Soucieuse de la situation que sévit actuellement la République de Guinée, notamment le manque d’eau potable, la pauvreté, la corruption et autres maux qui assaillent le pays, la politique Marie Madeleine Dioubaté a tenté de donner quelques pistes pour développer la nation.
Selon l’ancienne candidate aux élections législatives de 2015, le gouvernement devrait s’intéresser aux activités économiques du secteur rural. « Les activités économiques du secteur rural sont essentielles pour réaliser l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, et développer le monde rural. La Guinée présente une grande diversité de milieux et de grandes potentialités agricoles » annonce-t-elle.
L’autre défi selon Mme Dioubaté, C’est la réforme des forces armées qui sont actuellement divisées à cause des appartenances ethniques. « Les forces armées sont aujourd’hui divisées selon des clivages ethniques et générationnels et donnent une image négative de leur département. Ainsi, une réforme conduite correctement en concertation avec le plus grand nombre de militaires devra redéfinir la relation entre les forces armées et le régime civil, et résoudre le grave problème du financement de l’armée, de discipline, efficaces et ne pesant pas trop lourd sur le budget National et adapter les réformes aux besoins du pays. Il faut repenser le fonctionnement de ce département et créer différents corps de métier au sein de l’armée » ajoute-t-elle.
Pour atteindre ces objectifs, il faut l’implication des femmes et de la jeunesse « Malgré les inégalités qui existent, les femmes restent des acteurs fondamentaux dans tous les aspects de la vie, y compris les sphères économiques et domestiques. L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes sont une priorité à tous les niveaux. Les politiques doivent intégrer la jeunesse comme une question transversale importante dans la stratégie de développement du pays. Le profil démographique de la Guinée démontre que – 42,2% de la population a moins de 15 ans et 61,6% moins de 25 ans. On estime le chômage des jeunes à plus de 70 pour cent » précise-t-elle.
Enfin, L’opposante d’Alpha Condé notifie qu’au-delà d’une bonne éducation au niveau du primaire, les dirigeants doivent penser au secondaire où 20% de la population y fréquente. Cette stratégie permettra selon la politique, d’éduquer la jeunesse guinéenne et leur fournir des opportunités d’emploi tranche-t-elle.
Lamarana Bah pour guineebox.com