Tout d’abord nous tenons à remercier tous les guinéens pour leur contribution et leur aide. Nous précisons que notre action est bénévole ainsi que celle des avocats Bardy et Ayrole qui ne perçoivent pas d’honoraires, ils sont des militants comme nous tous… (Nous tenons à préciser que les pouvoirs publiques français, tant que parlementaires et gouvernement sont informés de nos actions. Nous correspondons régulièrement avec eux concernant nos démarches). Notre collectif donnera une conférence de presse à Paris le mercredi 15 mai à 16h dans le 1er arrondissement de Paris près de l’opéra, dans le cadre du dépôt de la plainte contre le ressortissant français Alpha Condé, pour actes de tortures et de crimes contre l’humanité, avec constitution de parties civiles. Nos avocats expliqueront cette action en justice contre le président Alpha Condé, citoyen français. Elle aura été déposée quelques heures avant auprès du procureur de la république de Paris, lui demandant d’ouvrir une information judiciaire contre le président Apha Condé pour les faits d’actes de tortures et de crimes contre l’humanité. De prendre toutes les dispositions pour transmettre cette plainte au procureur de la CPI conformément au traité de Rome. Notre dossier dispose d’éléments permettant cette action judiciaire, répondant au bien fondé d’actes de tortures contre des civils et des militaires, d’arrestations arbitraires et de violences ayant causé la mort de plusieurs individus. D’autre part, nous avons pris attache avec l’association Anticor et sa porte parole madame Séverine Tessier. Cette personne nous a confirmé qu’une cellule au sein de l’association vient d’être mise en place. Elle est chargée d’étudier les subventions versées par la France à des pays tiers ainsi que l’effacement de la dette de ces pays envers la France. Un droit de regard des dépenses et du train de vie de leurs présidents fera l’objet de toutes les attentions. La France a accordé des subventions et un effacement de sa dette à la Guinée, sous la présidence d’Alpha Condé. Après avoir terminé de rassembler les pièces nécessaires, nous allons solliciter une enquête approfondie sur l’orientation exact des fonds qui ont été versés. L’utilité de ces aides devant être établies. Nous demanderons également par voie judiciaire le patrimoine du dirigeant président actuellement de la Guinée, ses comptes bancaires dans le monde et ceux de ses proches, afin de constater qu’aucun enrichissement personnel ait eu lieu de la part du président de la République de Guinée ou de ses proches collaborateurs, tout comme sa famille. La France ayant connaissance de la situation fiscale du président de la Guinée, monsieur Alpha Condé, elle est connue des services fiscaux français en sa qualité de citoyen français retraité de la fonction publique française et percevant à ce titre une pension de retraite. Ayant vécu jusqu’en 2010 en France. Il en va de même pour son principal conseiller, Mohamed Alpha Condé son fils de nationalité française de naissance et vivant en France jusqu’en 2010. La France traverse une période économique difficile. Les contribuables français peuvent solliciter les tribunaux et se porter partie civil dans le cadre de détournement de fond publique de la France. Le ministère des finances de Bercy doit nous fournir tous les documents officiels conformément à la loi en vigueur en France dans les 3 mois. Nous précisons que nous sommes favorables à l’entraide envers nos amis le peuple guinéens, dans les conditions qu’ils puissent jouir des aides apportées par la France. Qui est Anticor ? Anticor nait en 2002 dans un contexte de sursaut politique et citoyen lié à l’accession d’un candidat d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, au second tour des élections présidentielles. Ce sursaut, les fondateurs d’Anticor le vivent comme une exigence d’engagement non pas partisan mais démocratique. La conviction qui rassemble les membres d’Anticor n’est donc pas celle de porter la voix d’un parti en particulier, mais d’exiger de tous les partis et de leurs élus le comportement irréprochable inhérent à leurs responsabilités politiques, et de la part de tous les fonctionnaires, la probité qu’implique la