La tradition continue alors que les Guinéens ordinaires meurent comme des mouches sans soins de qualité, les membres du gouvernement fasciste de Alpha « Ebola » Condé, se soignent à l’étranger mais Allah connait ce qui devant..
Sans se réjouir de la mort d’un guinéen qui qu’il soit il est cependant important de noter qu’un autre faucon du pouvoir belliqueux et incompétent de Alpha « Ebola » Condé vient de succomber loin de sa famille mais l’étranger. Une honte nationale. La mort est inévitable mais chacun voudrait être à côté de son père, sa mère, son oncle, sa tante et toute personne qui lui chère, quand cette personne rend le dernier soupir. Mais c’est contraire en Guinée, le pays des paradoxes.
Le ministre Ahmed Tidiane Cissé n’est plus et vient s’ajouter sur la longue liste de privilégiés qui se font soigner dans les meilleures cliniques en occident sur le dos du peuple alors que les hôpitaux et le système sanitaire du pays sont en lambeaux, abandonnés par égoïsme parce que les gouvernants, leurs parents et leurs concubines ne solliciteront jamais ces hôpitaux délabrés devenus des mouroirs.
Alpha « Ebola » Condé continue les mêmes imbécillités que ses prédécesseurs. Il utilise le trésor public pour aller se soigner en Europe au lieu d’investir pour construire des hôpitaux modernes qui pourraient servir tous les Guinéens. C’est l’égoïsme à l’extrême : Bénéficier des avancées médicales et faire profiter ses amis et ses clans, alors que les Guinéens meurent par manque de quinine, d’antibiotiques, d’antiseptiques et autres logistiques sanitaires.
Pourquoi et comment investir dans l’amélioration du système sanitaire du pays alors que Alpha « Ebola » Condé et gouverne-menteurs », qui est une machine funèbre, leurs parents et famille ses « collabos » naïfs, cupides et complices du déclin de la Guinée, se font soigner en Occidents même pour des simples maux de tête ou de douleurs dentaires
Alpha « Ebola » Condé est venu au pouvoir par usurpation, motivé par une rage de vengeance, mais il doit comprendre mais il est sans intelligence, que «
la vengeance, est un plat qui se mange froid !»
L’année 2015 risque d’être effectivement la continuation de l’année 2014 mais avec un état policier de plus en plus autiste, le pire est devant.
Le peuple de Guinée est obligé de chasser Alpha « Ebola » Condé pour mettre fin aux humiliations qu’on lui fait subir, aux massacres, aux injustices et aux velléités de réduire la Guinée au niveau d’un État vassal soumis à ses suzerains.
Le texte qui sui est publié pour la première fois le 3 Sep, 2007
Le reggaeman Elie Kamano et le doyen de la Presse Sportive Pathé Diallo, sont les derniers à s’ajouter sur la longue liste de Guinéens qu’il faut faire parcourir des milliers de Kilomètres pour s’assurer le bénéfice de soins sanitaires dignes de nom
Pourtant, le Sénégal a obtenu son indépendance deux ans après la Guinée et est sévèrement moins nanti en ressources de sol et de sous-sol.
Pourquoi le gouvernement Guinéen ne veut pas investir pour construire dans le pays des hôpitaux modernes de premier plan où les Guinéens peuvent bénéficier des mêmes qualités de soins que les Sénégalais, les Marocains, pourquoi pas des soins médicaux égaux ou proches à ceux dont jouissent les Français et les Américains ?
Cela n’est pas impossible. Aujourd’hui, les hôpitaux Guinéens sont dans une situation très inquiétante. Il manque tout et tout se vend même l’accès à l’enceinte des hôpitaux. Pour saluer et voir comment va ton parent malade, il faut débrousser 5.000 FG, à Conakry.
Apres 49 ans d’indépendance, on continue à évacuer des personnes gravement malades ou victimes de traumatisme grave vers des pays qui en toute logique devraient évacuer leurs compatriotes malades vers la Guinée. Quel paradoxe !
Cette bizarrerie prouve que les richesses du sol et du sous-sol d’un pays ne comptent pas mais plutôt la première et la plus précieuse richesse d’un pays, ce sont les hommes et les femmes qui revendiquent ce pays et surtout la qualité de leadership des hommes et des femmes à la tête du pays.
C’est une honte nationale que le Premier Président, Sékou Touré soit évacué au Maroc puis aux USA pour mourir d’une simple crise cardiaque. Si la Guinée disposait d’un hôpital moderne, une attaque cardiaque (un infarctus du myocarde) n’est pas fatale.
Mais il a fallu parcourir des milliers de kilomètres et perdre des moments très précieux et critiques pour une intervention cardiaque médicale (anticoagulations) ou chirurgicale (Angioplastie ou by-pass).
Encore plus de temps perdu inutilement avant d’arriver à Ohio pour en fin rendre l’âme dans le pays qu’il avait démonisé toute sa vie. Si le développement des infrastructures hospitalières était à la hauteur des atouts, des potentialités et des riches du pays, toutes ces personnes que l’on évacue à la catastrophe, pourraient être probablement sauvés par une intervention rapide épargnant ainsi les malades les milliers de kilomètres parcourus pour rien, revenant dans des cercueils.
