Il faut être fou pour ne pas s’inquiéter de ce qui se passe en Guinée sous le pouvoir fou, incompétent et tribaliste d’Alpha Condé

La Guinée d’aujourd’hui nous rappelle l’histoire du bateau Titanic. Alors que le danger était bien perceptible et le bateau Titanic commençait à prendre de l’eau, fort était de constater qu’il y avait encore un groupe d’individus embarqués à bord du Titanic, qui continuaient à jouer de la musique et à danser comme si de rien n’était…

Depuis, à l’accession de la Guinée à l’Indépendance, le 2 octobre 1958 jusqu’à ce jour, la Guinée n’a jamais été ni libre, ni vraiment indépendante,  ni démocratique.

Le peuple de Guinée  ne s’est jamais choisi librement et consciemment un président de la république ou d’autres représentants des structures politiques à tous les niveaux national, régional ou local.

Sous le régime sanguinaire de Sékou Touré,  jusqu’aujourd’hui, la Guinée a  passé 53 ans de fantasme des slogans et déclarations magiques tels : « l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut » «  Retroussons  les manches pour une autosuffisance alimentaire », «  FAPA et BMP », « le plan quinquennal, suite au plan triennal », « tout doit changer, tout va changer », « rien ne sera comme avant avec le CMRN Et CNDD»,  « Faire de la Guinée un pays émergent » de la pauvreté à la misère pour  Alpha Condé, « la liberté dans pauvreté », les Guinéens étant plus pauvres sans la liberté promise », etc.

La situation de la Guinée et  surtout du peuple guinéen, est devenue de plus en plus misérable. Alors qu’à  chaque rarissime changement de régime, les Guinéens ont applaudit et soutenue bêtement les nouvel les autorités espérant être libérés non seulement du PDG-RDA de Sékou Touré avec son lot de malheurs, de pleures de sang, de morts et désolation, du Contéisme avec « l’État sans l’État », le « Dadis-Show » qui incarnait la folie et la toxicomanie et récemment la «  kermesse électorale » qui a imposé un « Franco-Burkinabé » à la tête du pays, toutes aspirations de bienêtre économique, morale et physique, se sont vite  évaporées en laissant une Guinée en chaos, aux portes de la  guerre ethnique, de la balkanisation, du pillage des ressources,  des massacres et de la misère la plus totale.

À chaque fois qu’il y a un changement de régime en Guinée,  les Guinéens se retrouvent  ébahis face aux mêmes problèmes, et aux mêmes déceptions, et ce pour une raison très simple : Ils ont les mêmes personnes qui hier travaillaient loyalement le régime précédent qui changent de chemises, pour se proclamer être reconvertis et champion de la cause du peuple qui naïvement en croit et le tour est joué.

Pour libérer le peuple de Guinée qui a été abandonné dans le parking (garage) de l’histoire par différents gouvernements qui se sont alternés, pour le réhabiliter dans ses droits de souverain primaire afin qu’il puisse décider sur son propre sort et sur son avenir, le peuple de Guinée doit relire son histoire et tirer les leçons de cette tragédie socio-économique et morale du pays.

Les autorités religieuses (musulmanes et Chrétiennes) qui devraient être l’autorité morale de la société et la conscience du peuple, au lieu de s’investir le devoir de dénoncer, courageusement et avec charité les injustices, la dénonciation des violations passées ou présentes, qu’il s’agisse d’actions isolées ou de situation permanente, donc les autorités religieuse ont toujours étés et continuent de jouer le rôle de facilitateur de la répression contre le peuple de Guinée

Les autorités religieuses (Musulmanes et Chrétiennes) devraient élever la voix pour la défense des droits inaliénables de l’homme Guinéen, créé à l’image de Dieu mais tombé entre les mains des brigands comme Conté, Dadis et Alpha Condé.

L’opposition politique qui devrait constituer le contrepoids du pouvoir et servir de garde-fou en vue de permettre l’application des changements tant voulus, la promotion des valeurs sociales et démocratiques, le bien-être, la sécurité, la justice et l’épanouissement des individus, la garantie de la réalisation des aspirations de la société guinéenne, cette opposition politique s’est retrouvée perdue  dans le positionnement et dans la politique du ventre et du phallus, au lieu de s’investir corps, âme et conscience pour le bien-être, l’épanouissement et l’intérêt du peuple comme priorité.

À ces Politiciens « professionnels » qui trament dans des salons huppés de la France néocoloniale de Sarkozy : Vous perdez votre temps car la France a toujours préféré le vaurien, le fainéant, le paresseux, l’incompétent, le dictateur et le sanguinaire à la tête des pays Africains surtout francophones pour garantir et pérenniser sa mainmise sur les ressources et les potentialités de l’Afrique.

Les bains de sang et les larmes des Africains sont le combustible pour faire fonctionner les turbines économiques de la France, un pays pauvre sans l’Afrique.

Les gouvernements qui se succédés ont tous réussi de façon exponentielle à  réduire  le Guinéen à sa plus simple expression ontologiquement, sociologiquement et même théologiquement, et on fait de lui (Guinéen) une personne sans dignité ni valeur ni fierté de son identité.

La fonction publique devenue tribaliste (l’appartenance ethnique et régionale prime sur le mérite)  est à genoux, l’enseignement paralysé, la sécurité sociale inexistante, la jeunesse hypothéquée.

