Le député du Parti au pouvoir et chef de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale de Guinée, Amadou Damaro Camara, est dans le collimateur d’un collectif de guinéens qui s’est constitué en partie civile pour le traduire devant les barreaux aux Etats-Unis d’Amérique dont il est citoyen de nationalité.
Le collectif a déjà recruté des avocats qui sont à pieds d’œuvre et accuse le député guinéen d’incitation à la violence contre les opposants et leurs militants.
À ce jour, le collectif armé de preuves matérielles comme des audio-vidéos et coupures de journaux, a réussi à constituer un lourd dossier contre Damaro Camara qui a bénéficié de la citoyenneté américaine des suites d’une longue période pendant laquelle il était réfugié aux États Unis d’Amérique, après les événements du 5 juillet 1985 en Guinée. Faut-il rappeler que ces dits évènements correspondent au coup d’Etat perpétré contre le Général Lansana Conté, seulement une année après son accession au pouvoir. Les avocats qui attendent la traduction en anglais des documents reçus, comptent saisir un tribunal américain après l’examen de ce dossier.
Le collectif a lors de la première rencontre avec les avocats rappelé qu’il est interdit et sévèrement puni par la loi d’inciter à la violence politique et ethnique, par un citoyen américain, contre qui que ce soit, aux États-Unis ou à l’étranger.
Les plaignants attirent donc l’attention de la justice américaine sur cette violation dont Mr. Camara serait coupable. Ils comptent après cette démarche recruter un avocat renommé sénégalais de Paris pour défendre leurs intérêts contre des dirigeants guinéens à l’étranger.
Le Collectif des Guinéens Contre les Agressions, les Violences politiques et l’Impunité en Guinée – CGCAVPI…