Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, a plaidé mardi pour un retour au calme au Burkina Faso, en proie depuis février à des contestations populaires de diverses couches sociales dont des mutineries de militaires et policiers, au cours d’une brève visite à Ouagadougou… « Je voudrais redire toute la proximité du peuple togolais et souhaiter qu’après les événements dans ce pays, le calme, la paix et la concorde nationale reviennent », a indiqué M. Gnassingbé à son arrivée à Ouagadougou pour une visite de quelques heures.
Le pouvoir burkinabè est confronté depuis fin février à une vague de contestations émanant de toutes les couches de la société qui s’est amplifiée en mars et en avril avec des mutineries de militaires et de policiers.
« Nous pensons que dans la vie d’un pays, il y a toujours des problèmes, mais leur résolution doit passer par le dialogue », a plaidé M. Gnassingbé.
« Quand on emprunte d’autres voies, on a l’impression de pouvoir aller plus vite mais en réalité à la fin, on perd beaucoup de temps et il y a beaucoup de dégâts. Ca, c’est l’expérience des Togolais », a plaidé le président togolais qui a été confronté à des violentes manifestations lorsqu’il a succédé en 2005 à son père Gnassingbé Eyadéma qui a régné pendant 38 ans sur le Togo. Le président Blaise Compaoré était le médiateur de la crise togolaise.
AFP