François Soudan, le mercenaire de la plume : le discours lu de la société civile guinéenne de France devant le siège de JA

Communiqué de la société civile guinéenne de France.

Dans un torchon indigne de la presse écrite, le journaleux François Soudan s’en est pris encore une fois à la communauté peule de Guinée. Il l’a publié au journal Jeune Afrique de la mi-février 2018.

Cette fois, il n’attaque pas les Peuls par des allusions détournées, ni par des contorsions alambiquées.

Il tombe le masque dont il s’est paré jusque-là, déclarant la guerre ouvertement aux Peuls, sans se cacher comme il le faisait habituellement.

Son numéro est digne d’ordure qu’il intitule « Guinée : la rue contre les urnes », il aligne des mensonges plus gros les uns que les autres, pour défendre le régime du tyran Alpha Condé, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.

François Soudan parle de « démocratie » dans un régime intrinsèquement ethnocentrique où le pouvoir a été usurpé par un homme parti de 18% du corps électoral du 1er tours en 2010, pour triompher par la magouille et les fraudes électorales de celui qui a réalisé le score de plus de 44%.

Le président guinéen M Alpha Condé joue à fond la carte de l’ethnocentrisme, il a déclaré publiquement à Kankan, le 9 mai 2015, que « la Guinée comprend les Malinkés, les Soussous et les Forestiers », excluant volontairement les Peuls qui forment pourtant la composante numériquement majoritaire du pays, que personne ne conteste.

F. Soudan parle de démocratie dans un pays auquel la  communauté majoritaire   est  systématiquement écartée de la haute fonction publique.

Ce menteur stipendié par les dictateurs africains, proclame que l’UFDG, le parti du chef de file de l’opposition M Cellou Dalein Diallo, est un « parti ethnocentriste peul », mais dissimule que le RPG, le parti du dictateur M Alpha Condé, est majoritairement malinké.

Il déclare que Cellou Dalein a fait des élections communales du 4 février 2018 « un enjeu national », alors qu’Alpha Condé a personnellement sillonné le pays dans l’hélicoptère présidentiel, détournant de surcroît un bien public.

F. Soudan prétend qu’« Alpha Condé ne s’est pas engagé dans la campagne » alors qu’il a mené une opiniâtre tournée électorale,  notamment en Moyenne Guinée et en Haute Guinée.  Et que ses principaux ministres s’y sont fortement impliqués, utilisant les véhicules officiels et tous les instruments de l’appareil d’Etat.

Il ne dit pas qu’Alpha Condé est toujours président du RPG, ce qui est une violation flagrante de la Constitution guinéenne.

Par un incroyable abus de langage, F.Soudan parle  de « République de Ratoma » pour dresser les autres ethnies contre les Peuls, quitte à provoquer la guerre civile, ce dont la fripouille Soudan se fiche pas mal du moment qu’il touche les deniers du mercenariat.

F. Soudan ment effrontément en affirmant que la carte électorale guinéenne demeure inchangée depuis 2010, alors que lors de ces communales et communautaires, le RPG, le parti au pouvoir, a été battu à plate couture par l’opposition  qui remporte la majorité des circonscriptions électorales.

Le chef de file de l’opposition M Cellou Dalein a eu raison d’appeler les jeunes à se lever pour « exiger la vérité des urnes ».

Pour la première fois, l’obséquieux F. Soudan traite l’ancien président le Général Lansana Conté,  de « despote » alors qu’on ne l’aurait jamais imaginé le qualifier ainsi lorsqu’il venait à Conakry lui tendre sa sébile.

Quel pharisaïsme ! Nous dénonçons le journal JA, nous condamnons les propos de François Soudan.

Par cynisme, F. Soudan travestit le dicton populaire « arbre qui cache la forêt » et écrit « fromager qui cache la forêt », le fromager étant le symbole de l’UFDG, pour dire que la communauté peule veut accaparer tout l’espace politique guinéen, toujours pour mettre celle-ci à l’index et pour la désigner comme bouc émissaire.

Nous dénonçons le journal JA, nous condamnons les propos de François Soudan.

Je demande qu’on m’explique  que ce soit F Soudan, directeur de la rédaction du Journal  Jeune Afrique, qui se dépêche lui-même en Guinée pour couvrir des élections locales, alors que cela doit relever de l’envoi d’un simple journaliste ? Tout simplement,  pour aller lui-même à la mangeoire, et rencontrer directement son maître Alpha Condé, pour recevoir ses consignes et toucher en même temps ses émoluments.

Lorsqu’Alpha Condé est devenu président de la République, par effraction comme on le sait, le misérable F. Soudan a jubilé, s’est précipité à Conakry et depuis, le chef de l’Etat guinéen et lui sont copains comme coquins.

Depuis lors, tous les articles de  F.Soudan sur la Guinée, sont une longue suite de papiers de connivence, tous plus dithyrambiques les uns que les autres, œuvre d’un panégyriste éhonté, loin de la neutralité journalistique de bon aloi.

Le flagorneur F Soudan va jusqu’à comparer le président guinéen au héros de la série Star wars. Le ridicule ne tue pas.

Le scribouillard Soudan parle de paix civile en passant sous silence  sur plus de 85 personnes tuées par balles depuis 2010, par la garde prétorienne du président de la république de guinée.

Cet imbécile heureux se fonde, en attaquant les Peuls, sur un préjugé selon lequel ceux-ci sont un peuple pacifique et non belliqueux.

La société civile guinéenne va lui montrer qu’il se trompe lourdement. Nous allons lancer une vaste campagne médiatique pour expliquer aux Africains que cet énergumène est un ennemi de l’Afrique.

Nous mettons solennellement en garde M. Béchir Ben Yahmed, propriétaire du journal  Jeune Afrique, et lui demandons de ne plus permettre à François Soudan d’utiliser son journal à des fins personnelles, de ne plus lui permettre de salir et de souiller ce journal par sa plume nauséabonde.

Société civile guinéenne de France.