Affairisme et gouvernance du secteur minier en Guinée. 2eme Partie : La Politique Minière D’Alpha Condé.

Inquiétude et pessimisme des miniers

Le marché des matières premières minières est marqué depuis 2008 d’une baisse de la demande du fait de la crise économique mondiale. Les compagnies minières par conséquent ont engagé des politiques de réduction de l’offre afin de conforter d’une part leur marge et de l’autre à stopper une chute vertigineuse des prix de leur production. Ce cycle économique a été défavorable à l’exploitation et au développement des investissements miniers en Guinée. Cette réalité n’explique pas toutefois le pessimisme ambiant et les inquiétudes des milieux miniers qui interviennent en Guinée. Bien entendu, chaque compagnie minière développe une stratégie autonome mais toutes sont affectées peu ou prou par l’affairisme qui gangrène les allées du pouvoir de Conakry.

Rio Tinto: du pessimisme au retour en grâce ?

Le groupe Rio-Tinto est conscient que les richesses du Simandou  pèseront fortement dans les prochaines années dans le marché international du fer. Le géant minier est confronté à un double dilemme. D’un côté, la conservation des titres de la concession est un objectif stratégique pour assurer sa place de leader sur ce marché et bénéficier également de la valorisation boursière de ses actifs pour accroître ses profits. De l’autre côté, l’empressement des autorités guinéennes de voir l’exploitation de la mine démarrer et surtout l’imprévisibilité irrationnelle d’Alpha CONDE l’amène à faire croire de l’imminence des lancements des travaux. Cette attitude duale est entretenue aussi bien par l’Etat guinéen que part Rio-Tinto. Dans cette tragi-comédie seule la Guinée est en définitive perdante. Rio-Tinto pouvant arguer à tout moment être en mesure de remplir ses engagements contractuels, ce qui est loin d’être le cas pour le gouvernement guinéen.

C’est ainsi courant 2012 que Rio-Tinto a réduit son budget de fonctionnement de 50% en licenciant près de 800 employés et cadres de Fluor Corporation son principal sous-traitant dans le cadre de l’ingénierie pour la construction du chemin de fer et du port. Est-ce une manœuvre pour faire pression sur la partie guinéenne ou une évaluation pessimiste des chances du projet Simandou de voir le jour ? Dans ce contexte que signifie réellement l’enthousiasme affiché aujourd’hui suite à la signature de la lettre d’intention relative au cadre d’investissement du Simandou? Seul l’avenir pourra répondre de manière certaine à cette question, tellement les acteurs en scène se sont jusqu’à présent illustrés par les non-dits et de fortes capacités manouvrières.     

BSGR : de l’investissement miracle à la descente en enfer 

Le financement des infrastructures a été depuis 1996,  le nœud gordien du projet Simandou. La société de Beny Steinmetz (Beny Steinmetz Global Resources- BSGR) qui a hérité des blocs 1et 2 rétrocédés à l’Etat guinéen conformément au code des mines  par Rio-Tinto en juillet 2009, s’était engagée à construire la voie de chemin de fer trans-guinéen. C’est ainsi que BSGR avait engagé les études de faisabilité sur le trans-guinéen (version trains passagers et fret léger). Dans ce cas deux axes du tracé sont prévus : du sud de Simandou au port de Monrovia et du nord Simandou à la côte atlantique. Les investissements sont estimés à 2 milliards de dollars US. Pour lever les capitaux, une joint-venture avec Vale, le géant minier brésilien,  est conclue pour 2,5 milliards de dollars en 2010. BSGR reçoit 500 millions de dollars alors que la license avait été obtenue pour la modique somme de 165 millions de dollars. Le reliquat est assujetti à la confirmation du titre. Le Général Sékouba Konaté, le président par intérim de la transition signe la convention de base qui donne à Vale-BSGR l’autorisation exclusive d’exporter le minerai de fer de Zogota et des blocs 1et 2 de Simandou par le Libéria en contrepartie de la construction du trans-guinéen. Après les élections présidentielles de 2010, alors que Valé s’apprête à investir 1,1 milliard de dollars pour rénover l’ancien chemin de fer Conakry-Kankan et que les premiers rails sont commandés, le nouveau Chef de l’Etat Alpha Condé se rebiffe et exige l’arrêt des travaux*. Dépité, Vale utilise le prétexte de la destruction de ses installations de Zogota par la population locale en colère et du massacre par les forces de l’ordre nuitamment le 01 août 2012 de 6 paysans(1) dont le chef de village pour abandonner la partie. En fait les volte-faces des autorités guinéennes et la nécessité de privilégier le projet Serra Sul au Brésil ont fini par décider le géant minier brésilien d’abandonner Simandou. Cette défection fragilise BSGR.

