Dubréka : L’entretien des ponts métalliques de Tanéné paralyse les activités des usagers 

Les travaux d’entretien du quatre (4) ponts métalliques dans la sous-préfecture de Tanènè, préfecture de Dubréka ont débuté le mois de mars dernier. Cependant, les usagers de la route ont du mal à regagner leur destination à cause des embouteillages. Sur les lieux, un grand bouchon est visible qui ralenti les activités des voyageurs sur cette route nationale du matin au soir.

Il est 13h00, sous un soleil de plomb et avec une chaleur intempestive, les usagers sont coincés dans les taxis attendant leur tour. Certains qui sont pressés préfèrent marcher avec leur bagage en tête pour dépasser le pont, d’autres aussi prennent des motos-taxi. Assise dans un taxi et inquiète de cette situation Mlle Barry Mariame étudiante à l’Université IST raconte son calvaire.

‹‹ Avec ces embouteillages c’est fatiguant, depuis 11h nous sommes là et il est « 13h40 » jusqu’à présent nous n’avons pas encore bougé. Selon elle, ils doivent laisser ce travail vers la nuit pour finir le matin afin de faciliter la libre circulation › › recommande-t-elle.

Un peu plus loin Mme Oumou Salimatou Diallo vendeuse de poisson entre Kamsar-Conakry s’est aussi confiée à notre micro. ‹‹ l’entretien de ces quatre ponts est devenu inquiétant, l’État n’a qu’à voir les choses. Chaque fois ils viennent colmater et un an après nous voyons les mêmes problèmes, pourtant c’est une route nationale, plusieurs sociétés prennent leur source dans quelques villes de cette route ›› précise-t-elle.

Sur la question de savoir à quand la fin des travaux, M. Kaba Mohamed représentant de métal plus, la société chargée de l’entretien promet, que tout finira dans un bref délai. ‹‹ Si tout va bien on compte finir le travail dans deux semaines, parce que nous sommes conscients de cette souffrance que les usagers sont victimes ›› Rassure-t-il.

Il faut noter qu’à travers ces bouchons interminables, les quatre ponts de Tanéné sont devenus un marché pour les riverains de cette localité qui sont à la recherche du quotidien.

Lamarana Bah pour guineebox.com