Elections législatives du 28 septembre dernier: Le leader de l’UPG dénonce le détournement des institutions

Au cours de la conférence de presse qu’ils ont tenu la semaine dernière, les leaders des partis politiques membres de l’opposition républicaine ont tous dénoncé les anomalies qu’ils ont constatées lors du scrutin du 28 septembre dernier…

Le leader de l’UPG a quant à lui insisté sur ce qu’il a appelé «  détournement des institutions pour des besoins électoraux. »

En se basant sur l’implication directe de membres du gouvernement, de hauts gradés de l’armée et autres directeurs nationaux sur  le terrain électoral, Jean Soumaoro Doré a estimé que : «  sans le respect des institutions de la république, sans le respect du cadre de leur fonctionnement, il n’y aura jamais une république démocratique en guinée… »

S’inscrivant dans la logique de ses collègues de l’opposition, le leader de l’UPG a dit partager vigoureusement le contenu de leur déclaration commune car selon : « … il y a une négation absolue  de l’esprit démocratique… » il se dit autant plus désolé, « … que ce système est géré par des hommes de même  classe d’âge et de même classe intellectuelle.. »

Appelant de tous ses vœux à voir l’Afrique être à l’image de nations démocratiques du monde, Jean Soumaoro Doré  demande de ne pas épiloguer plus long temps : «  … il faut rejeter du processus électoral et  baisser la place au peuple de Guinée de choisir ses dirigeants… » 

En conclusion, le leader de l’UPG pense que : « … Tant que le choix du peuple pour choisir ses dirigeants est réfracté dans une direction opposée à la volonté du peuple, jamais la guinée ne sera une nation démocratique. »

M. Sory DIALLO