La même bêtise continue avec Lansana Conté et sa bande de pilleurs qui à travers le vol, les détournements des biens publics se payent le luxe de se soigner à l’extérieur même pour les soins les plus mineurs.
Pourquoi pas des hôpitaux avec des centres de trauma modernes pour sauver les Guinéens qui meurent comme des mouches suites aux accidents de circulation, les routes guinéennes étant connues sous le nom « de route de la mort » et véhicules (taxi, camions) comme des corbillards ambulants ?
Manque d’autorité et/ou manque de volonté politique ?
Un égoïsme auto-centré à l’extrême ou juste un dédain pour le bienêtre du peuple ?
Quel bilan peut-on tirer des quarante-neuf ans d’indépendance de la Guinée ?
Un Echec total.
Un échec tellement cuisant qu’aujourd’hui encore, près d’un demi-siècle après la célèbre phrase «
Nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’a opulence dans l’esclavage
», les Guinéens n’ont ni liberté, ni opulence mais pris en tenaille entre la pauvreté et l’esclavage.
Ce bilan catastrophique des cinquante ans d’indépendance est imputable en grande partie à la génération de nos aînés qui ont fait de la grande corruption, qui est un véritable obstacle à la bonne gouvernement, et donc au développement, leur doctrine avec la complicité passive de la population guinéenne elle-même qui s’est toujours laissée manier et instrumentaliser par la classe au pouvoir et en tombant dans un fanatisme aveugle et applaudissant des dirigeants corrompus.
Combien de Guinéens ont été évacués en dehors du pays pour des soins d’urgence et autres ?
La liste est longue et est loin de prendre fin compte tenu de la dégradation des infrastructures hospitalières et sanitaires du pays.
Depuis la fin du plan triennal, aucun hôpital moderne et digne de la technologie et des avancées médicales du 21eme siècle, n’a été construit en Guinée. L’hôpital d’Ignace Deen date de l’époque coloniale et l’hôpital Donka, aujourd’hui en délabrement total, date des années 60 alors la population de Conakry a augmenté de façon exponentielle. À moins d’un million en 1950, Conakry est devenue une mégapole en désarroi avec une population de plus de 2 millions selon les statistiques.
Il faut une nouvelle politique sanitaire et de santé publique pour la Guinée mais cela demande un leadership nouveau qui value la vie humaine et prend le citoyen Guinéen comme la première richesse du pays et centre de développement.
Un nouveau et réel leadership créera un véritable système médical et de santé ayant pour but la création et réhabilitation des infrastructures de santé publique existantes, avec des équipements dignes de la technologie du 21eme siècle. Cela limitera ainsi les déplacements des patients pour des soins en dehors du pays.
Je me rappelle de l’accident tragique qui avait coûté la vie à l’homme d’affaire Baldé Zaïre, suite à une collusion de sa voiture avec le train à Madina. Il est décédé par manque de soins d’urgence appropriés, pour cause de
« non-assistance de personne en danger »
, mort causée par la faillite des hôpitaux de Conakry qui manquent d’unités médicales de réanimation, suite à l’abandon et à la démission de l’État face à ses obligations de créer les conditions pour que chaque citoyen puisse bénéficier des meilleurs soins. Il fut évacué mais sera décédé à Dakar parce que de précieux et critiques moments ont perdu ici à Conakry.
Tout comme Baldé Zaïre, Sékou Touré rendra aussi l’âme dans le pays de l’Oncle Sam alors qu’il a passé plus de 20 ans à crucifier l’impérialisme Américain :
Une autre honte nationale
Lansana Conté continue les mêmes imbécillités. Il utilise le trésor public pour aller se soigner en Europe au lieu d’investir pour construire des hôpitaux modernes pour servir tous les Guinéens. C’est l’égoïsme à l’extrême. Bénéficier des avancées médicales et faire profiter les amis et les clans, alors que les Guinéens meurent par manque de quinine, d’antibiotiques, d’antiseptiques et autres logistiques sanitaires.
On débloque des sommes colossales pour organiser des élections bidons, truquées alors que les femmes meurent de dystocies d’accouchements, d’hémorragie et autres complications obstétricales minimes « preventables » avec des investissements. La mortalité néonatale, périnatale et maternelle continue d’accroître sans cesse sans aucun espoir de ralenti.
C’est une belle manière de se foutre ou de se moquer du peuple de Guinée qui a soif et qui a faim de changement positif. On institue un terrorisme politique d’État pour intimider un peuple déjà meurtrie par la souffrance :
C’est inhumain.
Quelles sont les priorités en Guinée ?
Certainement pas la vie des guinéens. Un proverbe dit que : «
Quand tu indexes quelqu’un, seulement deux doigts pointent vers l’indexé alors les trois autres doigts te font face ».