recherche de l’intérêt général. L’association Anticor a été créée pour porter et transmettre la conviction que l’on ne doit pas renoncer à réhabiliter l’honnêteté en politique, même si une poignée d’élus confondent leurs intérêts privés et l’intérêt général. Quelques élus, conduits par Séverine Tessier, venus de tous les partis républicains, décident ainsi de s’unir pour exiger que ces exigences ne soient pas utopiques mais réelles, et surtout exigibles par tous les citoyens. En 2003, des citoyens d’affinités politiques et philosophiques différentes, décident à leur tour de soutenir Anticor en constituant l’association des Amis d’Anticor, qui fusionne bientôt avec Anticor. Anticor est une association regroupant des élus et des citoyens de toutes tendances politiques, ayant décidé de s’unir pour lutter contre la corruption et pour réhabiliter la démocratie représentative. Des chercheurs, des magistrats, des économistes, des journalistes d’investigation participent aux travaux de l’association à travers ses commissions et son comité de parrainage. Ce dernier s’est renforcé avec la venue de Corinne Lepage, Christiane Taubira, Tristan Mendès France… Aujourd’hui, de nombreux élus la soutiennent activement (député, sénateurs, élus locaux…). L’association rassemble de nombreux adhérents et sympathisants qui animent en France des groupes locaux au niveau régional et départemental. Sauvegarder le pacte républicain signifie pour Anticor exiger cette probité, rétablir le rapport de confiance qui devrait exister entre les citoyens et leurs représentants, politiques et administratifs. Eric Halphen, spécialiste des affaires politico-judiciaires, qui avait notamment instruit à Créteil celle des HLM de Paris en tentant de démêler un réseau complexe de fausses factures soupçonnées de servir au financement occulte du RPR, est le premier magistrat à venir soutenir l’action d’Anticor. Il devient Président d’Honneur d’Anticor. L’association est également soutenue par d’autres mouvements associatifs, des personnalités politiques et de la société civile, de nombreuses ONG, des écrivains, ainsi que des universitaires. Anticor fait aussi partie de deux grands collectifs, l’un qui lutte contre les paradis fiscaux et judiciaires, l’autre qui se bat pour la réglementation du lobbying, chacun de ces deux collectifs regroupant lui-même plus d’une quinzaine d’associations et d’ONG internationales. Elle est également membre fondateur de Finance Watch, créé au printemps 2011 par l’eurodéputé français Pascal Canfin, « pour un contrôle citoyen de la finance mondiale ». Nous avons créé une charte d’éthique qui contient de nombreuses propositions, régulièrement mises à jour et que nous soumettons aux candidats lors des grandes échéances électorales. Aujourd’hui, Anticor est partie intégrante de la vie associative de notre pays : elle fait entendre sa voix aux colloques sur la corruption, aux Universités d’été de partis et de mouvements, elle fait l’objet de nombreux articles et reportages dans les medias nationaux et régionaux. Elle a également été auditionnée à diverses reprises par le Sénat, l’Assemblée Nationale et plusieurs organismes officiels (OCDE, Commission Sauvé…). L’Association s’est constituée partie civile depuis 2009 dans le cadre de plusieurs affaires judiciaires importantes: Pérol, Karachi, emplois fictifs à la Mairie de Paris, sondages de l’Elysée et dépenses de communication de Matignon sous la Présidence Sarkozy. La condamnation de Monsieur Chirac dans le procès dit des emplois fictifs l’a d’ailleurs mise en 2011 sur le devant de la scène. Comité de parrainage, Soutiens de l’association Anticor COMITE DE PARRAINAGE L’association Anticor, regroupant des élus et des citoyens républicains de gauche, de droite et du centre qui ont choisi de s’unir pour lutter contre la corruption et réhabiliter la politique, est parrainée notamment par : – Eric Halphen, Président du Comité de Parrainage, magistrat – Tristan Mendès France, journaliste, blogueur, Secrétaire Général de l’Institut Pierre Mendès France) – Patricia de Aquino, ethnologue – Eric Alt, Vice-Pdt de l’association MEDEL, membre du Syndicat de la magistrature, membre du conseil scientifique d’ATTAC, conseiller