Depuis plusieurs semaines, on assiste à une série de contestations estudiantines qui paralysent l’ensemble des différents établissements d’enseignement supérieur en Guinée. Ceci en dépit de toutes les tentatives de négociations menées par les autorités de l’éducation.Cette crise fait Dpartie des premières équations que le président Alpha Condé doit résoudre…
De Kankan à Dubréka, en passant par les universités de Sonfonia, Gamal Abdel Nasser, Cheik Modibo Diarra, …La liste des établissements d’enseignement supérieur ayant enregistré des incidents commencent à s’allonger. Et la situation à Dubréka, ville proche de la capitale Conakry, est loin d’être meilleure. les cours n’y ont pas repris et ce, pour la raison que de nombreux étudiants de l’ISAG seraient détenus dans des commissariats à Dubréka. Le problème y est d’autant plus grave que d’une contestation purement estudiantine, on en est arrivé à un affrontement communautaire entre étudiants. Mais au-delà du soulèvement des étudiants de l’ISAG, c’est l’ensemble du système de l’enseignement supérieur qui est affecté par une crise. Crise qui pourrait menacer tout le système éducatif guinéen.Les versements souvent tardifs des primes des étudiants et la pénurie criarde d’électricité dans les campus comme dans les résidences privées sont les premières causes citées. Le niveau des enseignants, de même que la qualité de l’enseignement délivré aux étudiants en prennent un coup.
Interrogé sur les conséquences de ce mouvement estudiantin, un haut responsable de l’éducation guinéenne a déclaré: »Des mesures doivent être prises assez rapidement pour éviter que la situation n’empire ».
Il ya lieu de se mettre immédiatement au travail et mettre fin à la démagogie et à la corruption qui gangrènentles institutions d’enseignements guinéennes, afin d’assurer une bonne formation à nos jeunes élèves et étudiants des institutions d’enseignement public et privé.
Alassane Sylla, Conakry, guineebox.com