacue à la catastrophe, pourraient être probablement sauvés par une intervention rapide épargnant ainsi les malades les milliers de kilomètres parcourus pour rien, revenant dans des cercueils. Cela aurait aussi évité des dépenses inutiles à l’État Guinéen et aux familles des évacués.
La même bêtise a continué avec Lansana Conté et sa bande de pilleurs qui à travers le vol, les détournements des biens publics se payent le luxe de se soigner à l’extérieur même pour les soins les plus mineurs alors que les Guinéens pauvres meurent comme des mouches pulvérisées par un insecticide.
Pourquoi il n’y a pas d’hôpitaux modernes avec des centres de trauma performants pour sauver les Guinéens qui meurent comme des mouches suites aux accidents de circulation, les routes guinéennes étant connues sous le nom « de route de la mort » et véhicules (taxi, camions) comme des corbillards ambulants ?
Manque d’autorité et/ou manque de volonté politique de l’État ?
Un égoïsme auto-centré à l’extrême ou juste un dédain pour le bien être du peuple ?
Quel bilan peut-on tirer des cinquante ans d’indépendance de la Guinée ?
Un Echec total. Un échec tellement cuisant qu’aujourd’hui encore, près d’un demi siècle après la célèbre phrase « Nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’a opulence dans l’esclavage », les Guinéens n’ont ni liberté, ni opulence mais pris en tenaille entre la pauvreté et l’esclavage.
Ce bilan catastrophique des cinquante années d’indépendance est imputable en grande partie à la génération de nos aînés qui ont fait de la grande corruption, qui est un véritable obstacle à la bonne gouvernance, et donc au développement, leur doctrine avec la complicité passive de la population guinéenne elle-même qui s’est toujours laissée manier et instrumentaliser par la classe au pouvoir et en tombant dans un fanatisme aveugle et applaudissant des dirigeants corrompus et des discours vides de sens et de réalités.
Combien de Guinéens ont été évacués en dehors du pays pour des soins d’urgence et autres ?
La Guinée est devenue la République des « évacuations sanitaires ». Etre évacué pour des soins médicaux à l’extérieur du pays est une fierté des dirigeants du pays.
La liste est longue et est loin de prendre fin compte tenu de la dégradation des infrastructures hospitalières et sanitaires du pays.
Depuis la fin du plan triennal, aucun hôpital moderne et digne de la technologie et des avancées médicales du 21eme siècle, n’a été construit en Guinée.
L’hôpital d’Ignace Deen date de l’époque coloniale et l’hôpital Donka, aujourd’hui en délabrement total, date des années 60 alors la population de Conakry a augmenté de façon exponentielle. À moins d’un million en 1950, Conakry est devenue une mégapole en désarroi avec une population de plus de 2 millions selon les statistiques.
Il faut une nouvelle politique sanitaire et de santé publique pour la Guinée mais cela demande un leadership nouveau qui value la vie humaine et prend le citoyen Guinéen comme la première richesse du pays et son centre de développement.
Un nouveau et réel leadership créera un véritable système médical et de santé ayant pour but la création et réhabilitation des infrastructures de santé publique existantes, avec des équipements dignes de la technologie du 21eme siècle. Cela limitera ainsi les déplacements des patients pour des soins en dehors du pays.
Je me rappelle de l’accident tragique qui avait coûté la vie à l’homme d’affaire Baldé Zaïre, suite à une collusion de sa voiture avec le train à Madina. Il est décédé par manque de soins d’urgence appropriés, pour cause de « non-assistance de personne en danger », mort causée par la faillite des hôpitaux de Conakry qui manquent d’unités médicales de réanimation, suite à l’abandon et à la démission de l’État face à ses obligations qui consistent à créer les conditions nécessaires pour que chaque citoyen puisse bénéficier des meilleurs soins de santé. Il fut évacué mais sera décédé à Dakar parce que de précieuses et critiques heures ont été perdues ici à Conakry.
Tout comme Baldé Zaïre, Sékou Touré rendra aussi l’âme dans le pays de l’Oncle Sam alors qu’il a passé plus de 20 ans à crucifier l’impérialisme Américain. Une autre honte nationale.
Lansana Conté a continué les mêmes imbécillités. Il a utilisé le trésor public pour aller se soigner en Europe au lieu d’investir pour construire des hôpitaux modernes pour servir tous les Guinéens. C’est l’égoïsme à l’extrême.
Faire bénéficier des avancées médicales à sa famille, ses amis et ses clans, alors que les Guinéens meurent par manque de quinine, d’antibiotiques, d’antiseptiques et autres logistiques sanitaires, relève de la pure inhumanité, de l’absence de conscience humaine et de rejet de sainteté de la vie, don de Dieu.
J’espère que Lansana Conté, sa famille et autres faucons du pouvoir se sont rendu compte que l’argent quelque soit l’immensité de la fortune, le pouvoir quelque soit son arrogance, les villas et voitures quelque soit la grandeur du parque automobiles n’ont pas aidé à sauver Lansana Conté. Son heure était venue et il s’en est allé, comme tous ces Guinéens lambda qui n’ont pas accès aux soins de santé les plus élémentaires et qui meurent dans le silence.