référendaire à la Cour de cassation – Corinne Lepage, Présidente de CAP21, ancienne Ministre de l’environnement – Christiane Taubira, Députée de la Guyane, Garde des Sceaux – Bariza Khiari, Sénatrice PS de Paris – William Bourdon, avocat du barreau de Paris, Président de l’association Sherpa – Marion Paoletti, maîtresse de conférence en sciences politiques à l’université Montesquieu (Bordeaux IV), membre du SPIRIT et membre fondatrice de la convention pour la VIème République, auteur de nombreux ouvrages – Yann Wehrling, Porte parole du Modem ASSOCIATIONS PARTENAIRES (Présence d’Anticor dans des collectifs ou groupement d’associations, ONG) ALTER EU (the Alliance for Lobbying Transparency and Ethics Regulation – Collectif pour une réglementation du lobbying) http://www.alter-eu.org/fr/ FINANCE WATCH (pour une finance au service de la société) http://www.finance-watch.org/?lang=fr PLATE-FORME PARADIS FISCAUX ET JUDICIAIRES http://www.stopparadisfiscaux.fr/ JOURNALISTES, EXPERTS, UNIVERSITAIRES proches d’Anticor (liste non exhaustive) Hélène Constanty, journaliste Bruno Fay et Laurent Ollivier, journalistes Nicolas Lambert, auteur et acteur unique de la pièce « Elf, la Pompe Afrique », lecture d’un procès (Editions Tribord) Roger Lenglet, philosophe et journaliste Fabrice Rizzoli, universitaire, Responsable de FLARE Network France Denis Robert, journaliste * William Bourdon est l’avocat de l’association qui a déposé plainte contre le fils de du président de la Guinée Equatoriale pour des biens mal acquis en France avec l’argent publique de son pays. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. La listes des subventions accordées à la Guinée par la France. I – LA COOPERATION CIVILE Les actions de la coopération française en Guinée sont fixées, pour les années 2006-2010, par le Document cadre de partenariat (DCP), signé le 19 mai 2006 entre les Ministres français et guinéen de la coopération. Ce DCP a pour objectifs de rendre ces actions : – plus lisibles, en répartissant clairement les domaines de compétence opérationnelle entre l’Agence française de développement (AFD) et le Service de Coopération et d’Action culturelle (SCAC), – plus efficaces, en les concentrant sur des domaines prioritaires, contribuant notamment aux Objectifs de Développement du Millénaire et à la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, – plus prévisibles, en fournissant des éléments de programmation indicative sur 5 ans. L’enveloppe financière mobilisable pour les projets au titre de ce DCP est de l’ordre de 100 M€, dont environ 40 M€ encore à mobiliser pour la période couverte. Les montants indiqués ne couvrent qu’une partie du coût de la coopération française en Guinée. I-A- Les actions financées par l’Agence Française de Développement (AFD) relèvent de 3 secteurs prioritaires de concentration Objectifs de Développement du Millénaire (ODM) : 97,3 M€. – L’agriculture et la sécurité alimentaire : 45,03 M euros. 1. Appui à la dynamique des filières vivrières (DYNAFIV) (subvention de 1,42 M€). 2. Développement de la pêche et de la pisciculture (subvention de 2,9 M€). 3. Renforcement des capacités commerciales : renforcement des capacités d’exportation des producteurs de pommes de terre et financement d’une étude d’identification par Max Havelaar d’une filière commerce équitable (subvention de 0,6 M€). 4. Renforcement des capacités de la Fédération des Organisations de Paysans du Fouta Djallon (0,56 M€). 5. Appui au Crédit rural de Guinée S.A (subventions d’un total de 5,55 M€). 6. Appui à la filière riz de mangrove en Basse Guinée et au renforcement des capacités de la Fédération des Organisations de Paysans de Basse Guinée : Depuis 1988, la coopération française a appuyé les programmes de relance de la riziculture irriguée en Guinée Maritime initiés par le Gouvernement de la deuxième République. Cet appui s’est fait sur le plan institutionnel et opérationnel par la définition et la mise en œuvre de politiques et de projets rizicoles. Ces financement ont permis d’aménager un total de 4.900 ha de plaines cultivables en riz pour un financement total AFD de près de 13M€. La mise en valeur, à plus de 90% des 17 périmètres aménagés (pendant la phase du PDRI-GM) et des gains de rendement supérieurs à 1t/ha après 2 ans de mis en valeur, ont entraîné une forte croissance de la production, passant de 6 000 à 12 000 tonnes sur la zone des 4 années d’intervention. En mars 2007, l’AFD a signé avec le Ministre de l’Economie une nouvelle subvention de 9 M€ pour l’aménagement et la réhabilitation de 5.000 ha et le renforcement des capacités de la Fédération des OP de Basse-Guinée. 