Au lieu d’être neutre et impartial, le régime de Alpha Condé, un régime de « va-t-en guerre » recrute et nomme les cadres de l’administration en fonction de leurs origines tribales, régionales.

Si les Guinéens ne  veulent pas que la Guinée sombre dans l’intolérance extrême, qui de plus en plus se manifeste dans les relations des uns et des autres, Il faut vite instaurer la vraie réconciliation nationale pour une paix durable  fondée sur la vérité et l’amour, car quand  l’Amour et la Vérité se rencontrent, la paix et la justice s’embrassent.  Il est illusoire d’aspirer à la paix profonde sans la justice, la vérité et l’amour.

Les richesses du pays  se sont transformées  en menace et représentent  un danger plus qu’un avantage et une opportunité de développement de la Guinée devenue coincée entre les crocs d’une « Mafia » française et internationale. Le scenario et le climat politique actuel de Guinée est inquiétant, dangereux et appel a une réflexion très murie pour éviter le pire des pires :

1)- Plutôt qu’une culture de la paix, aujourd’hui en Guinée il existe une culture de la guerre et de la violence qui est en vigueur dans tout le pays avec Alpha Condé qui souffle sur les braises, car toutes  les dispositions sont prises et mises en place par Alpha Condé pour perpétuer les tensions ethniques, étant donné que celles-ci favorisent ses intérêts partisans et la survie de son pouvoir incompétent et tribaliste.

2)- Plutôt qu’une culture de la vérité, c’est une culture du mensonge qui se cache sous les promesses fallacieuses des hommes politiques du gouvernement et de certains pays qualifiés de « vrais amis » de la dictature de Alpha Condé mais de « Faux –Amis » du peuple de Guinee.uns et des autres, nationaux comme expatriés. Le peuple n’est plus dupe.

3)- Plutôt qu’une culture de la justice, c’est une culture de l’injustice et de la corruption qui fait ses beaux jours en Guinée.  Ceux qui profitent de l’injustice d’un système sont peu enclins à dénoncer son caractère inique. Il faut se battre pour que s’instaure une véritable justice sociale en Guinée.

4)- Plutôt qu’une culture de l’amour, Alpha Condé  a instauré une culture de la haine et de la division.

Ne dit-on pas que l’on divise pour régner?

5)- Plutôt qu’une culture de la vie, Alpha Condé  a instauré une culture de la mort et de la dégradation humaine qui se développe. Si l’on n’y prend garde, la mort sera banalisée en Guinée.

Nous invitons tous (tes) à un sursaut national, si nous ne voulons pas que le pays sombre dans l’intolérance extrême, qui de plus en plus se manifeste dans les relations des uns et des autres.

Les Forces « d’insécurité » (les forces armées devenues un armée tribale, la police et les autres services de sécurité) ne travaillent plus pour l’intérêt de la nation et mais plutôt travaillent pour la protection des certaines personnes et de leurs  biens. Elles sont au service d’une ethnie pour brimer, violenter, massacrer et intimider certaines ethnies notamment l’ethnie Peulhe.

Il n’est un secret pour personne que la violence et le musèlement des libertés en Guinée ont  pris des proportions inquiétantes depuis l’intronisation d’Alpha Condé, et ce n’est pas le pouvoir en place qui le contredira !

La Guinée  est un baril de poudre à canon. Elle n’a besoin que d’une étincelle que porte les mains d’Alpha Condé …

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs.

La situation sociale du Guinéen  ne fait que se détériorer à cause de  l’intolérance politique et de la politisation des services publics de l’État et des forces « d’Insécurités ».

Mais que veulent ces races de vipères  (Alpha Condé et ses sbires) qui n’ont que pour ambition le pogrom (la misère) pour  leurs frères et concitoyens. À toi  Alpha Condé  et à tes griots de table au tour du « gâteau » ou de la « carcasse » guinéenne, si vous ne  pouvez pas  contenir votre haine et votre jalousie comment voulez vous gérer les affaires?

La malédiction de la Guinée depuis un demi-siècle c’est qu’elle   riche dans sous sol et sol mais pauvre en valeurs humaines. Ceux qui prétendent jouer aux père-la-morale et mère-la-vertu, sont les premiers à uriner sur leurs plats et manger ; alors que les Guinéens sont des adeptes des fêtes interminables où ils dansent des musiques en l’honneur de leurs bourreaux.

Il s’est construit au tour de la cour royale d’Alpha Condé, une armada de griots et de non-intellectuels dont leur passion est la critique de leurs compatriotes compétents, l’obstruction et l’éradication complète de toutes volontés de construction et de dialogue, la culture de la haine gratuite et du mépris.

Quand certains Guinéens patriotes dénoncent les turpitudes du pouvoir qui les oppriment; les griots de Alpha Condé accusent, insultent, vilipendent et cris au tribalisme alors que c’est Alpha Condé  lui qui est le champion du tribalisme.

Alpha Condé  voit le grain de sable dans l’œil d’autrui mais refuse de voir la poutre logée dans son propre œil. Alpha Condé considère ses adversaires politiques comme des « ennemis », qu’il faut abattre à tout prix.

Le malheur du peuple de Guinée c’est d’oublier vite et très vite ce dont il a été témoin hier. Il a la mémoire courte.

Dr. Mamadou Diallo, MD