Une vraie « affaire » d’Etat ! Affaire de haute trahison du peuple guinéen ! Affaire d’arme de destruction massive!…
Finalement, nos grandes révélations sur l’affaire de corruption pour l’attribution du contrat de production des nouveaux passeports biométrique s’exposent aux Guinéens. Alors, quel attribut devons-nous donner à Monsieur Elhadj Madifing Diané qui essayait de se défendre dans son interview accordé au journal « Le Démocrate » dans l’édition No 687 du mardi 12 novembre 2013 ?
Ce dernier niait publiquement n’avoir pas signé le contrat attribuant ce marché à la société Malaysienne IRIS alors qu’ il aurait mieux fait de se taire au lieu de raconter des sottises.
Tout ce que la presse reproche à leur bande de râpasses sur ce dossier est exact.
Le Dimanche dernier, la présentation des spécimens du « Nouveau Passeport » Biométrique Guinéen par la société Malaysienne IRIS et Monsieur Diané, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile confirme toutes nos révélations sur cette affaire qui cacherait la corruption entretenue au plus haut sommet de l’état Guinéen, et le plan machiavélique que nous avions tenu a dénoncer. Si rien n’est fait pour stopper cette bande de braqueurs de la constitution et de la démocratie, la République de Guinée plongera très prochainement avant les élections présidentielles, dans un cycle génocidaire. Tout est fait comme s’il fallait que cette bande se remplisse les poches avant qu’il ne soit trop tard. Ce dossier de passeport expose la complicité explicite du Président de la République Alpha Condé qui, de par son silence après nos déclarations, assume toutes la responsabilité et légalise les forfaits et les irrégularités accablants liées à l’attribution du contrat de confession des passeports biométriques Guinéens à la société Malaysienne IRIS. Dans cet appel d’offre internationale dont au final il y avait trois sociétés dont la société Ivoirienne SNADAI, la société Slovène CETIS et la société Malaysienne IRIS, cette dernière était la plus chère, la moins expérimentée et ne présentait pas les normes sécuritaires internationales dont le certificat Intergraf CWA 14641 qui garantiraient la protection des données civiles des usagers.
Ce triste exemple de la part du Chef de l’Etat est vraiment est une tragédie pour le peuple guinéens car il est révélateur du type de mission qu’Alpha Condé a attribué au nouveaux gouvernement. Celui-ci est pour réaliser la suite de son programme d’exclusion et de pillage de la Guinée.
En rappelle, certains de nos confrères se posaient la question de savoir si le dossier des passeports biométriques en Guinée était une « affaire » d’état ? Dans notre précédente édition sur ce dossier, nous avions promis une suite à nos chers lecteurs. En bien, la présentation des spécimens du « Nouveau Passeport » Biométrique Guinéen énoncée ici haut confirme bel et bien que toutes nos informations étaient justes et fondées. Au moment où nous faisions appel à l’intervention du Chef de l’Etat pour supprimer le contrat qui était signe attribuant le marché de production des passeports biométriques a la société Malaysienne IRIS, monsieur le Ministre voulait faire croire aux Guinéens que ce contrat n’avait pas été signé. Voilà, cher lecteurs, le temps nous donne raison et exposes toutes les mascarades sur ce dossier de corruption à la hauteur de plus de 72.531.512 EURO payée par IRIS à Alpha Condé et sa bande pour obtenir ce contrat.
