Les ‘’ 72 heures du livre ‘’ terminées : des participants apprécient

Cette année est meilleure que l’année dernière du point de vue organisation. Les débats ont été de qualité les questions posées par les jeunes ont été très pertinente. Je pense qu’on est sur la bonne voie pour aller toujours au-delà de ce qu’on a pu faire cette année-là … »

Sur les préoccupations des jeunes il a été question de : 

Nadine BARI : «… Sur l’avenir de la jeunesse. On a rappelé fort utilement qu’un guinéen sur deux à moins de 15 ans que 75 % des jeunes  en Afrique ont moins de 25 ans, que ; cela veut dire que c’est le continent le plus jeune du monde et qu’il faut résoudre le problème de l’adéquation entre la formation et l’emploi. Nous formons des chômeurs, beaucoup trop de sociologues et beaucoup trop d’ingénieurs pas de contremaitres. On voit maintenant que les sociétés minières qui vivent en guinée emploient des ingénieurs guinéens mais tout le reste du personnel y compris les ouvriers sont des travailleurs migrants et ça c’est vraiment inquiétant. Elles ne trouvent pas sur place des ouvriers qui sachent lire et écrire le français… »

Par rapport au thème de la rencontre : ‘’des mots au service de la paix ‘’ A-t-il collé à la réalité ?

Nadine BARI : «… IL devrait coller à la réalité. Je suis toujours inquiète quand je vois que les mots quand on les dit en bouche il s ont une vie propre. 

Ici on parle très bien en guinée. Tous les guinéens ou presque savent s’exprimer à l’oral très bien ; mais nos politiciens, ils se saisissent de mots qui ont une valeur déjà connotée dans le passé et la ressortent dans le présent, et les mots ont une vie personnelle. Vous ne pouvez pas dire qu’au mot est neutre. Quand il a été utilisé à maintes reprises dans un contexte autrefois, si vous le sortez aujourd’hui dans un autre contexte vous allez avoir des problèmes. 

Quand il sort de la bouche de quelqu’un, qu’il soit politicien ou pas, il est tout petit, mais il commence à grandir dès qu’il est sorti et quelque fois selon le contexte il devient une véritable ‘’ ordre’’ c’est grave, il faut qu’au sens propre du terme l’orateur pèse ses mots.

IL ya beaucoup de qui-propos dans la vie politique guinéenne qui vient de ça… »

En conclusion qu’en pense Nadine BARI ?

«… IL  faut peser ses mots, je le redis parce que des mots qui sont lancés un peu de manière désinvolte dans la rue, quand ils deviennent des gros ‘’poutas’’ et qu’ils font des dégâts, ils ne sont pas au service de la paix.

IL croit qu’on crée des troubles avec des mots qu’on ne pèse pas assez… »

Mody Sory Diallo.