Pendant que l’on parle de d’unité nationale ; Pendant que l’on nous parle de Réconciliation Nationale ; Pendant qu’on utilise des sages crédibles à de basses besognes ; Pendant que la RTG est instrumentaliser pour de la fausse propagande ; Pendant que des jeunes filles parlent de la Guinée comme une famille…
L’opinion se rend compte que ce pouvoir, et à sa tête le Président de la République était et reste aujourd’hui encore dans une logique de confrontation comme un homme qui veut coûte que coût mettre le feu au pays par tous les moyens.
Maintenant que l’on sait qui est la vraie TORTUE dans ce pays, il est question de lui mettre le feu là où il faut pour régler DEFINITIVEMENT le problème.
Depuis la proclamation des résultats du premier tour de la Présidentielle, il y a eu des concessions de la part de l’Opposition qui dépassent l’entendement. Des concessions qui font plus état d’une faiblesse que d’une volonté d’apaisement. Mais puisque le camp en face ne comprend pas le langage de la paix et de l’apaisement, eh bien ! On passera à la vitesse supérieure.
Au moment où il est question de discuter en profondeur la constitution et la restructuration de la CENI, avant même de parler de la légitimité de son Président ;
Au moment où le fichier électoral a besoin d’une attention toute particulière dans le cadre de son évaluation en vu de constater la nécessité et le niveau de révision ;
Au moment où les cinq (5) points du Mémorandum du Collectif ne sont mêmes pas au début d’une quelconque discussion entre les parties prenantes et contre toute attente,
La CENI décide de fixer la date des élections législatives au Jeudi 29 Décembre 2011 sans aucune concertation avec qui que ce soit, juste pour permettre à Alpha CONDE de dire à l’opinion publique nationale et internationale qu’il va organiser les élections avant la fin de l’année.
Il est clair que la foutaise a des limites. Comment peut on penser organiser des élections un Jeudi, alors que cela par nature se fait un jour non ouvrable ? Comment peut on se débrouiller pour organiser des consultations électorales entre un 24 et un 31 Décembre si réellement on veut faire les choses correctement ?
Les choses sont désormais claires dans l’esprit de tout guinéen en général et de celui des membres du Collectif en particulier.
Ce Collectif s’est retrouvé ce matin pour évaluer la situation et le constat est sans appel. Le pouvoir veut la confrontation et il faut être prêt à gérer cette confrontation.
Il a été décidé que :
1. Un document sera produit pour mentionner les points de revendication du Collectif qui tourneront autour des points suivants :
a. La Restructuration de la CENI ;
b. L’Audit du Fichier Electoral
c. Le Choix de l’Opérateur de la Révision ;
d. Le Rétablissement des Elus Locaux.
2. Les Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi 27, 28, 29, 30 Septembre 2011 le Collectif déclenchera des Manifestations pacifiques sur l’ensemble du territoire national et en dehors du pays ;
3. Une Commission sera chargée de mettre en place la structure d’organisation et de coordination des actions avec une implication de toutes les structures de base des partis membres du Collectif ;
4. Le message devrait être passé dans les structures des partis lors des différentes Assemblées Générales pour préparer lesdites journées. Les points de ralliement seront définis ultérieurement ;
5. Il est demandé aux structures de l’étranger de se mettre en branle pour la mobilisation des guinéens épris de justice, de droit et de démocratie pour barrer la route à cette dictature qui ne peut être qualifiée ;
6. Un point de presse sera organisé en début de semaine prochaine pour faire le point des revendications du Collectif et le déclenchement des journées de manifestation sur toute l’étendue du territoire national et en dehors de la Guinée.
Il n’est plus désormais question de laisser le moindre espace à ce pouvoir parce que le monde entier a compris que la vie ne sera pas tranquille dans ce pays avec un Président qui veut mettre le feu au pays.
Le 28 Septembre 2009, le peuple de Guinée a dit non à Dadis.
Le 28 Septembre 2011, ce même peuple dira non à Alpha CONDE et à la différence avec Dadis, le peuple poursuivra le processus jusqu’à la fin.
Entre le 28 Septembre et le 2 Octobre 2011, il faut que les guinéens retrouvent leur liberté dans tous les sens du terme, et cela ne se fera pas sans douleur !
Mamadou Barry, attaché de presse UFDG-Online auprès de Cellou Dalein Diallo