En effet, ce dossier devrait de très près intéresser les institutions des Nations Unis dont le Fond Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale (BM), et tous les bailleurs de fonds Guinéens. Il devrait aussi intéresser les Guinéens de savoir où va l’argent du contribuable et quel type de contrat sont signés pour engager le peuple. Voici à nue en quelques lignes la pratique de vol d’Alpha Condé :
La République de Guinée étant sous le programme d’ajustement structurel du FMI, il s’avère difficile à Alpha Condé et sa bande de soustraire des grandes sommes d’argent du trésor Guinéen pour leurs besoins personnelles sans s’attirer des observations de cette institutions Onusienne. Ainsi, pour éviter de répéter les mêmes erreurs commises sur le dossier des $ 25 millions dans l’affaire Palladino ou il s’était fait sérieusement reprendre par les Institutions Internationales et les Guinéens, le professeur président applique depuis un certain temps une nouvelle technique de vol légalisée que nous tenons à révéler ici. Cette technique est très simple et passe tous les contrôles des institutions internationales. Le Professeur et son fils négocient personnellement des affaires avec des investisseurs étrangers, ces derniers leur paye les montant convenue dans des comptes privés à l’étranger. En contrepartie, le Professeur fait des appels d’offres internationaux pour divers services requis et attribue lui-même le contrat a ces partenaires étrangers. Tout est négocié en avance et les appels d’offres ne sont que des farces voilant les yeux des ignorants. Ce dernier engage le peuple dans des contrats très désavantageux au risque de voir tous les Guinéens devenir esclaves des « vautours » pendant des siècles à venir.
Ce dossier de passeport biométrique est un exemple clair de ce qui est en train de se passer sur le dos des Guinéens. Comme nous l’avions dénoncé, nous rappelons encore que le dossier des passeports biométriques Guinéens est une autre histoire sale dont les détails se trouveraient dans l’offre de $100 millions faite par la société IRIS de Malaisie. Sur l’ordre d’Alpha Condé, les dessous étaient pilotés par le Directeur des Grands Projets en la personne de Mamady Condé qui, coute que coute, tenait à légaliser leur collecte de fonds perçue des Malaisiens et utilisée pour leur besoins privés qui n’ont rien à voir avec les besoins de l’Etat Guinéen.
Leur forfait cache aussi la complicité de cette société asiatique pour assurer la manipulation programmée du registre civile de population, des déplacements des membres de l’opposition et de leurs sympathisants en vue des prochaines échéances électorales (Présidentielle) et l’entrave des affaires de certains activistes et opérateurs économiques comme nous avions déjà dénoncés. Cette même pratique fait présentement l’objet de négociations de notre fameux Professeur avec les Investisseurs étrangers pour l’attribution de nos réserves de fer et autres minéraux. Nous en reviendrons sur ce volet dans nos prochaines éditions.
Alors, de quels échantillons de passeports biométriques parlent les représentants de la Société IRIS et Monsieur le Ministre? Ces documents de mauvaise qualité présentés le dimanche passé ont été fabriqués avant même que l’appel d’offre de ce marché ne soit lancé. Le passeport biométrique que la société IRIS avait remis à Alpha Condé durant son séjour à Kuala-Lumpur en Malaisie du 26 au 29 juin 2012 fait partie de ce lot. Durant le dit séjour, les accords pour les 72.531.512 EURO à payer par la société Malaisienne IRIS à Alpha Condé et sa bande pour obtenir ce contrat avait été conclus. Les Institutions du FMI et autres bailleurs de fonds devraient s’intéresser à ce dossier en raison du respect des engagements de notre nation pour les réformes institutionnelles et la lutte contre la corruption et le blanchissement d’argent.
Ainsi, nous continuons par ce moyen d’informer les Guinéens et la communauté internationale sur les actions de la plus grande et puissante bande de gangster qui est en Guinée et agit en toute impunité et sans égard pour le Parlement.