Le bras de fer actuel entre BSGR et le gouvernement guinéen et les poursuites judiciaires pour corruption contre Benny STEINMETZ   aux USA alimentent les convoitises sur les blocs1 et 2 du Simandou. Déjà des intérêts chinois avaient proposé ces deux blocs pour servir de garantie souveraine pour obtenir le financement des infrastructures du projet. Les intérêts brésiliens n’ont pas encore totalement abdiqué et se mettent à l’affût d’autant plus que le groupe Valé reste juridiquement encore un acteur clé pour décider du sort des blocs 1et 2.  Autant d’appétits qui cherchent à éliminer d’une manière ou d’une autre le détenteur actuel de la concession. Une campagne de presse internationale est organisée pour présenter Alpha Condé comme le justicier, prêt à se battre pour rétablir dans ses droits l’Etat guinéen et Benny Steimetz comme « l’homme blanc, vorace et corrupteur ». Dans cette affaire rien n’est tout à fait blanc ni tout à fait noir. C’est un bras de fer pour faire main basse sur les blocs 1 et 2 du Simandou  par tous les moyens. Les protagonistes sont d’un côté Georges Soros et Tony Blair, qui instrumentalisent Alpha Condé et de l’autre Benny Steimetz.

Cette compétition agressive est motivée par les appétits pour les blocs1 et 2 du Simandou. Plusieurs acteurs sont intéressés par l’issue de cette bataille politico-juridique.

• Naturellement, Rio Tinto souhaite déposséder tout le Simandou. Il s’inscrit ainsi logiquement dans une stratégie capitalistique de bon aloi.

• Les géants miniers chinois lorgnent pour leur propre compte, les blocs1 et 2. La Chine à travers Chinalco qui détient 9% des actions de Rio-Tinto en bourse a laissé entendre à travers l’Eximbank que les blocs actuellement détenus par la joint-venture Vale-BSGR pourraient servir de garantie souveraine pour l’obtention d’un crédit de financement des infrastructures. C’était en juin 2012 lorsqu’une délégation guinéenne s’était rendue en Chine pour solliciter le concours de l’Etat chinois pour assurer le bouclage du financement. Jusqu’à présent les entreprises chinoises agissent sous de multiples facettes mais toutes animées par l’objectif d’être à terme les vainqueurs dans cette « guerre économique  » pour détenir le plus important gisement de fer non encore exploité du monde. La Chine très vorace en ressources minières a, en effet un besoin capital, d’assurer l’approvisionnement de ses industries en fer pour les prochaines décennies.

• Les intérêts brésiliens veulent conserver ou prendre la succession de VALE à travers B&A qui cherche également à avoir « sa part du gâteau » du Simandou.

• Alpha Condé et son fils veulent retirer le titre de la concession des blocs 1et 2 pour servir leurs propres intérêts. En effet ils pourront le rétrocéder à leurs « relations occultes » moyennant des faveurs personnelles comme l’avait institutionnalisé « la gouvernance Conté ». Cette dynamique justifie l’âpreté de la « hargne » d’Alpha Condé contre Benny Steimetz . Bien entendu , le chef de l’Etat guinéen surfe sur l’imbroglio judiciaire aux USA dans lequel son adversaire s’est empêtrer pour se présenter  comme  victime d’un bradage pour soigner son « image » fortement ternie par les détournements de deniers publics de sa gouvernance et aussi par les multiples violations des droits de l’homme qui ont marquées les trois années de son exercice du pouvoir. 

