C’est après une longue réflexion, que je me permets d’écrire ces quelques lignes afin d’attirer ton attention et celle de l’opinion nationale, sur tes dérapages qui commencent petit à petit à être abusifs.
Jean Jacques Rousseau disait: « Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer, car il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède »
C’est avec une indignation totale que j’observe tes différentes sorties indignes d’un B.O que je connais depuis maintenant 30 ans. Si dans les années 1980-1990 tu suscitais cette flamme d’espoir, cité en référence et que tu étais une idole à mes yeux, malheureusement chacune de tes actions des jours présents, assombrit et transforme la lueur de l’espoir en ténèbres.
Un homme avide et borné fait tout pour vouloir tout, mais au « finish » il n’obtiendra rien ou très peu.
En allant à l’encontre de ta base, en t’attaquant incessamment à la volonté de celle-ci et ton refus d’admettre le pouvoir légitimement alloué à ton supérieur hiérarchique, te mettent dans une logique de quelqu’un qui se fracasse sans retenu sur un mur.
Retiens-toi de dénigrer la volonté de ton peuple et de ton assemblée, qui reste la seule souveraine!
Comme le disait Robert Escarpit dans sa lettre ouverte au Diable : « En faisant semblant que son prochain était minable, reste simplement la façon indirecte d’avouer sans le reconnaitre explicitement qu’on est soi-même un pauvre minable »
Je t’exhorte très solennellement de t’armer de courage et d’accepter une fois pour toute, que la bataille est perdue. Arrête pendant qu’il est temps et cesse de te disperser « on ne peut pas se fuir soi-même » ou on risque de s’évader vers le diable, car la jouissance commence à prendre effet que, si l’imaginaire lui fait place!
Je ne peux nullement omettre ton vaillant combat et lutte pour l’instauration d’un état
de droit et du multipartisme intégral, mais il va également de soi, qu’à un moment donné de la vie, un individu doit être en mesure de se remettre en cause et se poser les bonnes questions, pour mieux affronter et relever les défis auxquels il fait face.
Sans te mentir et avec tout le respect que nous avons porté à toi, t’es dérapages deviennent de jour en jour insupportables, ne laissant personne à l’abri de t’en vouloir. Depuis un certain moment, tu ne te limites qu’à dénigrer ou à intoxiquer la cité, en torpillant ou méprisant toutes les bonnes initiatives allant dans le sens du rassemblement, pour réunir forces et acquis, afin de garantir un acheminement certain vers la victoire du parti en 2020. L’UFDG ne se limite pas uniquement à Monsieur Cellou Dalein DIALLO ou Monsieur Bah Oury, seule la volonté des militants et de celle l’assemblée demeurent souveraine !! Alors, qu’on aime ou que ça dérange, Monsieur Cellou Dalein DIALLO est la seule et unique 1ère personnalité représentante de l’UFDG et ceci par la volonté de la majorité. Donc étant démocrates, nous lui dévons sans arrière-pensée respect et considération. Le fragilisant c’est mépriser plus de 50% de guinéens et marcher sur l’âme des vaillant combattants tomber sous les balles de l’oppression ces dernières années. Qu’on l’accepte ou pas, il a sauvé la Guinée d’une guerre civile qui allait endeuiller plus d’un guinéen. Ayons le courage de le lui reconnaître aujourd’hui!
Dis-moi sincèrement à quoi cela t’arrangera de le voir en prison ?
Penses-tu avec sincérité, être en mesure d’assumer la responsabilité de diriger ce parti, en dépit de la volonté des militants ?
Pour mieux fleurir, il est conseillé, d’éviter d’être le traitre de sa base.
Aujourd’hui tu t’acharnes sur tes compagnons de lutte de jadis, par des contre-vérités et de façon très controversé. En plus, tu tentes de faire croire que ceux qui ont eu le courage de retourner dans la maison UFDG étaient en plein accord avec toi et ils y étaient à ta merci, et que ces braves jeunes étaient là comme des espions à ta guise. Ne trouves-tu pas que c’est un peu ridicule de la part d’un politicien averti ?
Soit tu prends les gens pour des idiots, soit tu les prends à la légère ou tu es complètement déconnecté de la réalité, car si ta stratégie d’infiltrer le parti par tes « lieutenants ou généraux « comme tu aimes le prononcer avec mépris était vrai, le simple fait de l’annoncer au bout de chaque rue, te rendrais indiscret et tu aurais vendu déjà la mèche, d’avoir près de Monsieur Cellou Dalein DIALLO des espions.
Pas très intelligent n’est-ce pas?
Evites donc une fois de plus, de dissocier ton cœur de ta langue, car le bonheur reste très simple et banal, pour celui qui sait qu’il n’est nullement un mensonge, mais un état d’âme.
Accepte la perte d’une bataille et soumets-toi à l’exigence de la réalité pour un retour triomphal au sein des tiens ou crée-toi un autre chemin en évitant toutes ces confusions, qui ne font que t’isoler davantage.
Franchement, je me désolidarise complètement de ces démarches ternissant l’image de tes anciens compagnons de lutte pour des causes égoïstes. Essaye un peu d’admettre la vérité. Tes soit disant Lieutenants t’ont quitté, peu importe qui a trahi l’autre, mais il reste évident que l’inconvénient de la vérité est qu’elle ne fait jamais de détail, d’où un de ses morceaux reste un mensonge. Chaque mot que tu diras sur les différentes ondes, peut être alors un morceau de vérité aux yeux de ces jeunes qui croient encore en toi, comme nous jadis (année 90). Et chaque morceau reste un éclat trompeur d’un miroir brisé, que personne ne saura recoller un jour. Il est temps pour toi d’arrêter tout amalgame, parce que plus tu seras conscient des bienfaits qui t’entourent, plus tu prendras conscience de vivre vraiment dans l’abondance, celle différente de l’abondance matérielle et plus tu sentiras le bonheur, car ta sincérité ne se mesure qu’à croire à tes propres mensonges !
Médites-le !
Quelques ingrédients du bonheur qui pourront vraiment t’être utiles:
. Être honnête avec soi-même d’abord
. Avoir la gratitude
. Laisser entrer le pardon dans sa vie
. Se donner l’amour
. Accepter de donner
Pour conclure, je t’offre volontiers un petit résumé d’Olivier Clerc sur le pardon:
« Il y a des forces apparentes qui cachent des faiblesses redoutables, et des faiblesses apparentes qui sont en réalité de grandes forces. Reconnaître ses torts, savoir demander pardon, c’est se libérer du fardeau écrasant du jugement, du déni, voire de la haine. C’est d’alléger. C’est se remettre dans le flot de la vie et être à nouveau porté par elle. »
Par ton ancien compagnon de lutte
Alpha Bacar Barry