7. Préparation d’un projet pistes rurales à engager en 2009/2010 (subvention envisagée de 12 M€). – L’éducation : 18,5 M euros. 1. Contribution au 1er programme Education pour Tous (EPT I) (subvention de 6,5M€ courant 2008). 2. Contribution au nouveau Programme Sectoriel Education en Guinée (subvention de 12 M€ mise en place en 2008 dans le cadre du Fonds commun Education doté par l’AFD, la KfW et le fonds catalytique de l’Initiative de Mise en Oeuvre Accélérée du Programme EPT). – L’eau et l’assainissement : 16,75 M euros. 1. Adduction d’eau potable de Kindia (subvention de 4 M€), projet achevé et inauguré le 30 mai 2006 en présence de la ministre française de la Coopération. 2. Assainissement autonome du marché de Matoto et du quartier de Yimbaya Ecole (subvention de 0,75 K€). 3. Préparation d’un programme d’hydraulique villageoise et péri-urbaine (Kindia, Mamou, Dalaba, Pita) : subvention envisagée de 12 M€ pour 2010. – En outre, l’AFD poursuit jusqu’à leur achèvement un certain nombre d’actions hors secteurs de concentration : 18,4 M euros. 1. Les infrastructures : contribution à la route urbaine 2×2 voies Tombo-Gbessia de Conakry en cofinancement avec la Banque Africaine de Développement (9 M€ à engager en 2008/2009). 2. Accompagnement de la décentralisation et renforcement des collectivités locales PACV (5 M€ à engager en 2009). 3. La santé : appui au système de santé (1,5 M€). 4. Programme de Renforcement des Capacités Commerciales (PRCC) n°2 (subvention AFD de 1,5 M€ engagée en 2008) : appui à l’insertion de la Guinée dans les échanges commerciaux régionaux et internationaux avec un programme de renforcement des capacités des agents du commerce extérieur (départements du commerce et de l’agriculture, CCI, banques, etc…) par la formation (avec CCI/CNUCED). 5. Etudes et renforcement de capacités : Fonds d’Expertise et de Renforcement de Capacités (FERC) n° 1 de 750K€ (subvention en 2006) et n° 2 de 675K€ (subvention en 2008). – N.B. : Perspectives d’activité de l’AFD en non souverain : En fonction de la qualité des contreparties (« bancabilité » : rentabilité et garanties accessibles) et de la nature des projets, l’AFD peut intervenir en prêts non souverains à ses risques propres (sans garantie de l’Etat guinéen) non concessionnel (conditions proches du marché) ou concessionnel. En Guinée les perspectives concernent essentiellement le secteur minier ; voire en fonction de l’organisation institutionnelle et juridique, certains services publics marchands (port, services concédés…). I-B- Les actions financées par le Ministère des Affaires étrangères et européennes et conduites par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France relèvent de 4 secteurs transversaux (l’AFD pour sa part ayant des actions spécifiques engagées dans l’appui aux collectivités décentralisées en Guinée Forestière et en renforcement de capacités commerciales ou de gouvernance) : – La gouvernance : 4 M€. appui aux administrations économiques et financières (projet de 1,3 M€ en cours d’exécution) : renforcement des capacités des administrations économiques et financières de l’Etat, notamment des douanes et des impôts). appui au renforcement du système judiciaire et à la promotion de l’Etat de droit : projet de 1,5 M€, en cours d’exécution : formation de magistrats (3 promotions de 30 à 50 nouveaux magistrats) et d’auxiliaires de justice. appui à la décentralisation et la déconcentration (1,2 M€, en préparation) – L’appui à la société civile : 12,1 M€. appui aux actions de développement social de la société civile (projet du Fonds social de développement, 800.000 €). appui spécifique à la jeunesse (projet du Fonds social de développement en préparation, 2 M €) soutien pluriannuel à la coopération décentralisée (projet