D’après une enquête préliminaire de l’ONG COJELPAID et du réseau APAD-G, la République de Guinée a une centaine de marque de bouillon que les femmes utilisent pour la cuisine et qui est vendue dans les différents marchés de la capitale. Pourtant en Chine avec une population estimée à 1 milliard 500 millions d’habitants représentant le tiers de la population mondiale, ne dispose que de 6 marques. Le Sénégal, avec une population dépassant celle de la Guinée ne dépasse pas 4 marques sur le marché.
Face à cette prolifération des bouillons sur le marché, cette plateforme de la société civile a animé une conférence de presse ce vendredi 30 mars pour faire le point à cette problématique. Dans son exposé, M. Macki Guissé coordinateur d’APAD-G a cité quelques conséquences liées à la flambée de ces bouillons qui n’est pas vérifiée par le service contrôle de qualité. « La faiblesse sexuelle et la stérilité chez l’homme et chez la femme, les saignements vaginaux, les troubles cardiaques, l’hypo et hypertension, la prostate, les troubles de comportement chez l’enfant, le gonflement de la prostate après 40 ans etc. » liste-t-il.
Cette plateforme envisage de mener des actions afin que la population guinéenne ne soit pas victime de la prolifération de cette denrée. « La prise de contact avec les autorités compétentes pour l’indentification des bouillons et des produits alimentaires certifiés à la consommation en Guinée, l’identification des bouillons et autres produits alimentaires avariés ou non certifiés, l’organisation des débats, des émissions à travers des campagnes de sensibilisation contre la prolifération des bouillons en Guinée, l’élaboration d’un document sur l’impact des bouillons sur la santé publique… »Précise M. Guissé.
Il faut noter qu’une dizaine de bouillons sont actuellement en étude dans des laboratoires étrangers nous confirment ces acteurs de la société civile.
Hassatou Lamarana Bah pour guineebox.com