BHP-Billiton se retire de la Guinée

Le scandale Palladino a ébranlé la confiance des investisseurs et a servi de prétexte pour BHP-Billiton  pour annoncer son retrait de l’exploitation du gisement de fer du Mont Nimba dont il venait juste d’obtenir le permis d’exploitation. Cette concession minière est située le long de la frontière libérienne. Certains experts estiment que la décision de l’entreprise anglo-australienne est motivée par l’échec des négociations avec Arcelor Mittal qui exploite la mine libérienne voisine de Yekepa. Celles-ci étaient articulées autour de l’utilisation par BHP-Biliton de la voie ferrée jusqu’au port libérien de Buchanan. De son côté également, le gouvernement guinéen est resté hermétiquement hostile à l’évacuation du minerai du Mont Nimba par le port de Buchanan en dépit de l’insistante plaidoirie de la présidente libérienne Sirleaf Johnson. BHP-Biliton espérait ainsi diminuer ses coûts d’acheminement.

Dans la même foulée, le retrait du groupe de la filière bauxite-alumine est annoncé. Le projet de raffinerie d’alumine de Sangarédi et  le site de Boffa Santou Houda très riche en gisement bauxitique cherchent maintenant d’autres repreneurs. BHP-Billiton a officiellement engagé depuis le 15 juillet 2012, la banque d’investissement Nomura pour trouver des acquéreurs pour ses permis d’exploitation. B&A Mineraçao récemment créé par AGN Participaçöes la société holding de Roger Agnelli et par BTG Pactual a les faveurs de BHP Bilitton pour reprendre le titre du gisement du mont Nimba.  

Rusal et l’extinction de l’usine d’alumine de Fria

Le géant russe, Rusal de son côté est embourbé depuis le 04 avril 2012 dans une dure crise sociale à l’usine d’alumine de Fria. Au moment où la ville-dortoir est en train de mourir, les autorités guinéennes et Rusal se rejettent la responsabilité du blocage de la situation. L’entreprise russe conditionne le sauvetage de l’usine par le lancement du projet Dian-Dian dont elle détient la concession depuis 2006. L’intégration de l’unique usine d’alumine  dans le plan d’investissement de 5 milliards de dollars US pour la mise en valeur de Dian-Dian par l’extension de ses capacités de production et également par la construction d’une fonderie d’aluminium est l’ambition proclamée par Rusal. Les travailleurs de l’usine restent sceptiques par rapport à cette annonce en faisant remarquer que le programme d’extension et de modernisation de l’usine  qui est une partie intégrante de l’accord de cession, n’a pas vu un début de réalisation. Ce conflit met en lumière la perte de confiance entre les parties russe et guinéenne et rappelle que le contentieux Etat guinéen – Rusal né de la cession  controversée des installations de Fria par le gouvernement guinéen en avril 2006  n’est pas aplani(2). Le rapport du cabinet Alex Stewart International commandité à cet effet par l’Etat guinéen en 2009, n’a-t-il-pas stipulé que la Guinée « est habilitée à demander des dommages et intérêts d’un montant allant de 950 millions à 1 milliard de dollars à Rusal.»(3)

Paradoxalement les autorités guinéennes très friandes de « réflexes nationalistes à fleur de peau » adoptent une attitude très passive par rapport à un drame collectif qui voit toute une ville s’éteindre et sombrer dans l’extrême pauvreté.

Avec Belzone, la Guinée devient  producteur de minerai de fer

Dans cette ambiance où prospère l’affairisme à un niveau jamais égalé en Guinée l’une des rares notes positives est la mise en exploitation de la mine de fer de Yomboéli à Forécariah le 10 juin 2012 par Belzone. Malgré ce résultat réconfortant pour l’entrée de la Guinée dans les pays exportateur du minerai de fer, les pesanteurs bureaucratiques empêchent l’extension du projet sur le gisement, plus riche de Kalia car aucun accord n’est obtenu pour la construction de la voie ferrée permettant l’évacuation du minerai. En visite à Conakry, début décembre 2012 le PDG de Belzone pour dissiper des rumeurs de rupture avec les officiels guinéens après un entretien avec le Chef de l’Etat guinéen a déclaré « Belzone, n’a pas l’intention de quitter la Guinée ». Malgré cette déclaration rassurante, le projet peine à avoir toutes les assurances de la part des autorités, pour développer la production.