de 600 000 € : appui à des partenariats entre collectivités territoriales françaises et guinéennes). – programme concerté pluri-acteurs (PROJEG – 2,8 M€ par an en 3 ans) : programme de soutien au développement de la société civile, soutien aux partenariats entre sociétés civiles guinéenne et française. – programme d’Appui aux Collectivités Villageoises en Guinée Forestière (PACV1 : 5,8 M€ de l’AFD). – soutien à la société civile à la suite des évènements de 2007 : 100.000 euros. o L’enseignement supérieur et la recherche : 2,4 M € . – appui à la création d’un système national de recherche agricole, zootechnique et halieutique (1,6 M€) : appui notamment à l’IRAG (Institut de recherche agronomique de Guinée) et au CNSHB (Centre national des sciences halieutiques de Boussoura). o Appui à la modernisation de l’enseignement supérieur (800.000 €) : ouverture de 3 licences professionnelles et de 3 masters dans le cadre du système LMD. – appui aux études en France : * Présence des étudiants guinéens en France : il y a plus de 3.000 étudiants guinéens qui effectuent des études supérieures universitaires en France. Rapporté au coût pour le budget de l’Etat français du fonctionnement de l’enseignement supérieur qui représente une moyenne de 12.000 euros par étudiant et par an (coûts de formation et services sociaux), l’effort budgétaire annuel de la France en faveur des étudiants guinéens s’établit à environ 36 millions d’euros, soit plus de 250 milliards de francs guinéens. * L’Ambassade de France a créé en février 2007 un Centre pour les Etudes en France dénommé Espace CampusFrance Guinée. L’Espace CampusFrance Guinée est un service de l’Ambassade de France situé dans les locaux du Centre culturel franco-guinéen de Conakry. Il a pour objectif de faciliter la mobilité des étudiants guinéens ou étrangers non français résidant en Guinée désireux de poursuivre leurs études supérieures en France. Ses missions sont de : a) guider et accompagner dans l’ensemble de leurs démarches les étudiants qui ont un projet d’études en France : – en leur fournissant les informations nécessaires à l’élaboration d’un projet pertinent et cohérent avec leur parcours antérieur et leur projet professionnel ; – en les aidant à choisir la formation la plus adaptée à leur projet ; – en répondant à leurs questions soit directement dans ses locaux, soit à travers la messagerie de son site Internet ; b) recevoir individuellement les étudiants lors d’un entretien après leur inscription sur le site Internet de l’Espace CampusFrance Guinée pour : – vérifier que leur dossier administratif est complet ; – permettre aux étudiants de préciser leur projet d’étude ; – transmettre leur dossier aux établissements d’enseignement supérieur français. En 2007, près de 8.000 étudiants se sont inscrits sur le site de CampusFrance Guinée, 3.200 ont déposé un dossier et ont passé un entretien. Depuis le début de 2008, 3.000 étudiants se sont inscrits sur le site, plus de 1 400 ont déposé un dossier et ont passé un entretien, 1.170 dossiers de demande d’admission préalable en 1er cycle universitaire ont été envoyés. La création de CampusFrance Guinée s’inscrit au cœur de la politique d’attractivité de la France. Des Espaces CampusFrance sont en cours de création dans tous les pays dont les étudiants souhaitent poursuivre leurs études supérieures en France ; la Guinée a été l’un des premiers pays en Afrique sub-saharienne à ouvrir un Centre. Ce nouvel outil doit permettre de répondre à la forte croissance observée depuis ces dernières années du nombre d’étudiants guinéens souhaitant poursuivre des études en France en renforçant l’information sur l’offre de formations supérieures françaises et en améliorant la qualité des services qui leur sont offerts. – La promotion de la diversité culturelle : 4,2 M €. o travaux de modernisation et d’extension du Centre culturel franco-guinéen (600.000 €). o appui aux activités socio-économiques et sportives (900.000 €) : formation de cadres de l’administration (280), de responsables d’association et d’animateurs (220), rénovation et équipement de 4 maisons des jeunes et 6 plateaux d’animation sportive, appui à 30 projets créateurs d’emplois de jeunes. – appui