D’après nos sources, si le commando avait attaqué le domicile du « professeur-président », sa maison aurait été entièrement détruite. Et tous les occupants auraient péri tellement que cette arme est dangereuse…
[Moi Alpha Condé : Je détiens la « palme d’Or » de mensonges, de manipulations, de désinformations, de haine et d’impolitesse. Je mens plus que je respire. Je suis l’exemple-type d’un homme prêt à tout pour arriver au sommet même s’il faut marcher sur les cadavres ou naviguer sur les rivières de sang des Guinéens notamment Peulhs. Ma haine et mon animosité contre les Peulhs sont génétiques. Je vais achever l’œuvre satanique de Sékou Touré contre les Peulhs : les massacrer ou les faire exiler. Mon projet de société : « Epuration ou nettoyage ethnique pour faire de la Guinée, un pays sans les Peulhs ». ] Dans la matinée du 19 juillet dernier, Conakry et le reste du pays se sont réveillés avec une nouvelle qui s’est répandue comme une traînée de poudre : la supposée attaque contre le domicile du président Alpha Condé par un commando dirigé par le commandant AOB et d’autres militaires. Ironie du sort, mêmes des civils seraient impliqués dans le coup.
D’ailleurs, le «professeur» Alpha Condé a lui même pris le taureau par les cornes en citant nommément des civils qu’il accuse d’être les principaux commanditaires de l’affaire Kipé. Il s’agit, entre autres, du numéro 2 de l’ UFDG, Bah Oury, de l’ancien ministre Tibou Kamara et du richissime homme d’affaire Diallo Sadakaadji.
Selon les premiers éléments de «l’enquête», le commando aurait utilisé des roquettes pour ôter la vie d’ Alpha Condé. Le président «mal élu» aurait eu la vie sauve grâce à la vaillance de ses gardes du corps.
Seulement, voilà. Après de longues investigations, force est de reconnaître, que la fameuse attaque contre le domicile d’ Alpha Condé semble montée de toute pièce. Avec pour objectif de procéder à une vaste épuration au sein de l’armée pour des raisons purement politiques.
Pourquoi ?
En effet, la roquette est par définition un «projectile autopropulsé employé dans les tirs d’artillerie et antichars».
Selon nos enquêtes, le tir d’une roquette comprend trois phases : Le départ, la propulsion et l’explosion. C’est cette dernière phase qui est fatale. Après l’explosion, le souffle de la roquette emporte pulvérise tout.
Donc, d’après nos sources, si le commando avait attaqué le domicile du « professeur-président », sa maison aurait été entièrement détruite. Et tous les occupants auraient péri tellement que cette arme est dangereuse.
Ce n’est pas tout : il y’aurait eu aussi des dommages collatéraux. Aucune maison voisine n’aurait été épargnée par le tir. À plus forte raison si c’est plusieurs roquettes qui s’étaient abattues sur la résidence du cinquième président de la Guinée, le bilan aurait été tragique et lourd.
À la lumière de ces éléments, il apparaît que des zones d’ombres importantes planent sur l’affaire Kipé et mettent à mal la thèse de l’attaque aux roquettes.
Nous y reviendrons avec d’autres informations susceptibles de faire toute la lumière sur le pseudo-coup du 19 juillet dernier.
Mamadou Saliou Diallo, directeur de publication de guinea-forum.org et guinea-salimafo avec la collaboration de Bangaly Touré