CBG accroit en volume l’exploitation de la bauxite

L’autre nouvelle rassurante est la validation des contrats de livraison de bauxite signés entre CBG et les acheteurs Halco et Mubada de Dubaï qui porteront la production de 13,5 millions de tonnes par an à 22 millions de tonnes dans les années à venir. Ayant déjà atteint sa capacité maximale de production, des investissements importants sont nécessaire pour que l’outil industriel de CBG puisse suivre cette demande supplémentaire. Mais l’approvisionnement des usines d’alumine de Mubada au Dubaï par la CBG ruine les chances de construction de l’usine d’alumine à Sangarédi où le groupe des Emirats était partie prenante.

L’offensive chinoise aussi dans la filiére bauxitique guinéenne

Ces jours ci le gouvernement guinéen a signé une convention minière de six milliards de dollars avec la China Power Investment Corporation 

(CPI) pour l’exploitation d’une réserve de bauxite à Boké et la construction d’une usine d’alumine dont la réalisation n’excédera pas deux ans. Le DG de la CPI a réitéré l’engagement de sa société à fournir la capitale, Conakry et ses environs en électricité à un coût raisonnable. Quoiqu’il en soit les guinéens sont habitués aux promesses qui n’ont jamais vu le jour. Wait and see.

Quelques enseignements de la gouvernance minière en Guinée

Il est manifeste que les retombées économiques du riche secteur minier n’ont pas été réparties de manière profitable pour le pays. Comme l’écrit Bonnie Campbell spécialiste des questions minières dans le monde, « l’opacité qui caractérise ce secteur en Guinée s’est soldée par le manque de transparence des flux des revenus internes ». En réalité, cette économie de rente a servi à alimenter les réseaux clientélistes au pouvoir. Le secteur minier guinéen a permis d’asseoir les bases économiques des acteurs politiques au pouvoir dans le cadre du système prédateur et néo-patrimonial. La mentalité « rentière » qui en découle  a contribué à confiner le secteur minier comme des « enclaves » avec un faible impact sur le reste de l’économie nationale. La mal gouvernance et la mauvaise administration du secteur n’ont pas permis d’enclencher des effets d’entrainements pour le développement national. A titre d’illustration, la Guinée qui détenait 49% des actions de la Compagnie Friguia n’a jamais touché les bénéfices auxquels il avait droit.

Pour justifier la signature de « contrats léonins » défavorables aux intérêts de la Guinée, le Général Lansana CONTE disait  » je signe, ce que les cadres me disent que c’est bien pour la Guinée », le chef de l’Etat actuel, rejette également sur ses cadres la responsabilité des « mauvais contrats ». Si le manque d’expertise technique est souvent montré du doigt pour expliquer la conclusion de tels contrats, en réalité les causes sont l’opacité complète et la corruption. Ces fléaux ont caractérisé la gestion des ressources du pays confinée au niveau de « cabinet occulte au niveau de la présidence » à l’abri  des regards et des oreilles indiscrets. Cette absence de transparence favorise la prise en compte d’intérêts claniques qui gravitent autour des cercles dirigeants et de leurs familles. Cette pratique s’est inscrite dans la continuité car si d’un côté il y a eu dit-on la quatrième épouse du défunt général Conté, aujourd’hui Mohamed CONDE le fils d’Alpha CONDE régente de manière ostentatoire la gestion des ressources nationales guinéennes comme bon lui semble. Ensuite le secteur minier guinéen est marqué par un profond immobilisme car géré depuis prés de 40 années selon les principes qui s’évertuent à perpétuer « les dogmes hérités de Sékou Touré » et qui s’obstinent à bloquer toutes nouvelles approches des questions minières en Guinée. En effet la guinée est restée dans le cadre de l’exploitation brute de minerai et n’a pas pu en faire le catalyseur de la transformation structurelle de l’économie guinéenne. Cette politique a montré ses limites. Elle a été inapte à accroitre la compétitivité du marché de l’emploi national, elle n’a pas servi à doter le pays des infrastructures de base comme les voies de communication (routes, chemins de fer, ports) permettant de développer l’attractivité du pays pour favoriser l’implantation d’autres industries et elle n’a nullement contribué à réduire la pauvreté. Pour en finir avec cette tendance lourde désastreuse à terme pour l’avenir, il est nécessaire que le pays se dote d’un véritable leadership innovant, en phase avec les réalités économiques modernes et qui ne s’inscrit pas dans la perpétuation d’un système opaque, prédateur et archaïque.

