Depuis quelques semaines, le conseil Politique a pris la décision d’organiser des rencontres quotidiennes au siège de la direction à la CBG pour permettre aux différentes structures du parti d’exposer leur problème…
A ces rencontres, la direction partage les informations sur la gestion du parti, les problèmes qui se posent et les dispositions à prendre pour la bonne marche du parti.
C’est dans ce cadre que sous la direction du directeur de campagne de Cellou Dalein DIALLO, le Conseil politique tient tous les jours à partir de 14 heures précises des rencontres pour faire le point de la situation avec les cadres du parti. Selon le programme, il était question ce jour de rencontrer les fédérations de Conakry pour la relance des activités.
La rencontre de ce Mercredi avait trois points à l’ordre du jour :
1. Le Compte-Rendu de la Commission de Relance des Activités des Fédérations ;
2. Le Compte-Rendu des activités du Collectif des Partis de l’Opposition ;
3. Les Divers autres points.
Pour information, il faut savoir que dans le cadre de la gestion du parti après les résultats qui n’ont pas été favorables à l’UFDG, la direction a pris des dispositions en tirant les leçons, pour une meilleure stratégie de relance des activités du parti au niveau des structures de base. Ainsi, une Commission de travail a été mise en place, sous la présidence de l’Honorable Faya KOUNDOUNO, membre du Conseil Politique et ayant pour rapporteur, Mamadou Dian DIALLO. Cette commission a eu à travailler sur :
A. La Re-mobilisation des Militants pour les échéances futures ;
B. La Stratégie de Conquête de nouveaux Militants ;
C. Le Plan d’Action et le Budget
Le troisième point étant la finalité de toutes les actions, le conseil a décidé de s’accorder d’abord sur les différents points A et B avant de passer à l’étape suivante.
Dans le premier point, l’unanimité est tombée sur le besoin sur un grand besoin de relancer les activités du parti parce que depuis les derniers évènements qui concernent la « tentative » d’assassinat du Président de la Républiques et les arrestations arbitraires et ciblées qui ont suivi, il y a une sorte de recul dans l’animation du parti à la base. Il est donc question de rassurer et de pousser les responsables à tous les niveaux. C’est ainsi qu’il faut s’assurer du fonctionnement des structures de base avec la présence des responsables et la tenue des réunions au sein des 4 bureaux de chaque structure.
Le second point concerne le besoin de mettre en place une stratégie afin de pouvoir doter les nouveaux quartiers des structures de base. En effet, il faut se rappeler que l’administration avait procédé à un moment donné à de nouveaux découpages. Pour faire face à cette réalité, il sera question de faire en sorte que ces nouveaux quartiers voient aussi la présence effective des structures UFDG pour un renforcement du parti à la base.
Le troisième point vise le besoin de décentralisation que la commission a bien identifié dans les communes de Conakry en général et celles de Ratoma et Matoto en particulier. Les membres du conseil sont d’accord sur le fait que ces deux communes sont si importantes pour la capitale et l’UFDG qu’il est important de penser à une certaine décentralisation pour assurer la proximité qu’il faut dans la gestion des militants à la base. Pour souligner l’importance de ces deux communes, Honorable Faya KOUNDOUNO a soutenu que ces deux communes pèsent plus lourd que les deux gouvernorat de Labé et Mamou réunis.
Le quatrième point tourne autour du besoin de mettre en place une stratégie de communication pour une meilleure circulation de l’information au sein du parti à travers les fédérations. Un gros débat s’est alors imposé pour dire que cette idée de communication doit se faire au niveau du sommet et que ce qui se passera à la fédération n’est que la déclinaison de cette stratégie au sommet du parti.
Pour ce qui est le point B qui est la stratégie de conquête de nouveaux militants, tous les participants sont d’accord sur le fait qu’il y a tellement de déçus de la politique de Alpha qu’il y a de la place à la récupération. Il faut juste penser à mettre en place une stratégie agressive pour aller vers ces militants qui sont à la recherche d’une alternance crédible. Cette démarche est aussi à envisager pour aller vers les élus locaux qui ont été démis de leur fonction sans raison valable et leur montrer que nous sommes à leur côté pour la suite du combat. Le troisième groupe est au niveau des leaders religieux pour la sensibilisation dans les lieux de cultes.
Pour ce qui est du second point de l’ordre du jour, le Président de séance a donné la parole au Général Aliou Condé pour faire le point des discussions avec le collectif des partis de l’opposition. Il vous souviendra qu’il était question ce jour d’une invitation aux journées de concertation et de dialogue au palais du peuple organisées par le Mouvement Social. Vu que les préalables n’ont pas été respectés, le collectif a dit non à cette mascarade de dialogue. Il faut aussi savoir que le collectif avait pris le soin Mardi après midi d’organiser un point de presse pour annoncer sa non participation à ce dialogue.
Les partenaires au développement ont cherché à comprendre auprès de certains partis de l’opposition, le pourquoi de cette absence. Fort heureusement et l’Ambassade Américaine et le délégué de l’Union Européenne ont été informé de la situation et le message est bien passé auprès de ces institutions pour expliquer la non participation de l’opposition.
Le fait le plus important est la prise de parole de Jean Marie Doré pour dire qu’il n’est pas question de parler de dialogue sans la participation de l’opposition et que lui souhaiterait que ces journées soient reportées pour une meilleure préparation. Il dit en substance : « comment peut on dialoguer sans l’autre ? » Et tout le monde sait qui est l’autre qui constitue la moitié de l’électorat.
Une chose est quasi certaine, c’est qu’il n’est plus possible de faire ou de dire quoi que ce soit dans ce pays sans le collectif des partis de l’opposition et l’UFDG en tête.
Depuis cette absence de l’opposition, les langues se délient et les journaux de la place ne se le cachent pas. Le dialogue est certe amorcé, mais que vaudrait ce dialogue et cette concertation sans l’opposition ?
Le Directeur de campagne de Cellou Dalein DIALLO en reprenant la parole a fait le point de l’invitation à l’Ambassade Américaine dont il a fait l’objet avec ses compères Mouctar, Faya et Etienne. Le message a été clair : « Alpha doit changer de discours, de pratiques et de méthodes ! » On ne lui demande pas de changer la guinée en 6 mois, mais de montrer des signes en arrêtant d’indexer une ethnie.
Les quatre Mousquetaires profiteront lors de cette visite à l’Ambassade Américaine pour déplorer la suppression du Groupe International de Contact pour la Guinée (GIC-Guinée) et de le remplacer par le club des amis de la Guinée, alors que la transition n’est pas finie. Le message a été compris pour attirer l’attention des autres partenaires sur ce besoin des bailleurs de suivre de près ce qui se passe en Guinée.
Abordant dans le même sens, Dr. Dieng Souleymane qui est membre de la commission électorale et représentant de l’UFDG au sein des rencontres hebdomadaires du National Democratic Institute (NDI) a dit avoir eu des contacts avec le nouveau représentant de l’institution Américaine pour lui expliquer les raisons pour lesquelles le collectif des partis de l’opposition n’a pas participé à ces journées de dialogue. Le message est bien passé.
Dans les divers, bien que les débats aient été très riches dans différents secteurs des activités de l’UFDG, l’ensemble des participants a félicité l’implication et sur tout la présence des cadres de l’UFDG au sein de ce collectif pour faire effectivement passer le message du parti.
Mamadou Barry, attaché de presse UFDG-Online auprès de Cellou Dalein Diallo