à la professionnalisation des médias (1,2 M€). Principaux objectifs : * la formation initiale, par un appui à l’ISIC (institut supérieur de l’information et de la communication), et la formation permanente des journalistes, * le renforcement de la structuration du secteur, avec notamment la création d’un centre de ressources professionnel et la mise en place dans le cadre de ce Centre d’un Fonds d’appui aux initiatives professionnelles. * Un assistant technique spécialiste des médias apporte son expertise. o appui à la valorisation du patrimoine (1,2 M€, en préparation). o appui au désenclavement numérique ADEN (projet de 300 000 M) : création de 4 centres d’accès à internet. I-C- Par ailleurs, le SCAC et l’AFD contribuent au renforcement des capacités, principalement mais pas exclusivement de l’administration, à travers : – l’assistance technique : 34 postes ouverts en 2008, dont 12 Experts Techniques Internationaux (ETI). – un programme de bourses pour études et stages, de missions d’expertise et d’invitations en France (600 à 700.000 € par an). I-D- Aides budgétaires : 7 M euros (2007-2008). A titre exceptionnel, le Gouvernement français a alloué à la Guinée en 2007 et 2008 un certain nombre d’aides budgétaires : – en mars 2007, une aide budgétaire d’urgence d’1 M€ a été allouée. Elle a été attribuée à la SEG (Société des Eaux de Guinée) pour des actions à court terme visant à l’amélioration de la desserte en eau au bénéfice des quartiers défavorisés et les plus peuplés de Conakry (communes de Matoto et Ratoma). Au 31 décembre 2007, les actions prévues étaient réalisées, générant une augmentation de la production d’eau potable de 13 000 m3 par jour correspondant à une population supplémentaire desservie de 330.000 personnes. – en novembre 2007, une aide budgétaire de 2,5 M€ a été mise en place dans le cadre du Programme Minimum d’Urgence. Elle a pour points d’application : une contribution au budget de la CENI pour 100.000 € et à celui de la Commission nationale d’enquête indépendante pour 200.000 €, l’amélioration de l’accès à l’eau potable, en complément de l’aide budgétaire exceptionnelle, notamment dans les Universités et les centres de recherche pour 1,35 M€, l’accès à l’électricité des centres universitaires pour 100.000 € et un appui à la formation et l’équipement de la police pour 750.000 €. A ce jour, toutes les actions sont lancées, à l’exception de la contribution à la CNEI. – en 2008 (versement en 2009) : une aide budgétaire de 2,5 M€ affectée à la stabilisation macro-économique en appui au programme FRPC approuvé par le FMI. Points d’application proposés : audits d’entreprises publiques, notamment EDG et SEG, pour 550 000 €, santé (kits césarienne, vaccins, médicaments) pour 650 000 €, eau potable à Conakry pour 1,3 M€. – en 2008 : aide d’1 M€, en appui au budget des élections législatives. Cette aide a été versée en novembre au PNUD en tant qu’opérateur de sa mise en œuvre. 5. Lorsque le pays atteindra son point d’achèvement dans le cadre de l’initiative PPTE (2008/2009), un volume annuel supplémentaire de l’ordre de 15 M€ (les premières années) à mettre en œuvre par l’AFD au titre de l’effort additionnel bilatéral français pourrait être disponible dans le cadre des contrats de désendettement et de développement (C2D). II – LA COOPERATION MILITAIRE : La coopération militaire développe des projets qui s’inscrivent dans une logique d’appui au développement afin de promouvoir la paix et la sécurité. Sept projets concourent à appuyer une restructuration en profondeur des Forces Armées guinéennes (FAG). En 2008, l’aide directe (372.665 €) se répartit comme suit : – formation : 50.425 € – logistique : 322.240 € 1 – Priorité à la formation La formation dispensée dans les écoles décrites ci-dessous vise à former les jeunes cadres qui constitueront à l’avenir l’ossature d’une armée aux valeurs républicaines. – L’Ecole Militaire Inter – Armées (EMIA ouverte en 1994) L’axe d’effort principal de l’EMIA est la poursuite de l’acquisition de l’autonomie par : * un soutien à deux cycles de formation des formateurs : diplôme d’Etat-major (DEM) et élèves officiers d’active (EOA) pour un total de 27 cadres. * un soutien de la