L’exploitation rationnelle  des ressources minières guinéennes nécessitent quelques conditionnalités à savoir: un environnement institutionnel solide, des infrastructures de base suffisantes et de qualité, une main-d’œuvre compétente et évolutive, des capitaux importants et stables,et une équipe dirigeante vertueuse, porteuse des valeurs démocratiques, exigeante par rapport à elle-même sur l’éthique et la morale, ouverte sur les réalités du monde et ambitieuse pour la Guinée. Par elle-même à l’heure actuelle, il est difficile à notre pays de réunir ces conditions optimales. C’est l’une des raisons qui militent en faveur d’une coopération renforcée dans les domaines des mines et de l’énergie des pays de la sous-région. En effet la mutualisation des efforts  et des moyens permet de tirer profit des avantages comparatifs de chaque Etat afin de générer des rendements d’échelle croissants. C’est une étape essentielle afin d’accroitre l’attractivité de cette région du monde en vue d’y attirer d’importants investissements pour lancer son industrialisation avec une forte valeur ajoutée. L’exemple de la France et l’Allemagne au niveau de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier pour l’exploitation du charbon de la région de la Rhur après  la seconde guerre mondiale est pertinent. 

La zone du Simandou, du Mont Nimba et de Zogota , comme la Rhur en Allemagne est un bassin minier qui doit être un espace industriel qui concerne aussi bien la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra-Léone. Le lancement des exploitations, leur modernisation, l’optimisation des productions et la réduction des coûts nécessitent un soutien massif, soutenu et durable pour enclencher un véritable processus d’industrialisation. C’est possible d’y parvenir mais au préalable il faut  une gouvernance vertueuse, responsable et pragmatique à la tête de l’Etat guinéen, pour en faire la locomotive de l’industrialisation de l’Afrique de l’Ouest.

Avec la gouvernance d’Alpha Condé, nous sommes de plus en plus éloignés de véritables politiques génératrices de croissance soutenue et durable pour la Guinée. Les signaux contradictoires que sa gouvernance projette, rend les investisseurs dubitatifs et en lieu et place d’un véritable projet industriel pour la Guinée, c’est l’affairisme et sa « congolisation » qui triomphent. C’est cela qu’il faut impérativement changer !     

 

BAH Amadou Oury

1er Vice-Président ufdg

Ancien ministre de la Réconciliation Nationale

• 1)Dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2012, en représailles contre les populations de Zogota les forces régulières guinéennes investissent le village et tuent 6 paysans et font une vingtaine de prisonniers. La veille pour exiger le recrutement des jeunes natifs du terroir, les villageois avaient saccagé les installations de Valé-BSGR.

• (2)Depuis le 22 juin 2011, la Guinée est en procédure arbitrale devant la Cour d’arbitrage de la chambre de commerce internationale (CCI) contre Rusal acquéreur de l’usine de Fria pour moins de 20 millions de dollars.

• (3)Lire Julien Brygo, « Les Russes et le « petit bijou » de la Guinée », Le Monde Diplomatique, octobre 2009

• Divers articles sur le secteur minier guinéen des sites guineenews, guineemining et guinee58.

• Ces jours ci, M. Alpha Condé annonce avoir accordé à son ami Bolloré la rénovation de la ligne de chemin de fer Conakry -Kankan.