Comble du… »patriotisme »:…
Après Sékou Touré qu’il avait servi avec dévotion, il a soutenu Conté (loyalement avec admiration) puis Dadis (très sincèrement et loyalement, en lui donnant même les « clés du Fouta »), ensuite Konaté (toujours loyalement avec reconnaissance profonde et sincère) et enfin Alpha Condé (très loyalement pour le moment et plus que sincèrement, évidemment)
Jusqu’au prochain qu’il servira encore et toujours avec modestie, etc.
C’est pourquoi ses compatriotes dans l’ensemble ne l’aiment que très modérément. On ne peut pas plaire à tout le monde, et la définition du patriotisme change souvent sur les bords de l’Atlantique guinéen.
Raison donc pour laquelle son action ne plait que très moyennement à certains de ses concitoyens, qui ont beaucoup de peine à le sentir; ceux-ci ayant une autre expression du patriotisme. Sauf un certain « Caissier » de New York qui prie tous les jours tourné vers son image, vu que la Mecque, il ne sait pas où elle se trouve…Il s’agit de celui dont « l’anti-cellouisme primaire » l’a conduit directement dans les bras de l’anti-peulh par excellence, le « Prof », grand ami des peulhs-carpettes. Comme ces racistes américains qui aimaient bien les indiens…morts!
Ce serviteur-né, champion des courbettes (son dos et ses reins étant particulièrement souples malgré quelques excès pondéraux) est donc remarquablement taillé par la nature pour sa tâche, surtout avec l’espoir de quelques miettes tombées des mains des puissants pour récompense de ses petites et modestes trahisons. Aux dernières nouvelles, il avait été nommé ministre; ce n’est pas bien grave, le contenant étant plus important que le contenu. La Mamaya supplée au reste.
Prions pour que tout continue à bien se dérouler pour ce dévoué porteur de sandales des précédents Pères de la nation, mais surtout de l’actuel, le « prof » Alpha Condé. Monsieur B.O avait massivement gagné les élections avec 0,5% des suffrages exprimés, comme vous le savez.
En Guinée, c’est bien le moins pourvu en voix qui remporte les élections.
Pour gagner, il faut perdre. C’est notre habitude, un pilier de notre culture politique qu’avaient bien compris Dadis et Konaté. Raison pour laquelle évidemment nous sommes la plus grande démocratie au monde, dirigée par un « prof » de Droit authentique, même s’il a beaucoup de peine à faire une phrase compliquée du genre sujet, verbe, complément.
Exemples:
-Je vais au marché
-Je massacre mes opposants (quand bon me semble)
-je fais ma campagne à Dubréka (aux frais de l’Etat, c’est moi)
-je m’en f… de Nafissatou comme de ma première « démocratie »
-je ne parle pas peulh (déjà que le français est passablement compliqué..)
Il a, c’est vrai une excellente excuse: il prépare son indiscutable triomphe aux prochaines législatives, par la force si nécessaire, comme il vient d’en menacer les éventuels nombreux et potentiels récalcitrants.
Thierno A DIALLO