On débloque des sommes colossales pour organiser des élections bidon et truquées alors que les femmes meurent de dystocies d’accouchements, d’hémorragie et autres complications obstétricales minimes « preventables » que l’on pouvait portant prévenir avec des investissements adéquats. La mortalité néonatale, périnatale et maternelle continue d’accroître sans cesse sans aucun espoir de ralenti.
C’est une belle manière de se foutre ou de se moquer du peuple de Guinée qui a soif et qui a faim de changement positif. On institue un terrorisme politique d’État pour intimider un peuple déjà meurtrie par la souffrance : C’est inhumain.
Quelles sont les priorités en Guinée ?
Aujourd’hui, Moussa Dadis Camara, le chef de la junte militaire s’est entouré de toute sorte de conseillés mais jamais de conseillés à l’Éducation ou à la santé, deux domaines clés dans le développement d’une nation.
Où sont les priorités pour la junte militaire ?
Certainement pas la vie, la santé et l’Éducation des guinéens.
Un proverbe dit que : « quand tu indexes quelqu’un, seulement deux doigts pointent vers l’indexé alors que les trois autres doigts te font face ». Il faut arrêter de bander le genou alors que la blessure se trouve à la tête.
Seule la prise de conscience des Guinéens peut sortir notre le pays du gouffre dans lequel il est plongé et cela sur tous les plans. Il faut cesser de vivre dans les illusions et les fantaisies que la junte militaire est la Messie qui créera le paradis terrestre en Guinée.
C’est aux Guinéens et Guinéennes de les forcer à créer les conditions pour le bien-être populaire et c’est au peuple de Guinée d’être l’artisan de son bonheur. En 50 ans, les Guinéens ont été des témoins oculaires de violences sous toutes ses formes, de ségrégation ethnique qui a catégorisé les citoyens selon leur « Guinée- ité ».
Désormais le tribalisme apparaît, comme institué et légalisé dans les institutions et administrations du pays, matérialisant ainsi cette vaste entreprise de conception « tribalisante » du pouvoir et de démolition économique de la Guinée.
Le désarroi est total et palpable. Depuis plus de 40 ans, les richesses du pays sont pillées et leurs recettes du pays sont amassées dans des banques en dehors du pays (Sénégal, Maroc, Europe, Amérique, Asie, etc.…), alors que le vécu quotidien des Guinéens, ne cesse de se dégrader. Jamais, un peuple sur cette planète avec autant de richesses, n’est resté autant misérable, dépendant et mendiant.
En Guinée, la politique est considérée comme un lieu où l’on excelle grâce à la médiocrité, la corruption et l’incompétence, le populisme, le militantisme aveugle, au lieu d’être un métier de lourdes responsabilités qui exigent préparation, qualités intellectuelles, morales, humaines et spirituelles.
L’avenir de la Guinée, ne doit pas ou ne peut pas être entièrement prisonnier des ces gangs de pilleurs criminels, des bandits politiques qui ont mis le pays à plat ventre. Il faut tirer les leçons de ces 50 ans de rétrogression, de décadence et de banqueroute du pays.
Les Guinéens sont-ils intelligents et capables de lire leur histoire et en tirer une leçon?
En 50 ans d’indépendance, les Guinéens gambadent de palliatifs en palliatifs, loin de découvrir un remède adéquat à un mal si profond qui ronge le pays comme le cancer à savoir : la mauvaise gouvernance, la corruption, le détournement des biens et trésors publics, la tribalisation de l’administration, le culte de la médiocrité et de l’incompétence, la glorification des antivaleurs, lesquels continuent à faire sombrer le pays, de plus en plus, dans l’immobilisme, le désordre, la confusion et l’humiliation.
Vouloir s’affranchir aveuglement du passé du pays, peut être la pire des choses : La pire des choses équivaut à une amnésie béate face aux leçons de l’histoire, ce qui entraîne la répétition d’erreurs déjà commises.
Jusqu’à quand les Guinéens notamment ceux qui sont en charge des affaires politiques et administratives du pays vont-ils continuer de refuser de voir le danger qui menace la nation et continuer à « se couver dans leurs arrière-pensées ».
Ne pas reconnaître que la situation a changé et que l’on se trouve dans une situation nouvelle est une faute pour un dirigeant. Mais ne pas reconnaître une situation ancienne, dans laquelle il s’est déjà trouvé à ses dépends, constitue une faute encore plus impardonnable. Ceux qui oublient leur histoire répètent les mêmes erreurs encore, encore et encore.
Les rêves et les aspirations des Guinéens et Guinéennes se sont envolés et se sont transformés en cauchemar sous l’action destructive de propres mais apatrides fils et filles du pays. Malgré tout, il est encore et toujours possible de sauver la Guinée de ce naufrage.
