« Makanera Ibrahima Sory : On parle aujourd’hui des drames relatifs aux traites de migrants, mais, on oublie des facteurs qui sont à l’origine de ces drames à savoir, les gouvernants pillards et corrompus, en complicité avec des médias corrompus comme Jeune Afrique, qui occupe une place de choix parmi les néo-négriers qui ont décidé de participer à la perpétuation du drame du peuple noir, comme s’il n’en a pas déjà assez subis, en choisissant de faire leur bonheur sur le malheur de ce peuple martyr. Monsieur François SOUDAN ou François Marchandise SOUDAN connu pour être l’un des collaborateurs des dictateurs africains prêt à vendre sa dignité contre les billets de banque, doit savoir que son J.A n’a plus aucune valeur aux yeux des africains. Ses multiples publications en faveur du président Alpha Condé, l’un des dictateurs et pillards de deniers publics les plus actifs en Afrique s’inscrivent dans la droite ligne du modèle économique de ce magazine, consistant à remplacer le journalisme par la flagornerie des régimes corrompus. Le fait par François SOUDAN de traiter les partis politiques d’opposition d’ethnique et de traiter le parti du Président Alpha Condé (RPG) de national, alors que son fondement ethnique ne fait aucun doute, constitue un véritable mépris pour les Guinéens. Faute de pouvoir rivaliser avec les vrais journalistes, les médiocres de JA ont choisi de sombrer dans l’indignité en choisissant la flagornerie sous le masque transparent de journalisme. Quelle honte ! Je demande aux Guinéens de France, d’organiser une manifestation contre ce magazine (JA) pour éviter que ses actions nocives ne brulent notre pays. Les négriers et les néo-négriers comme François Marchandise SOUDAN ont un point commun, c’est-à-dire, la vie d’un noir ne représente absolument rien face à leurs intérêts ». Bonne lecture de l’article de MEDIAPART ci-dessous reproduit.
Dans un violent article intitulé « Jeune Afrique: Racisme, chantages, escroquerie, mercenariat, rackets…perquisitions d’une maison close… », Médiapart, reconnu pour ses enquêtes pointues et ses publications explosives, fait des révélations inouïes sur Jeune Afrique(JA).
Françafrique, Tyrannie, Mépris, corruption, colonisation, endoctrinement, Médiapart dit absolument tout au sujet du groupe de presse conduit par Béchir Ben Yahmed (BBY) depuis plus d’un demi-siècle, en prenant les cas du Cameroun, du Gabon, du Sénégal, du Tchad de la Mauritanie et actuellement la Guinée Conakry .
Le journal en ligne s’est d’abord interrogé sur l’apport de JA sur le continent africain. Pour lui, JA s’est enrichi sur le dos des Africains en s’alignant toujours sur les positions françaises:
«Les violons s’accordaient régulièrement entre BBY et Jacques Foccart qui révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A» et même que Jacques Foccart avait désigné BBY comme son légataire testamentaire universel. Que peut-on donc attendre d’un héritier légal de Jacques Foccart? J.A fait clairement partie intégrante des réseaux Foccart avec la mission de salir, d’insulter les dirigeants (chefs des oppositions et chefs d’État) de la seule Afrique Noire. Depuis sa création, J.A n’a jamais traité un chef d’État Arabe de dictateur, de tueur, et pourtant tout le monde peut faire son constat sur la réalité des pays arabes. J.A est la manifestation de la haine et de la soumission des seuls Africains noirs à la France.
En dehors des opérations de chantage à l’encontre des chefs d’État africains et les opposants, s’ajoute l’escroquerie qui fait que ce journal soit vendu deux fois. Chaque impression est d’abord présentée au chef d’État ou homme politique concerné avant d’être mis en kiosque. C’est ainsi qu’il permet de maintenir en négociation et mettre la pression sur les dirigeants noirs africains.
Au Cameroun, un contrat pour la somme de 650 millions de FCFA à verser chaque année permet au régime de Paul Biya de bénéficier d’un traitement de faveur. Cette somme a été payée pendant 4 ans. Après le refus du Président camerounais de payer, J.A a pondu un dossier pour zapper et critiquer Paul BIYA.
Au Sénégal, de vives tensions avaient opposé le régime de Diouf à BBY au sujet de la couverture de la crise qui a opposé le Sénégal à la Mauritanie en 1989. Les premiers papiers de J.A étaient une véritable lapidation médiatique du régime de Diouf. L’élite sénégalaise avait bien compris que BBY avait choisi le camp de ses frères arabes. Le régime de Diouf paniqua et envoya une délégation pour négocier à coups de millions de FCFA.
Le cas du Tchad peut se résumer à la personne du Président Habré, à son combat contre Khadafi et à la position de BBY. La façon dont BBY, un vieillard de 83 ans s’occupe personnellement, avec une haine féroce, à démolir l’image d’Hissein Habré (HH), a poussé ses propres collaborateurs noirs africains à s’interroger sur cette attitude raciste.
Au Rwanda, pendant longtemps, le régime de Juvenal Habiarimana a signé d’importants contrats publicitaires, J.A a fait des affaires en or avec les auteurs du génocide. Désormais, on fait la cour à Kagamé, signature d’un contrat de 350 000 dollars, François Soudan exalte Paul Kagamé, désormais décrit comme ayant fait de son pays un paradis sécuritaire etc.
Le Gabon d’Ali Bongo Ondimba a refusé d’assurer les fins du mois de l’hebdomadaire qui selon certains, le faisait sous Omar Bongo. Aujourd’hui, notre pays est sous la menace et les critiques de ce grand business qui a fait sa fortune dans l’intimidation, l’escroquerie, le racisme et la haine. Le régime d’Alpha Condé est sur le même chemin que ses homologues Africains.
Pour Médiapart, J.A reste un excellent outil d’endoctrinement des populations noires africaines au service de la France en Afrique (Françafrique) et qui a pour seule loi: «obéir ou mourir».
Source : Leguepard