Conakry : Santé, le ministre dénonce les pratiques néfastes et exige le respect de la déontologie

Au cours d’une rencontre tenue cette semaine entre le ministre de la santé et les principaux responsables des structures sanitaires de conakry, il a été question du respect des nouveaux tarifs et de la lutte contre certaines pratiques constatées dans ces structures et non conformes à la déontologie médicale…

Dans son intervention, le chef du département de la santé a dénoncé le comportement néfaste de certains agents qui utilisent les locaux sanitaires publics à des fins privées. Il a également flétri les multiples surfacturations des prestations qui accentuent les souffrances des malades.

Face à ce constat malheureux, le ministre a invité les différents chefs de services et les directeurs nationaux à plus de rigueur dans l’application des décisions et les nouveaux tarifs décidés par le département de la santé en accord au gouvernement, Docteur Naman Kéita :

« …Les nouveaux tarifs qui doivent être appliqués dans les hôpitaux nationaux sont les suivants :
– La sezarienne est gratuite, l’accouchement est gratuit. Autres services.
– Consultation enfants : 10 000 francs guinéens
– Consultation adultes : 15 000 francs guinéens
– Hospitalisation sans intervention enfants : 8 000 francs guinéens
– Hospitalisation sans intervention adultes : 180 000 francs guinéens
– Hospitalisation avec intervention chirurgicale enfants : 340 000 francs guinéens
– Hospitalisation avec intervention chirurgicale adultes : 540 000 francs guinéens
– Frais journaliers en chambre individuelle : 30 000 francs par jour. »

Le Ministre de la santé et de l’hygiène publique a par ailleurs dit que les frais payés par un malade hospitalisé sans intervention chirurgicale incluent les examens de laboratoire et de radiographie.

S’agissant des hospitalisés avec intervention chirurgicale, les malades ne paieront que les médicaments de suivi post-opératoire. Ces taris, une fois appliqués contribueront à soulager les patients qui n’ont que trop soufferts face à une conjoncture économique des plus coraces.

Docteur Naman Kéita a enfin invité tous les acteurs concernés à pleinement jouer leur rôle. Aux responsables de la santé, il a demandé le respect des nouveaux tarifs et s’abstenir d’utiliser les services publics à des fins personnelles.

Aux populations, il a demandé de payer les nouveaux tarifs et refuser d’honorer tout montant au-dessus des taux officiels, et si nécessaire utiliser les numéros verts de service prévus à cet effet.

M.Sory Diallo