Le peuple de Guinée est à la limite de sa souffrance, aucun peuple au monde ne peut accepter de souffrir jusqu’à l’extrême. C’est aux Guinéens de décider et d’agir. Et c’est le moment.
Il est vrai que durant ces 47 ans d’indépendance, tant de générations ont été sacrifiées par les régimes sanguinaires, répressifs qui se sont succédés en Guinée. Pour sauver la Guinée, il revient à la jeunesse actuelle « génération sacrifiée », la charge de sauver ce pays non seulement pour eux mais surtout pour les générations futures.
L’avènement d’un État de droit dans un futur pas très lointain doit demeurer, contre vents et marrées, le combat de cette jeunesse. Pour ce faire, les jeunes ne doivent pas céder au défaitisme qui a élu domicile dans le psychisme des politiciens et de la vieille garde.
Il faut sauver la Guinée et cela maintenant en prenant cette responsabilité patriotique qui condamne les Guinéens à refuser la résignation, afin d’éviter que la Guinée, ce bateau ivre ne sombre définitivement dans la médiocrité et dans les flots du sang des Guinéens.
La vérité blesse, mais il faut dire les choses telles qu’elles sont. Il faut que les Guinéens aient le courage de se parler la vérité même si cela fait trop mal !
À tous ces Guinéens qui s’excitent avec l’arrivée d’une autre junte militaire au pouvoir en Guinée, il faut redescendre sur terre. À l’image du CMRN, le pouvoir qu’ils ont aujourd’hui leur offre, avec leurs familles, une revanche historique inespérée de sortir du lot des damnés de la terre.
Le gouvernement en Guinée a toujours été et continue aujourd’hui encore d’être une source d’enrichissement illicite d’une ethnie, d’une famille ou d’un homme…
Depuis 51 ans, la Guinée est en panne de leadership incontestée. Le pays est aujourd’hui dans une grave crise politique et économique à cause de ça, parce que les Guinéens n’ont pas eu le courage de s’exprimer librement.
Comme il est de coutume depuis 50 ans, en Guinée, les problèmes politiques en lieu et place d’être discutés à cœur ouvert, dans la civilité et dans le respect de la divergence, pour trouver de solutions, ces problèmes ont toujours étaient balayés sous le tapis, en privilégiant le superficiel et en occultant les questions de fonds…
Quand est ce que les Guinéens apprendront que les problèmes balayés pour être accumulés sous le tapis ne disparaissent pas mais plutôt, finissent toujours par remonter au même moment à la surface au point de mettre la nation en péril ?
Le salut de la Guinée réside – que les Guinéens veuillent ou non – dans une remise en question totale de l’ensemble des institutions du pays (l’Assemblée Nationale, la cour suprême, la cour constitutionnelle, la Primature et la Présidence).
Il appartient à tous les Guinéens de retrousser les manches, pour que chacun s’engage chacun dans son domaine de compétences et avec ses talents propres, à l’œuvre de reconstruction d’une nation guinéenne dont l’âme a besoin d’une seconde « renaissance ».
« Ne pas aimer la Guinée c’est ne pas s’aimer soi même. Ce pays nous a nourrit c’est à nous de lui rendre ce qu’il nous à donné ».
Docteur Mamadou Diallo, MD
Membre Fondateur de l’ANDD et Guinea-Forum
wwww.guinea-forum.org amp; www.guinea-salimafo.org
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Contact: webmaster@guinea-forum.org
Merci pour votre visite. Revenez quand vous voulez! À bientôt.
NB : Docteur Mamadou Diallo est Médecin Généraliste (Physician)
-American Academy of Family Physician Board (AAFP) Certified
-United Stated Medical Licensing Examination (USMLE) Certified
-Educational Commission of Foreign Medical Graduate (ECFMG) certified
-Member of the American Medical Association (AMA)
-Member of American Academy of Family Physicians (AAFP)
-Member of the American Medical Association Political Action Committee (AMPAC)
– American Academy of Family Physicians Board Certified and Diplomate of American Academy of Family Physicians.
– Member of Medical Societies of the Counties of Broome, Delaware, Otsego and Tompkins.
Dr. Mamadou Diallo has completed a three years Family Practice Residency Program (Médecine Générale) at Lutheran Medical Center and Maimonides Medical Center (Pediatric Emergency and Psychiatry), Brooklyn in New York, USA
Presently, Dr. Diallo is working as a Family Practice Physician (Médecin Généraliste) at the Indian Health Service (IHS) in Idaho, USA
Dr Diallo is laureate of many awards in Medical Research Projects in New York.
(Dr Diallo est récipiendaire (lauréat) de plusieurs prix en Recherche Biomédicale à New York, USA)
NB : Maimonides Medical Center a été classé en l’an 2000, parmi les 200 meilleurs centres hospitaliers sur toute l’étendue du territoire des Etats-Unis d’Amérique. Maimonides Medical Center a été le centre de la première transplantation cardiaque (greffe de cœur) réussie aux USA.