Le scénario politico-criminel de Bah Oury continu son déroulé au TPI (Temple des Privilèges Injustes) de Dixinn où le Western de Kigna persiste à servir d’apparat de distraction du peuple à Mr Alpha Condé.
Malheureusement, les temps passent, se succèdent et se ressemblent. Les hommes aussi. C’est ainsi que le show de Bah Oury devant le juge Manga Douba me rappelle la démonstration spectaculaire de Mathias Léno devant Doura Cherif, il y a quelques années.
La même loquacité, la même passion à narrer le crime, le même désir de paraître acteur principal du feuilleton criminel, le même mépris pour la dignité et la vie humaine. A la seule différence que pour Mathias Léno c’était de l’égarement et que pour Bah Oury, la conspiration et l’envie acharnée de nuire sautent aux yeux.
Le Western de Kigna, en citant et en exigeant, contre toute attente, la comparution d’Hadja Halimatou Dalein Diallo, Mr Bano Sow et l’honorable Ousmane Gaoual Diallo à la barre, s’est vu tout de suite, dans un premier temps, emboîter le pas par le juge Manga Douba.
En violation des articles 390 et 417 du code de procédure pénale, des convocations ont été émises. Ces trois personnes, absentes sur le lieu du drame et d’autres dans l’entourage de Cellou Dalein Diallo étaient sensées se rajouter à la liste des victimes de l’impulsion sadique de Bah Oury.
Le coordinateur adjoint de la cellule de l’UFDG, Mr Alpha Boubacar Bah, devait tout simplement, dans l’allégorique échafaudage de Bah Oury, rejoindre son patron Souley Thian’guel dans la liste de ceux qu’il faut à tout prix éliminer pour fragiliser Cellou Dalein Diallo.
Le journaliste Amadou Diouldé Diallo dont la tête intéresse Alpha Condé et l’aile dure de son clan, était supposé la fermée pour toujours. Le plus lamentable dans tout cela était que Maître Alsény Assiata Diallo, jusque-là avocat de la défense, devait tronquer son caban contre celui de Témoin.
C’est en Guinée et seulement en Guinée que la justice peut s’offrir en spectacle de la sorte. Que les gouvernants peuvent se rabaisser aussi bas. Que les injustement accusés peuvent tolérer une telle ignominie et que les citoyens peuvent rester spectateurs inefficaces et impuissants face à des actes aussi inhumains…
Il a fallu sans doute que la menace de récusation plane comme une épée de Damoclès sur la tête du juge Manga Douba pour qu’il se rende compte que son Show commençait à déborder et que son train judiciaire piloté par Bah Oury sur les commandes d’Alpha Condé était entrain de chavirer.
Ainsi, à défaut de pouvoir faire comparaître les uns et les autres en suivant le Western de Kigna dans son échafaudage haineux, le « podium » du Temple lui est cédé pour continuer à pérorer sa litanie paranoïaque.
« Le 3 février je suis allé chez le doyen Saikou Yaya Barry qui était entouré de certains de ses conseillers. Il m’a dit Bah Oury va au siège le 5 février pour saluer le bureau exécutif, ne soit pas accompagné par de nombreuses personnes. Le 04 Cellou et son clan se sont réunis pour prendre une décision m’excluant en catimini. J’ai appris la nouvelle par voie de presse. Le même jour je suis reparti à 20h voir le doyen Saikou Yaya Barry pour lui demander des conseils face au nouveau contexte. Il a réitéré la même chose. Il m’a dit va au siège comme je te l’ai demandé. Va saluer les membres du bureau exécutif »
En plus du doyen qu’il dit avoir suivi les conseils même s’il affirme ne pas reconnaître la structure, le Western de Kigna cite un groupe d’artistes partis le voir à domicile.
Connaissant la promptitude du Temple des Préférences Injustes de Dixinn, l’on peut s’interroger sur une probable comparution du doyen de la coordination Haali Poular dans le feuilleton politico-criminel de Bah Oury communément et injustement appelé ‘’Procès de l’assassinat de Mohamed Koula’’. Sans pour autant exclure une séquence de valse de quelques artistes pour enjoliver ce bouleversant spectacle dont l’épilogue n’est pas pour bientôt et réserve plein de stupéfactions…
Alpha Issagha Diallo