Nous invitons la communauté internationale à venir au secours du peuple guinéen. Dans les précédentes éditions sur ce dossier, il avait été présenté trois articles majeurs du Règlement du cahier de charge de l’appel d’offre international pour la production en B.O.T des passeports Guinéens et des cartes de séjours pour les étrangers à savoir, les articles 2, 3 et 19, ou il est clairement noté ce qui suit :
« la commande, objet de la consultation est indivisible…. »
« Aucune sous-traitance par ces sociétés n’est autorisée….. »
« l’offre la mieux-disant sera celle qui aura proposé le montant le moins cher… »
Selon les informations sur le montant de la valeur de caution de soumission de 2% requise, les offres des soumissionnaires se présentaient comme suit :
Nom du soumissionnaire | Montant proposé | Equivalence du montant proposé en franc guinéen | |
1 | CETIS | 1.973.000 EURO | 17.757.000.000 |
2 | SNEDAI | 25.216.394.360 FGN | 25.216.394.360 |
3 | IRIS | 100.000.000 USD | 678.000.000.000 |
En Malaisie au siège de la société IRIS, notre source introduite nous fait comprendre sans réserve que le contrat leur a été accordé et ils ont même déjà fêté cette victoire et n’attendent présentement que la signature dont les clauses se discutent actuellement en toute discrétion. Qui d’ajouter que ce marché leur avait été promis lors de la visite du Président Alpha Condé du 26 au 29 juin 2012 à Kuala-Lumpur chez eux en Malaisie et se conclura par sa signature durant la probable visite de leur Premier Ministre sur invitation du Chef de l’Etat Guinéen Alpha Condé.
Nous avions averti les Guinéens en présentant l’analyse détaillée des chiffres des différentes offres ici hauts en posant une série d’interrogations sur la grande différence (652.783.605.640 FGN soit ca.72.531.512 EURO) qui existait entre les prix du premier et second soumissionnaire comparée à ceux offert par le troisième soumissionnaire Malaysien IRIS.
Notre analyste économique et financier, expert en domaines de marchée publique disait ne pas être surpris car parmi plusieurs raisons celle des différentes commissions payées pour la corruption des dirigeants étaient généralement la cause de la surfacturation et surévaluation des projets au détriment du contribuable. Cette somme serait le montant approximatif des frais de commissions perçus par les différentes autorités guinéennes sous la forme de corruption en vue d’obtenir le marché. Alors, qui avait perçu ces frais au point d’attribuer le contrat défavorable pour la Guinée ? Il y a un manque à gagner au trésor public de 72.531.512 EURO qu’Alpha Condé et sa bande ont détournés pour leurs comptes privés. Désormais, le Président Alpha Condé est le seule responsable et devrait donner des explications aux Guinéens et à la communauté Internationale sur les raisons de l’entretien de l’opacité sur ce dossier et ce qu’ils ont fait avec les fonds perçus des Malaysiens.
Le contrat de concession en B.O.T est régi par la loi « L/97012/AN du 1eruin 1998. Une loi bien spécifique qui exige l’approbation du parlement, ce dossier devrait faire l’objet d’une enquête par une commission indépendante initiée par le parlement en collaboration de la société civile et les institutions des Nations Unies tel que le FMI, la Banque Mondiale et autres bailleurs de fonds partenaires de la Guinée.
Nous invitons la République de Slovénie et l’Union Européenne, siège du soumissionnaire CETIS et la République de Cote d’Ivoire, siège du soumissionnaire SNEDAI à protester contre cet traitement dont sont victimes leurs sociétés !
Par ce billait, nous interpellons aussi Monsieur François Falcone, le Directeur de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption « ANLC » de se prononcer publiquement et de contacter officiellement les institutions des Nations Unis sur ce dossier sensible en Guinée.
Par ailleurs, sachant que la société Malaysienne IRIS est parmi ceux qui fabriquent les passeports Nigérians qui se trouvent depuis un certain temps entre les mains des terroristes, la grande question reste de savoir si bientôt les passeports Guinéens ne vont pas se retrouver entre les mains de ces mêmes groupes. Selon nos sources, c’est une certitude car le trafic des documents en collaboration avec des groupes radicaux est un marché très juteux, un domaine dans lequel excellent les Malaysiens. De ce fait, nous réservons à nos lecteurs une suite exclusive sur ce dossier inédit de corruption entretenue au plus haut niveau de l’Etat en Guinée.
M. Touré