ASSASSINAT DE FONIKE MENGUE, CELLOU ET SYDIA : Damaro Camara furieux de l’échec de son plan

C’était un plan savamment orchestré par Amadou Damaro Camara. Un bus en mauvais état a été emmené garer nuitamment au croisement entre l’itinéraire tracé par le FNDC et celui tardivement et sciemment proposé par le gouvernement. Des loubards de la mouvance habillés avec les t-shirts du FNDC saisis par la police et postés de part et d’autres du même endroit. Un bidon d’essence mis à la disposition d’une équipe pour mettre le feu le moment venu.

Les marcheurs bougent de l’aéroport vers le carrefour Gbessia. De loin, la mobilisation fait peur aux forces de sécurités et aux infiltrés postés pour se mélanger aux marcheurs. Ils se précipitent et exécutent et mettent leur plan à exécution pendant que la foule était encore loin. Les uns font semblant de jeter des pierres aux forces de l’ordre et les autres mettent du feu au bus, à l’aide de leur bidon d’essence. Ils se dispersent pendant que les marcheurs approchaient. Aussitôt les forces de l’ordre se mettent à tirer dans un premier temps des bombes lacrymogènes vers la foule qui se disperse dans une grande débandade. Les agents foncent sur la foule en tirant des coups de sommation. Ils se dirigent directement vers leurs cibles. Foniké Mengué, Sydia Touré et Cellou Dalein Diallo. La consigne était claire et précise. Faire tout pour éliminer les trois dans la mêlée et accréditer la thèse de Mouctar Diallo selon laquelle il y a des citoyens armés parmi les marcheurs. D’autres jeunes avaient déjà été préparés pour servir d’échantillon, à présenter à la télévision nationale comme étant armés, portant des cagoules et masques, habillés aux couleurs du FNDC. Malheureusement pour eux, la garde rapprochée des trois hommes et la détermination des citoyens ont pris le dessus sur la réussite de leur attentat.

Nous apprenons qu’à la suite de cet échec, le député Amadou Damaro Camara, maître d’œuvre de cette conspiration, serait dans tous ses états. Il serait, aux dires de notre informateur très introduit, au bord d’un AVC. Le président Alpha Condé se laissera-t-il emporter, au crépuscule de sa gouvernance, par des extrémistes sanguinaires qui ont publiquement avoué, par voie de presse, tout savoir sur l’élimination physique des colonels Diarra Troré, Sama Panival Bangoura et autres Kabassan Kéita ? La question reste posée…

Ibrahim Kaba pour guineebox.com