formation ou de la préparation aux concours pour 74 cadres ou élèves. * une remise à niveau partielle de la salle informatique (en partenariat avec la partie guinéenne). – Les écoles de Manéah : * 2005 : école nationale des sous-officiers (ENSOA) ; L’objectif du projet ENSOA est l’autonomie de cette école pour former les sous–officiers dont les FAG ont besoin. En 2008, 90 sous–officiers ont obtenu le brevet interarmes (BIA) et deux salles tactiques ont été réalisées. * 2006 : école nationale des transmissions (ENTM) ; Depuis son ouverture, l’école a formé une cinquantaine de sous-officiers dans la filière exploitant radiotélégraphie. Dans le volet de la formation des officiers, la première division d’application a débuté en octobre 2008 pour une durée de 6 mois. La montée en puissance de l’école est complétée par une formation des formateurs et la mise en place de stations radio sur des véhicules 4 X 4 permettant de réaliser des exercices de synthèse sur le terrain. * 2007 : école nationale militaire d’administration (ENAM). A ce jour, trois stages de formation administrative au profit d’officiers et de sous–officiers guinéens s’y sont déroulés. L’instruction est favorisée par un matériel pédagogique de qualité représenté principalement par une salle informatique mise en place par la coopération militaire. 2 – Appui à certaines capacités vitales * Ressources humaines : Participer auprès de l’Etat-major général des armées (EMGA) à l’amélioration de l’organisation de la gestion des ressources humaines (ORH) afin d’obtenir une meilleure adéquation entre les besoins et les ressources sur le plan qualitatif et quantitatif. * Conseils au commandement : Participer aux actions visant à améliorer le fonctionnement général de l’Etat-major (essentiellement dans le domaine de la planification) dans le cadre de la restructuration des FAG. Améliorer le suivi des actions de formation, notamment au plan des stages. En 2008, 11 militaires guinéens ont été envoyés en stage dans les écoles de formation en France, 26 dans les écoles militaires régionales d’Afrique de l’Ouest, et 2 auditeurs ont participé au Forum Interarmées du Continent Africain (FICA) organisé par l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). * La Santé : Avec un budget d’environ 100 000 € par an, le projet santé vise à appuyer la jeune Direction générale du service de santé des FAG dans ses efforts de formation des personnels (médecins, infirmiers, laborantins), de restructuration, et d’amélioration de la médecine de soins. Il a permis également la réalisation de moyens de lutte efficaces au sein des FAG et à travers tout le pays contre les infections sexuellement transmissibles IST/ VIH/ SIDA. Prévention, conseils, dépistage, prise en charge et mise en place d’un réseau de laboratoires en sont les moyens concrets. * La Gendarmerie : Participation à la formation des 4000 élèves gendarmes recrutés en 2008. Dans un premier temps, sélection et remise à niveau des formateurs dans le domaine du maintien de l’ordre et de l’intervention professionnelle sous la direction de deux missionnaires de courte durée. Dans une deuxième phase, soutien du module Police judiciaire et élaboration du programme de formation des futurs agents de police judiciaire (APJ). 3 – Promouvoir l’intégration régionale des forces armées guinéennes La France s’est engagée à soutenir le processus de montée en puissance de la force régionale (brigade de la CEDEAO) de la Force Africaine en Attente (FAA) de l’Union Africaine avec notamment un appui accentué à la formation des cadres, en particulier les stages organisés à l’Ecole du Maintien de la Paix de Bamako et aux exercices d’entraînement régionaux dans le cadre de RECAMP ( Renforcement des Capacités Africaines au Maintien de la Paix) ou à l’initiative des instances africaines régionales. 21 – Aide budgétaire globale : la France et la Guinée signent pour 5M€ Le Directeur de l’Agence française de développement, Monsieur Dov Zérah et le Ministre guinéen de l’Economie et des Finances, Monsieur Kerfala Yansané, ont signé lundi 17 décembre 2012 une convention par laquelle la France accorde une aide budgétaire de 5 Millions d’Euros à la Guinée. Xavier Dequest Lavaud