Seule la prise de conscience des Guinéens peut sortir notre le pays du gouffre dans lequel il est plongé et cela sur tous les plans. Il faut cesser de vivre dans les illusions. En 49 ans, les Guinéens ont été des témoins oculaires de violences sous toutes ses formes, de ségrégation ethnique qui a atteint son sommet avec Lansana Kouyaté. Désormais le tribalisme apparaît, comme institué et légalisé dans les institutions et administrations du pays, matérialisant ainsi cette vaste entreprise de conception tribalisante du pouvoir et de démolition économique de la Guinée.
Le désarroi est total et palpable. Depuis plus de 40 ans, les richesses du pays sont pillées et leurs fruits sont amassés dans des banques en dehors du pays (Sénégal, Maroc, Europe, Amérique, Asie, etc.…), alors que le vécu quotidien des Guinéens, ne cesse de se dégrader. Jamais, un peuple sur cette planète avec autant de richesses, n’est resté autant misérable, dépendant et mendiant.
En Guinée, la politique est considérée comme un lieu où l’on excelle grâce à la médiocrité, la corruption et l’incompétence, au lieu d’être un métier de lourdes responsabilités qui exigent préparation, qualités intellectuelles, morales, humaines et spirituelles.
L’avenir de la Guinée, ne doit pas ou ne peut pas être entièrement prisonnier de ces gangs de pilleurs criminels, des bandits politiques qui ont mis le pays à plat ventre. Il faut tirer les leçons de ces 49 ans de rétrogression, de décadence et de banqueroute du pays.
Les Guinéens sont-ils intelligents et capables de lire leur histoire et en tirer une leçon?
En 49 ans d’indépendance, les Guinéens gambadent de palliatifs en palliatifs, loin de découvrir un remède adéquat à un mal si profond qui ronge le pays comme le cancer à savoir : La mauvaise gouvernance, la corruption, le détournement des biens et trésors publics, la tribalisation de l’administration, le culte de la médiocrité et de l’incompétence, la glorification des antivaleurs, lesquels continuent à faire sombrer le pays, de plus en plus, dans l’immobilisme, le désordre, la confusion et l’humiliation.
Vouloir s’affranchir du passé du pays, peut-être la pire des choses :
La pire des choses équivaut à une amnésie béate face aux leçons de l’histoire, ce qui entraîne la répétition d’erreurs déjà commises.
Ne pas reconnaître que la situation a changé et que l’on se trouve dans une situation nouvelle est une faute pour un dirigeant. Mais ne pas reconnaître une situation ancienne, dans laquelle il s’est déjà trouvé à ses dépens, constitue une faute encore plus impardonnable. Ceux qui oublient leur histoire répètent les mêmes erreurs encore, encore et encore.
Les rêves et les aspirations des Guinéens et Guinéennes se sont envolés et se sont transformés en cauchemar sous l’action destructive de propres mais apatrides fils et filles du pays. Malgré tout, il est encore et toujours possible de sauver la Guinée de ce naufrage.
Le peuple de Guinée est à la limite de sa souffrance, aucun peuple au monde ne peut accepter de souffrir jusqu’à l’extrême. C’est aux Guinéens de décider et d’agir. Et c’est le moment.
Il est vrai que durant ces 47 ans d’indépendance, tant de générations ont été sacrifiées par les régimes sanguinaires, répressifs qui se sont succédés en Guinée. Pour sauver la Guinée, il revient à ces « générations sacrifiées », la charge de sauver ce pays non seulement pour eux mais surtout pour les générations futures.
L’avènement d’un État de droit dans un futur pas très lointain doit demeurer, contre vents et marrées, le combat de cette jeunesse. Pour ce faire, les jeunes ne doivent pas céder au défaitisme qui a élu domicile dans le psychisme des politiciens et de la vieille garde.
Il faut sauver la Guinée et cela maintenant en prenant cette responsabilité patriotique qui condamne les Guinéens à refuser la résignation, afin d’éviter que la Guinée, ce bateau ivre ne sombre définitivement dans les flots du sang des Guinéens et de la médiocrité.
La vérité blesse, mais il faut dire les choses telles qu’elles sont
Il faut que les Guinéens aient le courage de se parler la vérité même si cela fait trop mal !
Le pays est aujourd’hui dans une grave crise politique et économique à cause de ça, parce que les Guinéens n’ont pas eu le courage de s’exprimer librement.
Comme il est de coutume depuis 49 ans, en Guinée, les problèmes politiques en lieu et place d’être discutés à cœur ouvert dans la civilité et dans le respect de la divergence, pour trouver de solutions, les problèmes ont toujours étaient balayés sous le tapis, en privilégiant le superficiel et en occultant les questions de fonds…
Quand est-ce que les Guinéens apprendront que les problèmes balayés pour être accumulés sous le tapis ne disparaissent pas mais plutôt, finissent toujours par remonter au même moment à la surface au point de mettre la nation en péril ?
Le salut de la Guinée réside – qu’on les Guinéens veuillent ou non – dans une remise en question totale de l’ensemble des institutions du pays (l’Assemblée Nationale, la cour suprême, la cour constitutionnelle, la Primature et la Présidence).
Mamadou Diallo, MD
Membre Fondateur de l’ANDD et Guinea-Forum