En recevant le mardi 15 novembre 2011 au palais sekhoutoureya une quinzaine de leader politiques de toutes tendance confondues le chef de l’état a passe un acte majeur…
C’est un président Alpha Condé détendu qu’on a vu serrer la main à chacun de ses invités ou congratulant d’autres. Là, les regards étaient tournés surtout vers celui qui est aujourd’hui, l’un de ses plus farouches opposants et challenger au second leader de l’UFDG, Mamadou Cellou Dalein Diallo.
Si cette première rencontre du genre se situe désormais dans ce cadre des consultations périodiques sociopolitiques, le président Alpha Condé estime que le moment est venu pour que tous se donnent la main pour arriver au changement tant souhaité par le peuple de Guinée.
Au sortir de ce conclave qui a duré près de trois heures d’horloge, quelques leaders politiques ont exprimé leurs sentiments :
Jean Marie Doré président de l’Union pour le progrès de la Guinée(UPG)
« … L’avenir appartient à ceux qui savent attendre. Les guinéens ont attendu a uns long temps pour que s’annonce entres les partis politiques agrées légalement et le chef de l’Etat. Certains croyaient toujours que le dialogue aurai lieu, d’autres ont douté. Certains ne croyaient plus. Il a donc plus au président de la République Alpha Condé de nous associer à cette réunion au cours de laquelle il a dit que tous les problèmes qui se posent à le plan nation guinéenne, aussi bien sur le plan institutionnel que sur le plan économique, il parlera toujours avec les partis politiques qui sont agrées , pour que chacun donne son avis, en dernier ressort il décide.
Sur les problèmes immédiate concernant le processus électoral, il nous a annoncé qu’il a mis sur pied un comité de dialogue, et qu’il n’est pas à lui de fixer les modalités, cela revient au ministre de l’administration du territoire sous l’égide du premier ministre et que nous nous rencontrions pour parvenir à une décision consensuelle.
C’est un énorme pas qui a été fait, chacun à souhaité que plus jamais la démarche ne s’interrompe.
Il y a eu une ambiance de compréhension mutuelle et je crois que c’est la meilleur voie pour la guinée de sortir des ornières et des toutes… »
Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG « … le président de la république à exprimé sa volonté politique d’instaurer un dialogue permanent entre lui et les partis politique, d’associer les partis politiques, ses collègues des anciens forces vives à toute décision importante concernant l’avenir de la nation. Il a dit être à la disposition des partis politiques pour intervenir afin que le dialogue entre la CENI, le gouvernement et les partis politiques puissent avancer rapidement afin que toutes les décisions concernant les élections législatives soient prises par consensus… »
Pour le président du parti de l’Unité et du progrès (PUP), cette rencontre est u n pas décisif vers la réconciliation de tous les guinéens. Moussa SOLANO,
« ….nous devons saluer ici la hauteur de vue du président de la république qui a estimé qu’il y avait un déficit de communication et qu’il fallait combler ce déficit et que les leaders politiques qui ont été convies à cette rencontre pourraient constituer des interlocuteurs désormais pour toutes les questions qui sembleraient nécessaire de discuter avec le chef de l’Etat.
C’est une ouverture d’esprit, une ouverture de sa porte pour pouvoir échanger avec lui sur des questions d’importance concernant la Guinée. Nous saluons cette disponibilité du change président de la république et je suis fier que ça soit un point de départ qui marque un début du dialogue… »
Pour le leader du parti du travail et de la solidarité (PTS), reconnaître ce que le chef de l’Etat a dit « je suis là parce que c’est l’ensemble des forces vives de cette nation qui m’ont porté là, c’est la lutte commune… » C’est déjà un résultat.
Pour Kassory Fofana : « l’humilité avec laquelle il s’est adressé à nous est rassurante. Il a concilié hauteur et humilité, en disant par ma position j’assure toutes les fautes commises par l’armée guinéenne, je suis le chef des armées, je les assure, par la police guinéenne, je suis le chef de la police, je les assume. Cela est courageux mais ce qu’on doit retenir de cette rencontre, c’est sa volonté de cogérer sur les questions essentielles qui se posent à cette nation et cogérer avec la classe politique pourquoi le tissus social reste soudé et que les populations qui se reconnaissent en différents leaders que nous sommes, ne soit pas perdu par les querelles partisanes. Le chef de l’Etat a promis rassurer qu’il reste ouvert à tout le monde à tous les leaders de ce pays, de le contracter à tout moment de lui poser les problèmes nationaux pour qu’on les discute ensemble… »
Mody Sory Diallo